Utilisateur:Dth/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Frédéric Francois
Nom de naissance Francesco Barracato
Naissance (73 ans)
Lercara Friddi, Sicile, Drapeau de l'Italie Italie
Activité principale Chanteur
Genre musical Chanson française
Années actives Depuis 1966
Labels Polydor
Barclay
AZ
Trema
Vogue
BMG
MBM/SONY-BMG


Frédéric Francois (de son vrai nom Francesco Barracato) né le 3 juin 1950 à Lercara Friddi en Sicile, Italie, est un chanteur-compositeur de nationalité italienne vivant en Belgique. En 2009, après 40 ans de carrière, Frédéric François reste un des plus célèbres interprètes francophones. Ses tournées affichent complet. Ses ventes de disques avoisinent les 35 millions d’exemplaires. Il a obtenu 85 disques d’or, singles et albums confondus, 15 videos et DVD d’or. Il a enregistré quelque 350 chansons, en quatre langues. Il chante principalement l’amour. Sa voix chaude et rassurante a su donner du bonheur à plusieurs générations, essentiellement de femmes. Pendant 40 ans, les chansons de Frédéric François ont accompagné le public, qui lui a toujours assuré une égale popularité, le plébiscitant à chaque occasion.

Malgré sa popularité, il a su rester simple, respectueux des autres et de son public. Cet artiste aimable et souriant est un des rares chanteurs de langue française à pouvoir s’enorgueillir d’un aussi long parcours. La ferveur populaire reconnaissante a su le préserver des phénomènes de mode qui font entrer dans l’oubli tellement d’artistes et non des moindres. Frédéric François est un rescapé des seventees. Rien que pour cela il est une des exceptions qui confirment la règle de la dure loi du show business, qui adore brûler demain ce qu’il a adulé la veille.


Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et enfance[modifier | modifier le code]

Né le 3 juin 1950 dans une famille très modeste de Lercara Friddi en Sicile, Francesco Barracato est le second enfant de Nina et Peppino Barracato. A sa naissance, sa mère est couturière à Lercara tandis que son père est mineur en Belgique dans le bassin houiller de Liège. En 1951, Nina et ses deux fils rejoignent le père à Tilleur, à 8 km de Liège. Francesco Barracato grandit dans une famille de huit enfants. Peppino chante pour le plaisir des chansons napolitaines et des airs d’opéra en s’accompagnant lui-même à la guitare. Le jeune Francesco est âgé de 10 ans quand il chante pour la première fois en public O Sole Mio dans un café sicilien de Tilleur, Le Passage à Niveau.

Carrière[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

En 1963, il devient à 13 ans semi-professionnel en tant que guitariste-chanteur dans le groupe Les Eperviers. Il quitte le collège technique en 1965 pour le Conservatoire de musique de Liège en classe de violon. En 1966, il intègre Les Tigres Sauvages et gagne le Microsillon d’Argent du Festival du Châtelet en Belgique dont le prix comporte l’enregistrement d’un 45 tours-2 titres (Petite fille et Ne pleure pas) pour lequel il prend le pseudonyme de François Barra. Le vainqueur bénéficie aussi du passage en première partie de trois artistes confirmées : Johnny Hallyday, Pascal Danel et Michel Polnareff, son idole. En 1969, sa rencontre avec le producteur belge Constant Defourny aboutit à son premier contrat avec une maison de disques : Barclay-Belgique. Il enregistre son premier 45-tours sous le nom de Frédéric François (forgé à partir du double prénom de Chopin : Frédéric-François) intitulé Sylvie, qui sort au mois de juillet 1969. Il donne ses premières prestations en solo dans les salles de la région de Liège au milieu du tour de chant de l’orchestre The Best Group : il interprète cinq titres de sa composition dont naturellement Sylvie. Il sort un nouveau 45 tours, Les Orgues de Saint Michel, qui ne rencontre aucun succès. Puis un autre Marian, accompagné d’un second titre Comme tous les amoureux écrit spécialement pour représenter la Belgique au Concours Eurovision de la Chanson 1970 mais qui n’a pas été retenu.

Les Années 70-79[modifier | modifier le code]

En 1970, Frédéric François enregistre un nouveau titre Jean (prononcer Jinn) qui est l’adaptation de la chanson du film britannique The Prime of Miss Jean Brodie (« Les Belles Années de Miss Brodie ») du réalisateur Ronald Neame (1969). Cette chanson, distribuée sous le label AZ, traverse la frontière franco-belge grâce à Lucien Morisse, le directeur des programmes d’Europe N°1, qui la diffuse sur son antenne et permet au jeune chanteur d’être classé pour la première fois dans un hit parade, mais ne suffit pas à le rendre célèbre. Il sort consécutivement deux 45-tours Le pays d’où tu viens et Shabala. Le premier est diffusé dans l’émission Formule J de la radio belge RTB. L’intérêt des auditeurs est palpable, mais ne se traduit pas encore par un succès franc et massif. En 1970, il épouse Monique Vercauteren, également une fille de mineur rencontrée un an auparavant. Il enregistre une nouvelle chanson, parlée cette fois et non pas chantée, I love you je t’aime, où l’on peut entendre une voix de femme lui répondre, qui n’est autre que celle de Monique… Leur premier enfant, Gloria, naît le 13 février 1971. I love you, je t’aime, est programmée en 1971 à outrance sur la radio pirate hollandaise Véronica, qui émet d’un bateau ancré hors des eaux territoriales. Les 30 000 exemplaires vendus de ce disque sont considérés comme la première vraie reconnaissance du public à son égard. Malgré tout Frédéric vit mal de sa musique et Monique continue de travailler en usine. Frédéric François connaît un certain découragement quand il compose comme on jette une bouteille à la mer Je n’ai jamais aimé comme je t’aime, dont le texte est signé du parolier Marino Atria, sicilien par sa mère, napolitain par son père et fils de mineur lui aussi. Cette chanson est classée N°1 durant treize semaines dans le hit parade de l’émission Formule J. Frédéric François sort enfin de l’anonymat, ce qui décide son nouveau label Vogue-Belgique à distribuer Je n’ai jamais aimé comme je t’aime, prudemment, uniquement dans les magasins de disques français du Pas-de-Calais, région la plus limitrophe de la Belgique : 250 000 exemplaires sont vendus. Lui-même considère ce sixième 45-tours, enregistré sous le nom de Frédéric François, comme son premier vrai succès. Quelques mois plus tard, un autre cadeau du ciel vient illuminé sa vie : la naissance de son second enfant, Vincent, le 17 mai 1972. Le véritable tube survient au cours de l’été de l’année 1972, Je voudrais dormir près de toi, vendu à 500 000 exemplaires et numéro un dans plusieurs pays, qui le propulse tout en haut de l’affiche. Au fur et à mesure que sortent Laisse-moi vivre ma vie (fin 1972- un million de disques vendus), Viens te perdre dans mes bras (1973), Chicago (1975), les tournées se succèdent à un rythme effréné. C’est dans ce contexte que naît son second fils et troisième enfant, Anthony, le 8 janvier 1976. L’œil de velours du latin lover, la voix caressante, le sourire dévastateur et l’hystérie collective qu’il déclenche à chacun de ses concerts classent Frédéric François parmi les « idoles ». On parle à son propos de Frédomania. Frédéric François surfe sur la crête de la vague du succès jusqu’en 1979, où le tsunami du disco le bouscule et le déloge des premières places des hit parades.

Les années 80-89[modifier | modifier le code]

La traversée du désert dure trois ans, jusqu’en 1982. Celle-ci n’est pas due à une désaffection du public, mais à une indifférence des médias à son égard. Ce creux de la vague qui atteint moralement Frédéric François a une conséquence psychosomatique : il est sujet à de graves crises de spasmophilie qui ne s’espacent que lorsque le succès est de nouveau au rendez-vous. Celui-ci est dû aux radios libres, qui viennent de naître, et qui diffusent à tour de bras le titre Adios Amor (1982) lequel est l’adaptation par le parolier Michel Jourdan d’une chanson allemande. 500 000 exemplaires du 45-tours s’arrachent en quelques semaines. Ce retour en grâce lui permet de mettre sur pied un nouveau tour de chant, qu’il part rôder en Haïti, où il chante pour la première fois. En 1983, il rejoint Trema, la maison de disques de Michel Sardou et Enrico Macias. Jusque là, Frédéric François a surtout été un vendeur de 45-tours. En 1984, il teste sa popularité en sortant son premier album, Mon cœur te dit je t’aime, qui est trois fois Album d’or (300 000 ex.). La naissance cette même année du Top 50 marque un tournant décisif dans la carrière de Frédéric François puisque pour la première fois dans l’histoire du disque, les chanteurs sont classés grâce à leur vente réelle et non à partir de prétendus classements plus ou moins subjectifs. Seuls les chiffres parlent. A partir de cette date Frédéric François est jugé à sa juste valeur. Pourtant, à Paris, le showbiz est encore réticent. Il a 34 ans quand il passe pour la première fois à l’Olympia grâce à son imprésario Moïse Benitah qui a su convaincre Jean-Michel Boris et Paulette Coquatrix. Il affiche complet. Et l’engouement pour sa nouvelle chanson Je t’aime à l’italienne est tel que son nom s’affiche en lettres rouges encore une fois l’année suivante (1985) sur le fronton du grand music hall de la rive droite. Le 14 avril 1987 décède celui qui lui a donné l’envie de devenir chanteur et l’artisan de sa réussite : son père Peppino Barracato. Le succès incroyable de son nouvel album "Une nuit ne suffit pas" (première collaboration avec une parolière, Michaele) et la préparation de son troisième Olympia en 1988 lui permettent de se plonger dans le travail et faire face à cette tragique disparition. A l’occasion de ce passage, il se fixe une règle : être sur la scène de l’Olympia tous les deux ans. En 1989, il chante dans vingt-cinq villes au Canada et fait franchir une étape supplémentaire à sa carrière en partant à la conquête des Etats-Unis (avril 89) : après Miami, c’est New York où il donne cinq représentations dans trois salles différentes : le Brooklyn College, le Queens College et la Townhall Foundation.

Les années 90-99[modifier | modifier le code]

Pendant trois semaines, du 1er mars au 18 mars 1990, Frédéric François est à l’affiche de l’Olympia. Le premier soir, en sortant de scène, il apprend que son quatrième enfant, Victoria, vient de naître alors qu’il était en train d’interpréter la dernière chanson de son récital, Je t’aime à l’italienne. Deux ans plus tard, c’est durant tout un mois qu’il occupe la scène du grand music-hall de la rive droite. Très rares sont les chanteurs qui ont ce privilège. Ce sera d’ailleurs la prestation la plus longue de sa carrière. En 1993, il quitte Trema pour créer sa propre maison de production, MBM, afin d’acquérir une totale liberté de création et signe un contrat avec BMG pour la distribution. Il sort le dernier 45-tours vinyle de sa carrière, L’amour c’est la musique. Puis son premier CD intitulé Tzigane. Le 20 décembre 1996, il est reçu en audience privée par le pape Jean-Paul II à Rome, et chante pour la première fois en Italie, en l’honneur du Saint-Père, accompagné par 70 musiciens et les chœurs de l’opéra de Rome. D’autres invités prestigieux sont au programme : Dionne Warwick, Nathalie Cole, Laura Pausini, Los del Rio. Sa mère, qu’il a toujours admirée, s’éteint le 17 août 1997. Frédéric François lui dédie son huitième Olympia en mars 1998, suivi d’une tournée monumentale qui draine plus de 300 000 spectateurs. Frédéric sait qu’il va chanter pour la première fois de sa vie – le concert est prévu pour le 30 mai 1999 - dans son village natal de Lercara Friddi, en Sicile. C’est pourquoi il enregistre quelques mois avant cet évènement un album de standards italiens (Volare, Come Prima, Ciao Ciao Bambina) intitulé Les plus grandes mélodies italiennes. C’est à ses yeux comme un retour aux sources et une manière de célébrer ses trente ans de carrière.

Les années 00-09[modifier | modifier le code]

Frédéric François aborde le XXIème siècle en publiant son premier livre, Ma vie (éd. Hors Collection) avec la collaboration du journaliste Serge Igor, où il se raconte comme il ne l’a jamais fait, et où il ouvre pour la première fois ses archives de photos personnelles. Sa tournée en 2002-2003 est marquée par une nouvelle performance : il donne plus de 100 représentations consécutives de son tour de chant en France, Belgique et Suisse. Et lui qu’on a souvent comparé à un « Tino Rossi d’aujourd’hui », à cause du timbre unique de sa voix mais aussi de son comportement sur scène et ses ritournelles à succès, décide de rendre hommage au grand Tino en reprenant en 2003 ses principaux succès : Méditerranée, Marinella, Ave Maria, Petit Papa Noël. En 2004, lors de son onzième Olympia, Frédéric François chante pour la première fois de sa carrière en anglais une reprise d’Elvis Presley Love me tender. Le public ne s’y attend pas et lui fait une ovation. En 2005, cela fait trois ans qu’il n’a pas enregistré de chansons nouvelles et ses fans s’impatientent. Le CD qui sort enfin avec 15 chansons, dont Et si on parlait d’amour, prouve qu’il ne semble pas souffrir du nouveau phénomène qui commence à faire des ravages : le téléchargement de chansons sur internet. Ce sont 200 000 exemplaires de son album qui s’écoulent en quelques semaines. Au mois d’octobre 2005, il se dévoile encore un peu plus dans un second ouvrage Autobiographie d’un Sicilien (éd. Ramsay) d’où ressort sa personnalité chaleureuse et attentive aux autres, celle d’un homme fier de ses idéaux, qui se bat jour après jour pour défendre des valeurs qui rendent la vie plus généreuse. C’est aussi cette année-là que certaines de ses admiratrices commencent à lui donner un autre surnom que le désoramais célèbre « Frédo ». Elle le baptisent « La voix de l’amour » (The voice of love).

Ce qui différencie un simple chanteur d’une star, c’est qu’il n’hésite pas à faire partager à son public sa vie privée. Frédéric François fait partie de la seconde catégorie. C’est pourquoi l’album qui est commercialisé le 14 juin 2006 intitulé Mes Préférences est emblématique puisqu’il égrène les grandes dates de sa carrière et de sa vie familiale : la chanson interprétée pour la première fois en public à l’âge de dix ans O Sole Mio ; son premier enregistrement Petite fille ; son premier grand succès Laisse-moi vivre ma vie ; la chanson écrite en l’honneur de sa mère de son vivant Mamina (« Ma petite maman » en sicilien) ; la déclaration qu’il voue à sa petite dernière Victoria, Fou d’elle ; le titre qu’il a composé pour le sixième anniversaire de la mort de son père, Le Strapontin de papa.

Frédéric François mesure sa chance d’être toujours présent dans le paysage du show-business et dit, à un an de distance, deux fois Merci la vie ! La première le 22 octobre 2007 avec son CD intitulé précisément Merci la vie !, et la seconde fois le 22 octobre 2008 avec la parution du livre de photos qui lui est consacré avec plus de 300 clichés signés Patrick Carpentier, Merci la vie ! aux éditions Du Rocher). Ce qui n’empêche pas la vie de lui jouer un bien mauvais tour : il s’effondre le 26 octobre 2008 avant son concert au Forum de Liège, terrassé par un abus de cortisone. Comme il le confie à Match-Belgique daté du 4 décembre 2008 : Alors que j’étais en tournée, j’ai voulu me soigner tout seul d’une laryngite et je suis devenu aphone. Pour retrouver ma voix, j’ai pris des corticoïdes. Devenant de plus en plus souvent aphone, j’ai pris de plus en plus fréquemment de la cortisone. Mon corps a dit stop ! Frédéric François est hospitalisé deux fois au CHU de Liège. Il y fait un premier séjour durant pratiquement un mois du 28 novembre au 22 décembre 2008. Et un second de quinze jours au mois de févier 2009. Alors qu’il est sur son lit d’hôpital sortent l’album live, puis la version DVD de Tour 2008-Frédéric François-de l’Olympia à Forest National, qui mêlent habilement ses prestations sur la grande scène parisienne et sur celle de Bruxelles.

Les médecins lui préconisent un repos complet. Il arrête sa carrière pendant un an. Il rechante pour la première fois en public, à titre exceptionnel, lors de l’émission Télévie sur la chaîne de télévision belge RTL-TVI pour la recherche contre le cancer. On le voit interpréter avec sa fille Victoria Somethin’ Stupid de Frank Sinatra, un duo déjà créé ensemble en mars 2008 sur la scène de l’Olympia le jour des 18 ans de sa fille. Il est prévu qu’il reprenne ses activités le 31 octobre 2009 en redémarrant sa tournée là où, à bout de forces, il l’avait laissée : sur la scène du Forum de Liège. Le chanteur semble faire totalement confiance à sa santé retrouvée puisqu’on sait qu’il sera sur de nouveau sur la scène de l’Olympia au mois de février 2011 : sa société de production ayant déjà réservé la salle…

Principaux succès[modifier | modifier le code]

  • 1971: Je n’ai jamais aimé comme je t’aime, Vogue
  • 1972: Je voudrais dormir près de toi, Vogue
  • 1972: Laisse-moi vivre ma vie, Vogue
  • 1973: Viens te perdre dans mes bras, Vogue
  • 1975: Chicago, Vogue
  • 1984: On s’embrasse, on oublie tout, Vogue
  • 1984: Mon cœur te dit je t’aime, Trema
  • 1985: Je t’aime à l’italienne, Trema
  • 1987: Une nuit ne suffit pas, Trema
  • 1988: L’amour s’en va l’amour revient, Trema
  • 1989: Qui de nous deux, Trema
  • 1990: Est-ce que tu es seule ce soir, Trema
  • 1993: Tzigane, MBM-BMG
  • 1995: Les Italos-Américains, MBM-BMG
  • 1997: L’amour fou, MBM-BMG
  • 1997: Je ne t’oublie pas, MBM-BMG
  • 2001: Un slow pour s’aimer, MBM-BMG
  • 2005: Et si l’on parlait d’amour, MBM-BMG
  • 2007: Merci la vie, MBM-Sony/BMG

Discographie[modifier | modifier le code]

45-tours[modifier | modifier le code]

  • 1966: Petite fille, Polydor
  • 1969: Sylvie, Barclay
  • 1970: La nuit n’a pas de couleur, Barclay
  • 1970: Marian, Barclay
  • 1970: Triste Matin, Barclay
  • 1970: Mini maxi Dolly, Barclay
  • 1971: Jean, AZ
  • 1971: Mini maxi Dolly, AZ
  • 1971: Shabala, AZ
  • 1971: I love ou, je t’aime, AZ
  • 1971: I love you je t’aime, Ekipo-Espagne
  • 1971: I love you, je t’aime, Vogue-Belgique
  • 1971: Shabala, Vogue-Belgique
  • 1971: Je n’ai jamais aimé comme je t’aime, Vogue
  • 1971: Ma chance c’est de t’avoir, Vogue-Belgique
  • 1972: Shabala, Ekipo-Espagne
  • 1972: Je voudrais dormir près de toi, Vogue
  • 1972: Je voudrais dormir près de toi, Vogue-Japon
  • 1972: Laisse-moi vivre ma vie, Vogue
  • 1972: Laisse-moi vivre ma vie, Vogue-Portugal
  • 1972: Laisse-moi vivre ma vie, Vogue-Japon
  • 1973: Quand vient le soir on se retrouve, Vogue
  • 1973: Quand vient le soir on se retrouve, Vogue-Portugal
  • 1973: Pour toi, Vogue
  • 1973: Un chant d’amour, un chant d’été, Vogue
  • 1973: Un chant d’amour, un chant d’été, Vogue-Japon
  • 1973: Laisse-moi vivre ma vie, Vogue-Italie
  • 1973: Viens te perdre dans mes bras, Vogue
  • 1973: Viens te perdre dans mes bras, Vogue-Portugal
  • 1974: N’oublie jamais (+ Si je te demande) Vogue
  • 1974: N’oublie jamais (+ Tu veux rester libre) Alvaroda-Portugal
  • 1974: Il est déjà trop tard, Vogue
  • 1974: Tant que je vivrai, Vogue
  • 1975: Mal tu me fais mal, Vogue
  • 1975: Maintenant que tu es loin de moi, Vogue
  • 1975: Chicago (+ Comment veux-tu que je t’oublie), Vogue
  • 1975: C’est Noël (+ C’est Noël avec la chorale), Vogue-Belgique
  • 1975: Chicago (+ C’est ma faute), Ariola
  • 1976: Baby dollar, Vogue
  • 1976: Fanny Fanny, Vogue
  • 1976: San Francisco, Vogue
  • 1976: San Francisco, Vogue-Japon
  • 1976: C’est Noël (+ C’est ma faute), Vogue
  • 1977: On comprend toujours quand c’est trop tard, Vogue
  • 1977: De Venise à Capri, Vogue
  • 1977: Belle, tu es belle (+ Valentino), Vogue
  • 1978: Sois romantique, Vogue
  • 1978: Au dancing de mon cœur, Vogue
  • 1978: Giorgia, Vogue
  • 1979: Un amour d’aujourd’hui, Vogue
  • 1979: Via Italia (+ Seul), Vogue
  • 1980: Via Italia (+ N’oublie jamais nous deux), Vogue
  • 1980: Qui t’a dit qu’en ce temps là, Vogue
  • 1980: Je rêve sur mon piano, Vogue
  • 1980: Je rêve sur mon piano, Vogue-Belgique
  • 1981: Je veux chanter la nostalgie, Vogue
  • 1981: Douce Douce, Vogue
  • 1982: On s’aimera toute la vie (duo avec Gloria), Vogue
  • 1982: Adios amor (+ Nous étions des amis), Vogue
  • 1982: Adios amor (+ I love you, je t’aime, en espagnol) Vogue
  • 1982: Je n’ai jamais aimé comme je t’aime, Ekipo-Espagne
  • 1982: Tu veux rester libre, Vogue-Japon
  • 1983: Aimer, Vogue
  • 1984: On s’embrasse, on oublie tout, Vogue
  • 1984: Mon cœur te dit je t’aime, Trema
  • 1985: Une femme pour toute la vie, Trema
  • 1985: Je t’aime à l’italienne, Trema
  • 1986: Quand papa chantait, Trema
  • 1986: L’aimer encore, Trema
  • 1987: Nina Ninouschka, Trema
  • 1987: Une nuit ne suffit pas, Trema
  • 1988: L’amour s’en va l’amour revient, Trema
  • 1989: Une simple histoire d’amour, Trema
  • 1989: Qui de nous deux, Trema
  • 1990: C’est toi qui pars, Trema
  • 1990: Est-ce que tu es seule ce soir, Trema
  • 1991: Je me battrai pour elle, Trema
  • 1992: Je ne te suffis pas, Trema
  • 1992: Bleu méditerranée, Trema
  • 1992: Encore une nuit sans toi, Trema
  • 1993: L’amour c’est la musique, MBM-BMG

Singles laser[modifier | modifier le code]

  • 1993: Tzigane, MBM-BMG
  • 1993: Si tu t’en vas, MBM-BMG
  • 1994: Fou d’elle (Live Olympia 94), MBM-BMG
  • 1995: Les Italo-Américains, MBM-BMG
  • 1995: En plein soleil, MBM-BMG
  • 1995: Y a-t-il quelqu’un ?, MBM-BMG
  • 1995: O Sole mio, MBM-BMG
  • 1996: Luna Rossa (Live Olympia 96), MBM-BMG
  • 1997: L’amour fou, MBM-BMG
  • 1997: Je ne t’oublie pas, MBM-BMG
  • 1997: Chiquita, MBM-BMG
  • 1998: Je veux tout, MBM-BMG
  • 1999: Volare, MBM-BMG

33-tours[modifier | modifier le code]

  • 1971: I love you, je t’aime, Vogue
  • 1971: I love you, je t’aime, Vogue-Londres
  • 1972: Je voudrais dormir près de toi, Vogue
  • 1972: Je voudrais dormir près de toi, Vogue-Belgique
  • 1972: Je voudrais dormir près de toi, Vogue-Espagne
  • 1972: Je voudrais dormir près de toi, Vogue-Argentine
  • 1972: Laisse-moi vivre ma vie, Vogue
  • 1973: Viens te perdre dans mes bras, Vogue
  • 1973: Ma vie en musique (version instrumentale, vol 1), Vogue
  • 1973: 12 premiers succès de Frédéric François, Vogue-Japon
  • 1974: Tant que je vivrai, Vogue
  • 1974: Tant que je vivrai, Vogue-Japon
  • 1974: Viens te perdre dans mes bras, Vogue-Japon
  • 1975: Chicago, Vogue
  • 1976: San Francisco, Vogue
  • 1976: Ma vie en musique, Vogue-Argentine
  • 1977: Belle tu es belle, Vogue
  • 1977: Laisse-moi vivre ma vie, Vogue-Japon
  • 1978: Giorgia, Vogue
  • 1979: Giorgia, Vogue-Argentine
  • 1980: Qui t’a dit qu’en ce temps là, Vogue
  • 1981: Je veux chanter la nostalgie, Vogue
  • 1981: Un chant d’amour un chant d’été, Vogue-Japon
  • 1982: Adios amor, Vogue
  • 1983: Aimer, Vogue
  • 1984: Mon cœur te dit je t’aime, Trema
  • 1985: Je t’aime à l’italienne, Trema
  • 1986: L’aimer encore, Trema
  • 1988: Une nuit ne suffit pas, Trema
  • 1988: Live de l’Olympia, Trema
  • 1989: L’amour s’en va, l’amour revient, Trema
  • 1990: Qui de nous deux, Trema
  • 1990: Olympia 90, Trema
  • 1991: Est-ce que tu es seule ce soir, Trema
  • 1992: Je ne te suffis pas, Trema

Albums laser[modifier | modifier le code]

  • 1990: "Olympia 90", Trema
  • 1991: "Est-ce que tu es seule ce soir", Trema
  • 1992: "Je ne te suffis pas", Trema
  • 1993: "Tzigane", MBM-BMG
  • 1994: "Les chansons de mon cœur", MBM-BMG
  • 1994: "Live Olympia 94", MBM-BMG
  • 1995: "Les Italo-Américains", MBM-BMG
  • 1995: "Les plus grandes chansons napolitaines", MBM-BMG
  • 1996: "Album d’or", MBM-BMG
  • 1996: "Live Olympia 96", MBM-BMG
  • 1997: "Les chansons de mon cœur vol 2", MBM-BMG
  • 1997: "Je ne t’oublie pas", MBM-BMG
  • 1998: "Live Olympia 98", MBM-BMG
  • 1998: "Best of de mes Olympia", MBM-BMG
  • 1999: "Les plus grandes mélodies italiennes", MBM-BMG
  • 1999: "Frédéric François" « Le collector », MBM-BMG
  • 2000: "Olympia 2000", MBM-BMG
  • 2001: "Un slow pour s’aimer", MBM-BMG
  • 2001: "60 chansons" 3 CD, MBM-BMG
  • 2001: "L’essentiel", MBM-BMG
  • 2002: "Frédéric François" chante Noël, MBM-BMG
  • 2003: "Olympia 2002" spectacle intégral, MBM-BMG
  • 2003: "Les romances" de toujours, MBM-BMG
  • 2004: "30 chansons" de légende, MBM-BMG
  • 2004: "Un été d’amour", MBM-BMG
  • 2005: "Bailamos", MBM/SONY-BMG
  • 2005: "Et si l’on parlait d’amour", MBM/SONY-BMG
  • 2005: "Frédéric François à l’Olympia", MBM/SONY-BMG
  • 2006: "Les chansons mythiques des années 70", MBM/SONY-BMG
  • 2006: "Les indispensables", MBM/SONY-BMG
  • 2006: "Mes préférences", MBM/SONY-BMG
  • 2007: "Pour toi maman", MBM/SONY-BMG
  • 2007: "Une vie d’amour", MBM/SONY-BMG
  • 2007: "Merci la vie", MBM/SONY-BMG
  • 2008: "20 ans d’Olympia", MBM/SONY-BMG
  • 2008: "Tour 2008 de l’Olympia à Forest National", MBM/SONY-BMG

Audiovisuel[modifier | modifier le code]

C’est au cours de l’été 1969 que l’on entend pour la première fois Frédéric François chanter à la radio : sur la station belge RTBF. Il interpréte Sylvie. Il participe en tant qu’invité cette fois à sa première émission de radio quelques semaines plus tard sur cette même antenne.

En France, en 1970, c’est Europe N°1 qui diffuse pour la première fois une chanson de Frédéric François, Jean, qui lui vaut d’être pour la première fois classé dans un hit parade : celui de la station. Au second semestre 1971, Je n’ai jamais aimé comme je t’aime passe pour la première fois à la radio dans l’émission « Formule J » de la station belge, RTBF. Cette chanson demeure à la première place pendant treize semaines. Les Français du Nord-Pas-de-Calais qui écoutent énormément les radios émettant de Belgique, ne trouvent pas ce 45-tours chez leurs disquaires, car il n’est pas distribué en France, et traversent la frontière pour l’acheter dans les magasins de disques belges. Il participe à sa première émission de radio en France en 1972 sur Europe N°1, dans « 5, 6, 7 » présentée par Jacques Ourévitch, au moment de la sortie de Je voudrais dormir près de toi. Dans le même studio, on note aussi la présence de Michel Berger et Michel Jonasz.qui débutent.

Sa première émission de télévision est diffusée en 1972 sur la seule chaîne française de l’époque, l’ORTF. Présentée par Guy Lux, elle est retransmise en direct de la fête du petit vin blanc à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Il est juché sur un char en compagnie de Mike Brant, et tous les deux sont promenés dans toutes les rues de la ville ! La même année, il participe à sa seconde émission de télévision : « Midi-Première » animée par Danièle Gilbert et Jacques Martin. Il y rencontre pour la première fois son compatriote italo-sicilo-belge, Salvatore Adamo qui est déjà une grande vedette. Une amitié indestructible naît entre eux ce jour-là.

En 1973, le présentateur Christian Morin sur Europe N°1 est le premier à utiliser le diminutif « Frédo » pour le désigner, au cours d’une émission appelée « Le hit parade » où il a été invité pour récompenser d’un cadeau le millionième acheteur de son dernier 45-tours "Laisse-moi vivre ma vie".

Au mois de décembre 1974, Frédéric chante en direct sur RTL : il n’est pas dans le grand studio, mais dans l’église du Chesnay dans les Yvelines devant deux cents enfants et leurs parents. Le bénéfice de la quête est distribué aux enfants handicapés de Garches (Hauts-de-Seine) et aux enfants sans père de la fondation Le Nid de la ville d’Antony (Hauts-de-Seine). Au début de l’année 1975, dans l’émission « Samedi est à vous » présentée par Bernard Golay sur la première chaîne de l’ORTF, il est classé premier ex-aequo, avec Mike Brant, à la question Quel chanteur préférez-vous ? posée aux téléspectateurs.

De 1975 à 1979, il fait les grandes heures de l’émission « Ring-Parade » sur Antenne 2 présentée par Guy Lux et Jean-Pierre Foucault. La radio est déterminante dans la carrière de Frédéric François, puisque c’est grâce aux radios libres qu’il renoue avec le succès, alors qu’elles viennent de naître, en diffusant abondamment Adios Amor en 1982. Ce qui le fait sortir de trois longues années de traversée du désert.

De 1983 à 1998, il est de nombreuses fois l’invité de « l’Ecole des Fans » de Jacques Martin dans le cadre de son émission » Dimanche Martin ».

A partir de 1984, Pascal Sevran fait régulièrement appel à lui dans « La Chance aux Chansons ». En 1995, il est l’invité principal de son émission pendant toute une semaine à l’occasion de la sortie de son second album Les Italos-Américains.

En 1988, il répond présent au lancement de la toute nouvelle émission de la chaîne belge RTL-TVI, « Télévie », qui récolte des dons pour la leucémie. Il mettra un point d’honneur à y participer chaque année jusqu’à aujourd’hui. En France, au cours d’un « Sacré Soirée » de Jean-Pierre Foucault en 1988, son fils Anthony lui fait la surprise d’interpréter Chicago accompagné par sa sœur Gloria (guitare) et son frère Vincent (piano). Le 17 décembre 1988, Patrick Sabatier lui consacre un « Avis de Recherche » sur TF1. Lui et ses sept frères et sœurs sont pour la première fois réunis sur un plateau de télévision. Sa femme Monique n’a chanté qu’une seule fois en public, lors d’un « Sacrée Soirée », pour la Saint-Valentin le 14 février 1991, où elle interprète en duo avec lui Mon cœur te dit je t’aime.

Le 12 avril 1991, « Tous à la Une » lui demande d’être son rédacteur en chef exceptionnel sur TF1. Frédéric Mitterrand lui consacre son « C’est notre vie » le 17 juin 1994, durant lequel il rencontre la comédienne qui l’a fait rêver durant sa jeunesse : Gina Lollobrigida. Il improvise à la guitare Le Chaland qui passe en italien, car il sait que c’est l’une des chansons préférées de l’actrice et qu’elle a servi de leitmotiv à plusieurs films cultes en Italie.

Le 25 avril 2009, il est le parrain d’une nouvelle émission sur la chaîne belge RTL-TVI intitulée « Au cœur de Télévie » pour mieux faire comprendre grâce à des reportages et des interviews ce fléau qu’est le cancer. Le même jour, sur la même chaîne, il est sur le plateau comme chaque année du « Télévie » pour la recherche sur toutes les formes de cancer. C’est au cours de cette soirée qu’il rechante pour la première fois, après avoir cessé toute activité pendant six mois.

En France, alors qu’il n’est pas réapparu en public depuis son concert du 17 octobre 2008 au Micropolis de Besançon, il tient à montrer aux téléspectateurs qu’il va mieux en leur faisant la surprise d’apparaître le 14 mai 2009 dans l’émission de Sophie Davant, « C’est au programme », sur France 2. A la radio, il ne sort qu’une seule fois de son silence, à la demande de Dave qui présente tout l’été un Top 50 new look sur Europe 1. La séquence est diffusée le 17 août 2009.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 2000: - "Ma Vie aux éditions Hors Collection" (en collaboration avec Serge Igor).
  • 2005: - "Autobiographie d’un sicilien" aux éditions Ramsay.
  • 2008: - "Merci la vie !" aux éditions Du Rocher (en collaboration avec le photographe Patrick Carpentier).

Décorations[modifier | modifier le code]

  • 1999: - Chevalier des Arts et des Lettres de l’Ordre de Léopold II, des mains du Ministre de la culture belge, Pierre Hazette.
  • 2009: - Commandeur de l’Ordre du Mérite de la République Italienne(Commendatore dell’Ordine al Merito della Republica Italiana) des mains du Consul d’Italie à Liège, avec approbation du Président du Conseil Italien Sylvio Berlusconi. Cette distinction lui est remise devant 10 000 personnes à Blégny-Mine, la seule mine-musée de Belgique. Premier artiste italien issu de l’immigration à recevoir cette récompense.