Les destructions dans les Alpes-Maritimes lors de la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

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Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande et les bombardements alliés provoquent plusieurs destructions d'ampleur plus ou moins grande dans les Alpes-Maritimes.

Bâtiments touchés[modifier | modifier le code]

Ont tout d'abord lieu des endommagements à Cannes en 1943, lorsque les troupes allemandes bombardent les industries de Cannes-La-Bocca.^[1]

Nice est aussi touchée durant l'occupation allemande jusqu'au 28 août 1944, jour où alliés libèrent les Alpes Maritimes de l'emprise des ennemis qui font sauter son port. Pendant l'occupation de la ville, la Wehrmacht dépouille le casino de la Jetée-Promenade de tout ses cuivres, bronzes, statues, argenteries, câblages électriques et autres métaux susceptibles de servir en temps de guerre. Le bâtiment est finalement démoli en 1944 pour récupérer son acier.^[2]

Le 26 mai 1944 a lieu l'opération militaire aérienne de bombardement qui cause entre 500 et 1000 morts et blessés et détruit ou endommage 438 immeubles.

Le 26 août 1944, les allemands font sauter à Gourdon les Chemins de fer de Provence situés à Pont-du-Loup. Les vestiges de cette ligne ferroviaire sont aujourd'hui observables.^[3]

Le village de Castillon est détruit en 1944 avant d'être reconstruit plus tard, en 1951, au lieu actuel.^[4]

Il y a également des destructions dans le Var, à Saint-Raphaël, occupé par les Allemands, où le château d'Agay est détruit et où des bombardements alliés délabrent le viaduc d'Anthéor.^[5]