Aller au contenu

Utilisateur:Charitybernhard/Géologie du Québec

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bouclier Canadien[modifier | modifier le code]

les roches précambriennes du Bouclier canadien forment plus de 90 % du territoire[1].

Cet immense plateau forme la presque totalité du territoire québécois au nord du fleuve Saint-Laurent, à l'exception d'une mince bande de territoire à l'extrémité nord, les basses-terres de l'Arctique qui ceinturent la baie d'Hudson.

La moitié de la douzaine de provinces géologiques du Bouclier canadien sont représentées dans la géologie québécoise.

Il y a d'abord la province du Supérieur, dont la datation fait remonter sa création à l'Archéen supérieur (de 2,5 à 2,85 milliards d'années). Cette région d'une superficie de 2 000 000 km2, dont 600 000 km2 au Québec, est renommée pour ses gisements de cuivre, de nickel, de fer et d'argent[1].

Les régions de l'Abitibi et du Pontiac sont deux exemples représentatifs de cette formation géologique.


Les deux régions portent les marques de leur rencontre avec les régions plus au sud.


Les roches volcaniques de ces deux régions « ne représentent plus que des restes médiocres de fonds marins juxtaposés »[2]

le long de failles ou de discordances, écrivent Michel Hocq et Pierre Verpaelst, dans une monographie consacrée à la géologie québécoise publiée par le gouvernement du Québec en 1994.

La plus jeune province précambrienne, dite de Grenville — du nom d'une municipalité des Laurentides, dans le sud-ouest du Québec —, est venue s'ajouter au noyau du craton nord-américain il y a un milliard d'années.


Le Grenville traverse le Québec du nord-est au sud-ouest et se poursuit jusqu'au sud-est des États-Unis[3]. Cette région, qui s'étend sur 600 000 km2 au Québec, est reconnue pour ses gisements de fer-titane, de minéraux industriels comme le silice, le graphite, les silicates d'alumine et ses pierres de taille, dont le granite[4].

Appalaches[modifier | modifier le code]

On retrouve des roches sédimentaires paléozoïques au sud du fleuve[5], qui forment un arc de cercle se terminant avec l'imposante péninsule gaspésienne, et constituent un maillon des Appalaches, qui s'étend sur plus de 2 500 km, de Terre-Neuve à l'Alabama[6].

Les Appalaches ont été formées au cours de trois phases orogéniques — les orogénèses taconienne, acadienne et alléghanienne —, sur une période d'environ 200 millions d'années, du Cambrien au Dévonien. Elles résultent de la fracturation du supercontinent Gondwana, le long d'une grande zone de fracture ou rift qui a donné naissance à l'océan Iapetus, à la fin du Protérozoïque[7].

À l'est les monts Chic-Chocs occupent la majeure partie de la Gaspésie; son point culminant est le mont Jacques-Cartier (1 268 m[8]). Dans le sud, le mont Gosford, situé près de la frontière américaine, s'élève à 1 192 m[8].

Plate-forme du Saint-Laurent[modifier | modifier le code]

Enfin, il y a ce que le géographe Henri Dorion appelle « le jardin du Québec »[9], la plate-forme du Saint-Laurent, dont les basses terres ont été formées de sédiments apportés aussi récemment qu'à la fin de la glaciation wisconsinienne, il y a moins de 20 000 ans. Elle s'étend de Gatineau à La Malbaie et jusqu'à la faille Logan, dans une trajectoire en arc qui va du lac Champlain à l'Île aux Coudres, en passant par Saint-Hyacinthe et Québec[10].

Cette étroite bande de terre — qui a vu naître et croître la Nouvelle-France, aux XVIIe et XVIIIe siècles — forme une plaine propice à l'agriculture. Une série de collines d'origine plutonique, les Collines montérégiennes ont fait leur apparition au Crétacé. Alignées sur un axe est-ouest allant d'Oka à Mégantic, ces collines sont le résultat d'intrusions de magmas alcalin Page d'aide sur l'homonymies[11].

Mines au Québec[modifier | modifier le code]

Le Québec dispose d'un sous-sol riche en minéraux.

Voir aussi (à chaque article référé à l'article principal)

  1. a et b Hocq, Michel, coord. (1994). Géologie du Québec. Québec : Publications du Québec. p. 3.
  2. Hocq, Michel et Pierre Verpaelst (1994). Les sous-provinces de l'Abitibi et du Pontiac, dans Hocq, Michel, coord. (1994). Géologie du Québec. Québec : Publications du Québec. p. 3.
  3. ibid, p. 5
  4. ibid, p. 6.
  5. Brisebois, Daniel et Joël Brun (1994). La plate-forme du Saint-Laurent et les Appalaches, in Hocq, Michel, coord. Géologie du Québec, op. cit., p. 95.
  6. ibid, p. 104.
  7. ibid, p. 113.
  8. a et b Canada. Statistique Canada (2005, 2 février). Principales élévations selon la chaîne ou la région. Page consultée le 18 août 2007.
  9. Dorion et al. op. cit., p. 15.
  10. Brisebois, Daniel et Joël Brun (1994). op. cit., p. 100.
  11. ibid, p. 110.