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Jean-Pierre Petit est un économiste Français né le 8 septembre 1959. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages traitant de la finance de marché. Il a notamment développé l'idée que l'économie de bulle est consubstantielle de l'économie capitaliste. Selon lui, les bulles économiques, (phénomène par lequel un niveau de prix d'échanges sur un marché est excessif par rapport à la valeur financière intrinsèque des biens ou actifs échangés) sont un élément régulateur essentiel du capitalisme.

Diplômé de Sciences Po Paris, titulaire d’un DEA d’économie internationale et d’une maîtrise en droit[1], il a été élu 6 fois consécutivement (entre 2002 et 2007) meilleur économiste de marché lors des Grands prix de l’analyse financière organisés par Extel-Agefi en France[2].

Il a également reçu le Grand Prix Turgot du meilleur livre d'économie financière[3]. Depuis 2009, il est président de la société de conseil en stratégie d'investissement Les Cahiers Verts de l'Economie[4].


Théorie de la bulle immobilière[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Petit définit une bulle immobilière comme l'augmentation beaucoup plus rapide des prix de l'immobilier comparativement aux revenus des ménages. La bulle s'entretient par la croyance que les prix vont continuer indéfiniment à monter. La crise déflationniste qui suit l'éclatement de la bulle est par ailleurs d'autant plus longue que la correction des prix a été retardée[5].

Selon Jean-Pierre Petit, la hausse artificielle et quasi-permanente des prix de l'immobilier est directement liée à la baisse des taux d'intérêts, l'allongement des durées de prêt et l'assouplissement des conditions d'endettement. Tous ces facteurs sont directement liés à des politiques publiques qui cherchent à se financer en favorisant des bulles obligataires. En effet lorsqu'une bulle immobilière se dégonfle, c'est-à-dire lorsque les prix chutent radicalement et brutalement, l'Etat cherche souvent à "reflater les actifs"[6], c'est-à-dire à faire remonter les prix de l'immobilier de façon artificielle. Pour cela, l'Etat doit mettre beaucoup d'argent dans l'économie à l'aide de ses banques centrales et s'endette ainsi lui-même, favorisant donc une bulle obligataire, c'est-à-dire la hausse de ses propres intérêts d'emprunts sur les marchés financiers[7].

En somme, selon Jean-Pierre Petit, l'Etat favoriserait une croissance illusoire par la création de rentes pour les particuliers, les banques et les professionnels de l'immobilier, en faisant monter artificiellement les prix de l'immobilier, alors même que cela aurait pour conséquence de faire augmenter la dette publique. Les prix de l'immobilier étant alors artificiels et déconnectés de la valeur réelle des biens - comme dans toute bulle - ils finissent par chuter drastiquement lors de l'éclatement de la bulle, emportant le reste de l'économie avec eux dans une crise déflationniste.

Les possédants seraient donc au final les grands perdants d'un jeu auquel ils croyaient gagner et par lequel l'Etat s'endetterait pour achèter la paix sociale[8], favorisant par là d'une part de grave crises qui ont lieu de façon cyclique ainsi que des rentes temporaires, non-productives et artificielles[9].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Petit Appel et Xavier Denis-Judicis, Les privatisations, Montchrestien, (ISBN 2707610437)[10]
  • Jean-Pierre Petit Appel et Philippe D'Arvisenet, Echanges et finance internationale , Les enjeux, Banque, (ISBN 2863252364)[11]
  • Jean-Pierre Petit et Philippe D'Arvisenet, Economie internationale, Dunod, (ISBN 2100047701)[12]
  • Jean-Pierre Petit, La bourse, rupture et renouveau, Odile Jacob, (ISBN 9782738113382)[13]
  • Jean-Pierre Petit et Christian de Perthuis, La finance, autrement, Dalloz, (ISBN 2247060595)[14]

Présence dans les médias audiovisuels[modifier | modifier le code]


Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]