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Utopia 56
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Cadre
Forme juridique Association à but non lucratif
But Mobilisation pour les exilés
Zone d’influence France
Fondation
Fondation Décembre 2015
Identité
Siège Lorient
Président Gaël Manzi
Membres 12 000
Site web http://www.utopia56.com/fr

Utopia 56 est une association de loi 1901 d'aide aux migrants, aux réfugiés et aux exilés, aux demandeurs d'asile et aux étrangers en situation irrégulière ainsi qu'à toute personnes en détresse, grâce à la mobilisation citoyenne.

L'association a été fondée en décembre 2015, après que des Bretons se sont rendus dans la Jungle de Calais.[1]

D'après ses statuts, "l'association a pour objet de venir en aide aux migrants, aux réfugiés, aux exilés et aussi aux populations en détresse, aux victimes de catastrophes d'origine naturelle ou humaine, de situations de belligérance ou d'autres formes de violence, notamment en mobilisant et en organisant des équipes de bénévoles et en venant en appui à d'autres organisations humanitaires"[2].

Le siège de l'association est à Lorient et ses actions se déroulent dans les villes et régions de Calais, Lille, Paris, Rennes, Toulouse et Tours[3].

L'histoire[modifier | modifier le code]

Calais[modifier | modifier le code]

Les débuts à la Jungle de Calais (janvier 2016)[modifier | modifier le code]

A l’automne 2015, Yann Manzi, régisseur de camping dans le milieu des festivals, se fait interpeller par son fils. «Et toi, tu fais quoi ? » Quelques jours plus tard, Yann Manzi et son fils Gaël partent de Lorient en Bretagne voir d'eux mêmes la Jungle de Calais et y restent trois semaines. A leur retour, Yann Manzi interpelle ses amis à Quimper et Lorient sur le besoin de se mobiliser autour de l'accueil des réfugiés et de la crise dans la Jungle de Calais. En décembre 2015, l'association Utopia 56 est créée. [4]

Yann Manzi, cofondateur d'Utopia 56, dans la jungle de Calais en 2016

A Calais, un appartement est loué par l'association pour héberger les bénévoles de passage, qui viennent pour beaucoup de Bretagne. Une trentaine de membres se rassemblent.[5]

Dans la Jungle de Calais, la première mission menée par Utopia 56 est sanitaire. Les bénévoles s'occupent des douches, assurent des points d'eau, créent des toilettes et ramassent les déchets. L'idée est d'assurer des conditions dignes de vie pour les 6 000 réfugiés présents dans la Jungle[6]. En quelques semaines, la jungle est plus propre. Les bénévoles distribuent également des tentes, participent au tri des dons et construisent des cabanes pour les réfugiés.

Pendant et après le démantèlement de la Jungle (octobre 2016)[modifier | modifier le code]

En octobre 2016, la Jungle de Calais est démantelée. Une quinzaine de bénévoles de l'association est autorisée à rester dans la Jungle pendant le démantèlement pour surveiller, en lien avec le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) les conditions d’évacuation.[7] L'association Utopia 56 se donne ainsi une mission de veille citoyenne.[8]

Les 6 486 migrants recensés sont évacués dans des bus vers 450 Centres d'Accueil et d'Orientation (CAO) à travers la France. Des bénévoles Utopia 56 - venus faire du volontariat à Calais ou Grande-Synthe et de retour dans leur région - accueillent ces réfugiés en CAO, comme à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) ou à Pleyber-Christ (Finistère)[9].

Retour des réfugiés sur la Jungle de Calais (janvier 2017)[modifier | modifier le code]

Le 7 janvier 2017, les bénévoles d'Utopia 56 reprennent les maraudes à proximité de l'ancien emplacement de la Jungle de Calais. De plus en plus de réfugiés sont de retour, dont une centaine de mineurs. Ces mineurs se seraient échappés de leur Centre d'accueil et d'orientation pour les mineurs isolés (Caomi) dans lesquels ils avaient été placés à la suite de démantèlement d'octobre.[10] L'association dénonce une situation critique avec des mineurs à la rue qui tentent de passer en Angleterre la nuit.[11]

La gestion du camp de Grande-Synthe (mars à septembre 2016)[modifier | modifier le code]

Début 2016, dans le camp du Baroch à Grande-Synthe, à une quarantaine de kilomètres de Calais, près de 3 000 réfugiés survivent sur un terrain marécageux dans des conditions épouvantables. Les abris de fortune construits sont dangereux et insalubres. La mobilisation du secteur associatif permet d'apporter à ces réfugiés une aide pour faire face à ces conditions extrêmement rudes.

Construction au camp de la Linière à Grande-Synthe.

Le maire de Grande-Synthe, Damien Carême, construit en partenariat avec Médecins sans frontière le camp de la Linière. La gestion de ce premier camp humanitaire de France avec 1 500 réfugiés est confiée à Utopia 56. La jeune association bretonne est nouvelle dans le paysage de l'intervention humanitaire, mais l'expérience de Yann Manzi dans les festivals bretons lui apporte des compétences de gestions de foule et mouvements de personnes.[12] Quelque 120 personnes par jour sont nécessaires pour le bon fonctionnement du camp. La majorité des forces bénévoles est constituée des bénévoles Utopia 56.[13]

Utopia 56 gère le camp de la Linière avec 1 500 réfugiés venus de la jungle du Baroch de son ouverture - le 7 mars 2016 - jusqu'à mai 2016, date de reconnaissance du camp par l'Etat. A partir de juin 2016, l'Etat mandate l'association Afeji pour reprendre la gestion du camp. Utopia 56 restera présent avec jusqu'à une centaine de bénévoles par jour jusqu'à septembre 2016. A l'été 2016, elle prend la décision de se retirer face à la politique de restriction de l'accueil des réfugiés à l'entrée du camp.

L'intervention au centre humanitaire Nord à Paris (novembre 2016 à novembre 2017)[modifier | modifier le code]

En novembre 2016, le centre humanitaire Nord ouvre Porte de la Chapelle à Paris. Ce centre est géré par l'association Emmaüs Solidarité. Utopia 56 intervient pour la gestion de la file d'attente à l'entrée, ainsi que pour assurer la distribution de vêtements et de nourriture à l'intérieur du centre.[14] Les bénévoles aident également les réfugiés mineurs qui passent la nuit dehors en les plaçant à l'hôtel.[15] En septembre 2017, l'association quitte le centre humanitaire en dénonçant la politique « de tri et d’expulsion » menée par l’Etat[16][17][18].

L'association poursuit ses actions dans la rue et aux abords du centre humanitaire. Elle dénonce l'invisibilisation des personnes laissées à la rue[19] et les "opération de com" du gouvernement lors des mises à l'abri[20][21]. Ces mises à l'abri étant insuffisantes, des centaines de personnes continuent d'être à la rue à Paris[22].

Aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Des bénévoles venus à Calais et à Paris se sont mobilisés de retour dans leur ville. Des antennes Utopia 56 ont ouvert en 2016 à Lille, Rennes et Tours. Une sixième antenne, en partenariat avec Médecins sans Frontières[23], a ouvert à Toulouse en 2018, tournée vers l'hébergement des mineurs isolés[24].

Ces antennes organisent des maraudes et proposent des programmes d'hébergement solidaire.

Missions[modifier | modifier le code]

Maraudes[modifier | modifier le code]

De jour comme de nuit, les bénévoles de l'association organisent des maraudes. Ces maraudes consistent à distribuer des repas, des produits de première nécessité et essayer de proposer un logement d’urgence[25][26][27][28]. Au cours de ces maraudes, les bénévoles informent et orientent les personnes rencontrées sur les démarches de demande d'asile, d'hébergement et lieux pour se nourrir, se laver, se vêtir et se soigner.

Hébergement solidaire[modifier | modifier le code]

En 2017, face aux dizaines de familles à la rue à Paris, l'association lance son réseau d'hébergement solidaire[29]. En Ile-de-France, des particuliers peuvent accueillir chez eux une femme seule ou une famille qui s'apprête à dormir à la rue[30][31]. En 2018 et 2019, ce réseau d’hébergement solidaire a mis à l'abri entre 30 et 80 personnes par soir, soit entre 1 000 et 1 500 nuitées par mois[32].

Ce réseau d'hébergement est également ouvert aux mineurs isolés étrangers avant leur prise en charge par l'Aide sociale à l'enfance[33] en Bretagne[34], dans les Hauts-de-France, en Ile-de-France[35], en Indre-et-Loire[36] et en Occitanie, en partenariat avec Médecins sans Frontières[37]. L'association accompagne également ces jeunes dans leurs démarches administratifs et sociales et leur propose des activités culturelles et sportives.[38]

Plaidoyer[modifier | modifier le code]

Face à l'urgence du terrain, l'association mène des actions de plaidoyer.[39] Elle dénonce régulièrement des carences de l'Etat dans la prise en charge des exilés : les opérations sous-dimensionnées de mises à l'abri[40], les violences policières envers les exilés[41] et l'absence ou le manque de respect des droits fondamentaux.

Evacuations et mises à l'abri[modifier | modifier le code]

Des évacuations de campement ont régulièrement lieu. Utopia 56 y pointe le manque de places disponibles ou des procédures inadaptées à la situation des personnes à la rue, entraînant la plupart du temps un retour à la rue.[42] Ces évacuations à répétition sont quotidiennes à Calais.[43] A Paris, des familles se retrouvent ainsi régulièrement à la rue.[44]

Expulsions[modifier | modifier le code]

L'association se mobilise contre les expulsions d'étrangers en situation irrégulière.[45]

Prise en charge des mineurs isolés[modifier | modifier le code]

En 2019, le Conseil d'Etat ordonne au département d'Indre-et-Loire de mettre à l'abri trois mineurs isolés étrangers, sans solution d'hébergement, en attente de leur rendez-vous d'évaluation de minorité. Utopia 56 avaient dénoncé ces non prises en charge.[46] Toujours en 2019, le département d'Indre-et-Loire est condamné par le tribunal administratif d'Orléans, à nouveau pour mettre à l'abri un mineur isolé.

Règlement Dublin[modifier | modifier le code]

Les accords de Dublin imposent aux demandes d'asile de faire leur demande de l'asile dans leur premier pays européen. Un délai de 18 mois est imposé pour pouvoir déposer une demande d'asile en France pour une personne ayant en procédure Dublin. Ces personnes constituent la majeure partie des populations des campements, qui n'ont pas d'autre choix que de vivre à la rue[47].

Respect des CMA (Conditions matérielles d'accueil)[modifier | modifier le code]

L'association met en avant les suspensions abusives, arbitraires ou floues des CMA (Conditions matérielles d'accueil) qui privent les demandeurs d'asile d'un hébergement et d'une aide financière. [48]

Respect des droits fondamentaux[modifier | modifier le code]

En 2018, dix associations, dont Utopia 56[49], réclament devant le tribunal administratif de Lille un meilleur accès aux points d’eau à Calais.[50] Le Tribunal administratif a condamné l’Etat à installer de nouvelles latrines. L'association avait dénoncé déjà en 2017 les atteintes aux droits fondamentaux, dont l'accès à l'eau.[51]

En 2019, un rapport de Human Rights Observers, travaillant avec l'Organisation des Nations Unies, et signé par Utopia 56 reprend les dénonciations d'atteintes aux droits des personnes exilées à Calais. [52]

En 2019, l'association dénonce des arrêtés municipaux pris par la ville de Calais interdisant les distributions de repas dans la rue.[53] Ces arrêtés ont ensuite été cassés par le tribunal administratif de Lille.[54]

Violences policières[modifier | modifier le code]

En 2018, L’Auberge des migrants, Utopia 56, Help refugees et Refugee infobus saisissent le Défenseur des droits au sujet de violences policières à Calais. [55] Les expulsions régulières de campements informels sont dénoncés par les bénévoles de l'association.[56]

En 2019, Amnesty International publie un rapport "La solidarité prise pour cible : criminalisation et harcèlement des personnes qui défendent les droits des migrant•e•s et des réfugié•e•s dans le nord de la France", citant à plusieurs reprises ce précédent rapport : "dans le nord de la France, les autorités françaises harcèlent, tentent d'intimider et agressent violemment les personnes qui offrent une aide (aux migrants)", accuse l'ONG[57] [58] [59].

  1. « Politique migratoire : « On a monté un mur à la Trump » », sur Le Telegramme, (consulté le )
  2. « Qui sommes-nous ? | Utopia56 », sur www.utopia56.com (consulté le )
  3. « Devenir bénévole | Utopia56 », sur www.utopia56.com (consulté le )
  4. Gilles Fumey, « «Jungle» de Calais : lieu de nulle part », sur Libération.fr, (consulté le )
  5. « La folle année d’Utopia 56 et de ses bénévoles quimpérois auprès des migrants », sur Côté Quimper (consulté le )
  6. Gael BRI, « Utopia 56 : un an d’existence ! », (consulté le )
  7. « UTOPIA 56 : après la jungle, les bénévoles bretons restent mobilisés », sur France 3 Bretagne (consulté le )
  8. « Utopia56 | Mobilisation pour aider les migrants », sur www.utopia56.com (consulté le )
  9. « UTOPIA 56 : après la jungle, les bénévoles bretons restent mobilisés », sur France 3 Bretagne (consulté le )
  10. « Trois mois après le demantèlement de la "jungle", les migrants de retour à Calais - France 24 », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Calais : les mineurs isolés de retour dans les rues », Jungle News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Au camp de Grande-Synthe, le pari de l’accueil des réfugiés », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  13. « Conjuguer accueil des migrants, écologie et émancipation sociale : l'étonnant exemple de Grande-Synthe », sur Basta ! (consulté le )
  14. « Centre d'accueil à Paris: «Donner aux migrants la possibilité de ne plus vivre dans la boue» », 20minutes.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Jade Letard-Methon, « A la Chapelle, solidarité et tensions aux abords du centre d'accueil des migrants », sur Libération.fr, (consulté le )
  16. « Je travaille au centre humanitaire de Paris. Les réfugiés doivent se battre pour survivre », sur leplus.nouvelobs.com (consulté le )
  17. « Centre pour migrants à Paris : la dystopie d'Utopia 56 », sur Politis.fr, 20161223 16:15 (consulté le )
  18. « L’association Utopia 56 quitte le centre humanitaire de Paris », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Comment l'association Utopia 56 vient en aide aux réfugiés à la rue », sur youtube.com, (consulté le )
  20. « Évacuation des camps de migrants à Paris : l'association Utopia 56 dénonce "une opération de com" du gouvernement », sur Franceinfo, (consulté le )
  21. « Invité France - Florent Boyer (Utopia 56): «Les migrants à Paris ne sont pas réellement pris en charge» », sur RFI, (consulté le )
  22. Rémi Brancato, « Deux mois après la dernière évacuation, 2 500 migrants toujours sous des tentes au nord de Paris », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
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