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Le Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO)[modifier | modifier le code]

Présentation[modifier | modifier le code]

Le Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO) est un réseau international d’associations, actives au Maghreb, dédié à la sauvegarde des oasis et à la promotion du développement durable de ce milieu naturel.

Il fut créé en novembre 2001 pour faire face à la dégradation croissante des oasis du Maghreb dénoncée par ses habitants. Tout au long de l’histoire, plusieurs changements et transformations socioculturelles ont affecté ces agrosystèmes spécifiques et ont provoqué de nombreux dysfonctionnements.[1]

Les oasis sont indispensables au développement des zones arides. Elles constituent un symbole d’adaptation et d’ingéniosité au service de la lutte contre la désertification. Le RADDO a pour objectif la sensibilisation de la communauté internationale à la situation des oasis et aux impacts actuels et futurs du changement climatique sur ces agrosystèmes. Lire le papier de position du RADDO sur les oasis face au changement climatique.

Les membres du RADDO[modifier | modifier le code]

Les points focaux sont :

  • L’ASOC (Association de Sauvegarde de l’Oasis de Chenini) en Tunisie
  • L’APEB (Association de Protection de l’Environnement de Beni Isguen) en Algérie
  • L’AOFEP (Association Oasis Ferkla pour l’Environnement et le Patrimoine) au Maroc.
  • L’association Tenmiya en Mauritanie

Depuis 2013, le RADDO s’est élargi à deux pays dans la frange sud du Sahara où il est représenté par deux associations référentes :

Le coordinateur du réseau est :

  • L’association française CARI (Centre d’Actions et de Réalisations Internationales).

Histoire[modifier | modifier le code]

En juin 2000, plusieurs associations oasiennes se réunirent à Chenini (Tunisie) à l’initiative du CARI et du CCFD. Le CARI avait préalablement réalisé un travail pour la sauvegarde de l’oasis de Chenini en 1998, ce qui avait facilité la création de l’ASOC, auparavant Club UNESCO.[2]

A l’occasion de cette rencontre, ont été esquissées les bases d’un réseau rassemblant des associations qui représentent la société civile des régions oasiennes de Tunisie, d’Algérie, du Maroc et de Mauritanie, ainsi que des associations internationales menant des actions de développement durable dans les régions concernées.

Ainsi, en novembre 2000, le forum Euromed de Marseille, qui réunissait les représentants de la majeure partie des associations oasiennes, donna lieu à la présentation du mouvement. De ces échanges ressortirent 3 nécessités : un lieu de concentration des savoir-faire et des connaissances, une coordination entre les porte-parole des oasis, des actions de développement durable dans les oasis.

Afin de renforcer la dynamique au niveau des oasis, une quinzaine d’associations intervenant dans le domaine du développement durable se sont rencontrées et ont échangé à Beni Isguen (Algérie), du 31 octobre au 3 novembre 2001. Cet évènement, où les ONG participantes décidèrent d’engager des actions concrètes pour la sauvegarde et le développement durable des oasis au Maghreb, marqua réellement la naissance du RADDO. En 2002, un colloque fut organisé au Maroc dans le but de définir un programme d’actions pour les oasis et de préparer la participation du RADDO au sommet de la Terre de Johannesburg. C’est ainsi que, pour porter la voix des oasiens, a été rédigé l’Appel des Oasis qui fut communiqué au sommet de Johannesburg par la délégation du RADDO. Cette Déclaration peut être consultée en français.

La même année, les représentants du RADDO participèrent au Forum Social Mondial de Porto Alegre, au Brésil. En août 2003, le RADDO fut présent à la 6e Conférence des Parties (COP) de la Convention des Nations-Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD), à Cuba. Depuis, le RADDO a participé à d’autres évènements internationaux tels que la 16e COP de la Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) en 2010 à Cancùn, le Forum Mondial de l’eau à Marseille en 2012 à travers l’espace Terres Arides et Oasis ou encore plus récemment à la Conférence des Nations unies sur le développement durable à Rio. A cette occasion, les oasis furent inscrites dans la déclaration finale.[3]

Objectifs et actions[modifier | modifier le code]

Le RADDO a pour objectifs[4] :

  • Promouvoir le développement durable et améliorer le bien-être social dans les oasis[5].
  • Sauvegarder les oasis et mettre en avant le patrimoine économique, écologique, culturel et social qu’elles constituent pour l’humanité[6].
  • Structurer la société civile des oasis pour renforcer le potentiel politique d’action collective[7]
  • Sensibilisation du grand public aux problématiques oasiennes[8].

Les activités du RADDO peuvent être rattachées à trois domaines distincts :

Suivi et influence des politiques[modifier | modifier le code]

  • Organisation de la société civile au niveau des oasis
  • Plaidoyer pour la prise en compte des spécificités oasiennes dans les politiques publiques[9]
  • Production de documents d’aide à la prise de décision
  • Représentation des oasis (au travers de représentants associatifs) sur la scène mondiale

Capitalisation et communication vis-à-vis des acteurs intervenant dans les oasis et du public en général[modifier | modifier le code]

  • Identification des acteurs
  • Collecte et analyse de bonnes pratiques
  • Diffusion d’informations sur les oasis
  • Création d’outils pédagogiques
  • Sensibilisation du public en général

Renforcement des capacités d’acteurs[modifier | modifier le code]

  • Professionnalisation des associations dans les oasis
  • Développement des échanges au sein de la société civile
  • Conseil et appui aux acteurs.

Programme[modifier | modifier le code]

Le Programme d’Actions Concertées des Oasis (PACO)[modifier | modifier le code]

Le PACO est le programme d’actions du RADDO et est issu de l’atelier préparatoire du sommet mondial de Johannesburg qui se déroula à Guelmim et à Thajhit (Maroc), du 15 au 19 juin 2002. Il s’agit d’un projet unissant divers acteurs associatifs ancrés dans l’environnement des oasis.

L’objectif général du RADDO est de promouvoir le développement durable des oasis en conservant et valorisant leur patrimoine naturel, économique, social et culturel.[10][11][12][13]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Mauritanie : Maghreb : « Menacées, les oasis sont en fait une partie de la solution face au changement climatique » », sur cridem.org (consulté le )
  2. « RADDO », sur cari.asso.free.fr (consulté le )
  3. (en) ong_admin, « [N/A] », sur prod1-afd-mig.integra.fr (consulté le )
  4. RADDO, « Terres et vies oasiennes au défi du changement climatique », Publication,‎ , p. 63 (lire en ligne)
  5. ong_admin, « L'AFD et les ONG », sur prod1-afd-mig.integra.fr (consulté le )
  6. Médiaterre - https://www.mediaterre.org/, « Compte-rendu: "oasis et sécurité alimentaire: quel rôle pour la société civile" - Médiaterre », sur www.mediaterre.org (consulté le )
  7. Médiaterre - https://www.mediaterre.org/, « Les problématiques de l'eau et du foncier dans les oasis - Médiaterre », sur www.mediaterre.org (consulté le )
  8. « http://www.sauvonsloasis.org/ », sur www.sauvonsloasis.org (consulté le )
  9. Médiaterre - https://www.mediaterre.org/, « "Oasis & zones arides", un espace dédié à la société civile lors de la CdP22 - Médiaterre », sur www.mediaterre.org (consulté le )
  10. « Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO) - LabOasis », LabOasis,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis », sur www.pseau.org (consulté le )
  12. « Préserver les semences paysannes de l'oasis | UNESCO », sur fr.unesco.org (consulté le )
  13. (en) Emilie Lavie et Anaïs Marshall, Oases and Globalization: Ruptures and Continuities, Springer, (ISBN 9783319507491, lire en ligne)