Ligne Central-Var

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Ligne Central-Var
Nice - Meyrargues
Ligne de Nice à Meyrargues
via Colomars
Image illustrative de l’article Ligne Central-Var
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Grasse, Draguignan, Barjols, Meyrargues
Historique
Mise en service 1889 – 1892
Fermeture 1950
Concessionnaires Sud-France (1884 – 1925)
CP (1925 – 1950)
Caractéristiques techniques
Longueur 210 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique
Trafic
Propriétaire Sud-France
Exploitant(s) Sud-France puis CP
Trafic voyageurs / marchandises

La ligne Central-Var est une ancienne ligne de chemin de fer à voie métrique française reliant Nice (Alpes-Maritimes) à Meyrargues (Bouches-du-Rhône) par Grasse et Draguignan (Var). C'était une des trois lignes du réseau « Sud-France », repris en 1925 par la société des Chemins de fer de Provence. Fermée au début de l’année 1950, elle subsiste dans la mémoire locale sous le surnom de Train des Pignes, et de nombreux vestiges tout au long de son tracé sont toujours visibles (plate-forme, ouvrages d'art) .

D'après l'ouvrage très documenté de José Banaudo « Le siècle du train des Pignes[1] » le surnom de «Train des Pignes[2]  » qui lui a été donné dans le langage populaire désigne les deux lignes ferroviaires d'intérêt général situées dans le département des Alpes-Maritimes : la ligne de Nice à Digne, toujours exploitée, et la ligne du Central Var.

Description[modifier | modifier le code]

Locomotive n°2 Flayosc
Gourdon
Le viaduc du Loup entre Grasse et Vence avant sa destruction en 1944.
Carte

La ligne, longue de deux cent onze kilomètres, se détachait de la ligne Nice - Digne au pont de la Manda sur le Var, à douze kilomètres de Nice, après la gare de Colomars.

Établie en site propre sur tout l'itinéraire, elle suivait approximativement le tracé des routes nationales :

À Meyrargues, elle était en correspondance avec la ligne PLM des Alpes (Grenoble - Marseille) et la ligne départementale des Chemins de fer des Bouches-du-Rhône (Meyrargues - Arles).

Histoire[modifier | modifier le code]

De 1860 à 1900[modifier | modifier le code]

Voiture B 506 des CP, préservée au chemin de fer du Vivarais.

L’annexion du Comté de Nice par la France en 1860 créa divers bouleversements. D’une part, l’arrondissement de Grasse fut perdu par le Var au profit du nouveau département des Alpes-Maritimes. D’autre part, la ligne de chemin de fer de Marseille à Nice par la côte fut construite puis ouverte en 1864. Cela provoqua la colère d’élus, notamment varois, qui non seulement perdaient une partie du département mais virent la ligne de chemin de fer éviter les villes de Brignoles, Draguignan et Grasse. Des comités se formèrent afin d'obtenir une seconde ligne plus centrale. Par la suite, la concurrence ouvre une liaison pour relier Draguignan à la ligne impériale vers Marseille dès 1864. Le , un effondrement entre Antibes et Cagnes mit en évidence la fragilité de l’unique lien ferroviaire entre la vallée du Rhône et le pays niçois[3].

La loi du (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en no 139 une ligne de « Draguignan à Cagnes, par Grasse » (75 km) et en no 140, une ligne de « Draguignan à Mirabeau, par Barjols » (96 km)[4]. Nice obtient en 1881 l’ajout d'une liaison de Nice à Grasse par Vence.

Jusqu’alors, tous les projets avaient été conçus pour un écartement de rails standard, les lignes à voie métrique étant une exception en France. Mais à partir de 1882, les ministres successifs cherchèrent des solutions plus économiques, dont la réalisation à voie étroite et la concession à des sociétés privées. La décision fut prise en 1883-1884 : la ligne « Central-Var » serait à voie métrique, plus sinueuse, et moins coûteuse.

Le tronçon entre Draguignan et Grasse est déclaré d’utilité publique par une loi du [5].

La section de Grasse à Meyrargues est concédée à titre définitif, et celle de Grasse à Nice à titre éventuel, à la Société marseillaise de crédit industriel et commercial et de dépôt par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la société. Cette convention est approuvée et la section de Draguignan à Meyrargues est déclarée d’utilité publique par une loi le [6]. Dans les trois mois suivant la promulgation de la loi, la Société marseillaise de crédit industriel et commercial et de dépôt constitue la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (SF) qui se substitue à elle pour la concession du réseau.

Les travaux débutèrent à partir de Draguignan en direction de l’ouest en 1886. La ligne fut ouverte jusqu'à Salernes en , Barjols en août de la même année, et Meyrargues fin .

L’inauguration officielle de la section Draguignan - Meyrargues eut lieu le . C’était la première fois en France qu’une ligne à voie étroite atteignait une centaine de kilomètres de long. Le tracé était extrêmement sinueux, et pourtant ne satisfaisait pas les élus des petites communes mal desservies.

La situation étant particulièrement tendue entre la France et l’Italie, les militaires exigèrent que le tronçon Nice - Draguignan puisse accepter le passage de trains à écartement standard. On adopta alors un curieux système à quatre files de rails, qui fut ensuite transformé en trois files de rails, permettant ainsi de faire circuler sur la même voie des trains à écartement normal et des trains à écartement métrique. Par conséquent, la convention de concession est mise à jour le , et le gabarit de la ligne sera élargi pour permettre le passage d’engins militaires, ce qui porte son gabarit à 4,50 m. Cette modification est approuvée par deux lois le [7],[8].

Le , la section entre Grasse et Nice est déclarée d’utilité publique par le ministre des travaux publics[7]. Le budget de construction de la section de Nice à Grasse est estimé à 25 000 000 francs hors achat des terrains. Elle est entreprise en 1890, et mise en service le , en même temps qu’une première section de la ligne Nice - Digne, à laquelle elle se raccordait à Colomars par le pont à deux étages de la Manda (un pour les véhicules routiers, un pour le chemin de fer).

Les sections Draguignan - Grasse et Grasse - Colomars (Nice), établies en relief tourmenté prennent une configuration de ligne de montagne. L'ouverture au public de la section Draguignan-Grasse a lieu le . Parmi les ouvrages d'art notables, on peut citer, entre Draguignan et Grasse, le viaduc de la Siagne (pont métallique de 72 mètres de hauteur) ou le viaduc du Rayol et entre Grasse et Colomars, on peut également citer les viaducs en maçonnerie du Pont du Loup, de la Pascaressa , de la Téolière, de la Cagne ainsi que le tunnel de Saint-Jeannet.

Depuis 1900[modifier | modifier le code]

Une convention signée le entre le conseil général du Var et la Compagnie des chemins de fer du sud de la France concède à cette dernière plusieurs lignes venant se greffer entre Draguignan et Meyrargues. La première est une ligne « de Salernes, par Brignoles, à un point de la ligne d'intérêt local d’Hyères à Toulon à déterminer aux abords du Pradet ». La deuxième est une ligne « de Draguignan à Saint-Aygulf, raccordée à ses deux extrémités à la ligne d’intérêt général de Nice à Meyrargues, et à la ligne d’intérêt local de Saint-Raphaël à Hyères ». La troisième est une ligne « de Montfort à Barjols ». La convention est approuvée par une loi déclarant ces lignes d’utilité publique, à titre d’intérêt local, le [9]. Ce réseau complémentaire ne sera jamais réalisé.

Au début du XXe siècle les premières insuffisances d’exploitation apparaissent. Les incidents ferroviaires deviennent fréquents entre 1905 et 1915 (déraillements ou tamponnement)[10],[11].

Le profil d’ensemble de la ligne était tel qu’il ne s’agissait plus d’une vraie transversale susceptible de concurrencer la ligne PLM entre la vallée du Rhône et l’Italie. En 1913, il fallait plus de 11 heures pour parcourir les 210 km (soit une moyenne de 20 km/h). Les temps de trajet étaient trop longs. La desserte devint très rapidement une desserte locale sur chacun des tronçons, sans correspondances entre eux, et ces omnibus furent vite concurrencés par l’automobile et les autocars.

Le contexte économique et financier ne fait qu’empirer au fil du temps. En 1933, l’exploitation de la ligne est confiée aux Ponts et Chaussées. Dans un but de relance, il est fait en 1935 l’acquisition d’autorails Renault type ABH, qui remplacèrent avantageusement les trains à vapeur. Ces nouveaux engins permettaient de réduire le temps de parcours et donc de raviver l’intérêt pour la ligne.

Pendant la guerre, l'armée mit fortement à contribution les infrastructures, qui étaient bien entretenues et résistèrent.

Cependant, le , l’armée allemande détruisit les trois principaux viaducs situés dans les Alpes-Maritimes :

  • le viaduc de Pascaressa (en dessous du village de Tourrettes sur Loup) ;
  • le viaduc du Loup ;
  • le viaduc de la Siagne.

Le pont de la Manda sur le Var sera aussi partiellement détruit. La décision de reconstruire ces ouvrages n’a pas été prise par l'État, dans le cadre des réparations de guerre.

Dès 1945, la ligne Central-Var est alors limitée à la section MeyrarguesTanneron, puis définitivement fermée le . La voie de chemin de fer est donc déclassée, sa plate-forme privée de rails sera attribuée aux communes, qui déplorèrent ce démantèlement[12].

De nombreuses sections de cette plate-forme ont été requalifiées en voies publiques routières, comme à Vence, à Salernes, à Draguignan, à Lorguesetc.

Ouvrages d'art[modifier | modifier le code]

Section de ligne de Colomars à Grasse[modifier | modifier le code]

C'est le parcours le plus sinueux de la ligne. Elle prend une configuration de montagne, viaducs et tunnels s'y succèdent.

Ligne Central-Var
Section de ligne de Colomars (km 12,796) à Grasse (km 48,801)
Liste des principaux ouvrages d'art
Nom
de l'ouvrage
Coordonnées
Élément Wikidata
Longueur Observations Photos
Gare de Colomars (km 12,796)
(La photo ci-contre représente la gare de Colomars actuelle des Chemins de Fer de Provence)
(Ligne de Nice à Digne-les-Bains)
1 Pont de la Manda
43° 45′ 53″ N, 7° 12′ 14″ E
wikidata:Q100272163
400 m (Initialement à deux niveaux :
Un niveau réservé aux circulations routières
et un niveau réservé aux circulations ferroviaires)
2 Viaduc de l'Enghièri 43° 46′ 00″ N, 7° 11′ 22″ E
wikidata:Q109777369
130 m 6 arches de 16 mètres
Halte de Gattières (km 15,818)
3 Tunnel de Saint-Jeannet 43° 44′ 22″ N, 7° 09′ 21″ E
(Extrémité côté Nice)
43° 44′ 31″ N, 7° 08′ 32″ E
(Extrémité côté Vence)
wikidata:Q109768142
860 m Defaut.svg
Gare de Saint-Jeannet-La Gaude (km 21,220) alt 260m
4 Tunnel de la Cagne 43° 44′ 42″ N, 7° 08′ 08″ E
(Coordonnées de l'extrémité côté Saint-Jeannet)
wikidata:Q109768108
224 m Defaut.svg
5 Viaduc de la Cagne 43° 44′ 45″ N, 7° 07′ 58″ E
wikidata:Q109768087
90 m 12 arches de 16 m
6 Tunnel des Canons 43° 44′ 35″ N, 7° 08′ 00″ E
wikidata:Q109768067
30 m Defaut.svg
7 Tunnel des Fonts 43° 44′ 09″ N, 7° 07′ 37″ E
wikidata:Q109768000
53 m Defaut.svg
8 Viaduc de la Lubiane 43° 43′ 30″ N, 7° 06′ 28″ E
wikidata:Q109767920
90 m 3 arches de 16 m Defaut.svg
Gare de Vence (km 25,968) (Détruite)
9 Viaduc du Malvan 43° 43′ 27″ N, 7° 05′ 26″ E
wikidata:Q65150380
7 arches de 16 m Defaut.svg
10 Viaduc de la Téolière 43° 42′ 57,5″ N, 7° 04′ 25,79″ E
wikidata:Q109646583
8 arches de 8 m
11 Viaduc de Cassan 43° 42′ 48″ N, 7° 03′ 47″ E
wikidata:Q108865807
7 arches de 16 m
12 Viaduc de Pascaressa 43° 42′ 41″ N, 7° 03′ 34″ E
wikidata:Q108865746
8 arches de 12 m.
Détruit le
Gare de Tourrettes-sur-Loup (km 31,017)
13 Viaduc Saint-Antoine 43° 42′ 15,394″ N, 7° 02′ 19,51″ E
wikidata:Q108865717
7 arches de 8 m
14 Viaduc de Clare 43° 42′ 22″ N, 7° 01′ 34″ E
wikidata:Q108865690
7 arches de 12 m
Halte des Valettes (km 34,618)
15 Tunnel du Loup 43° 43′ 11″ N, 6° 59′ 38″ E
wikidata:Q108865655
60 m
16 Viaduc du Loup 43° 43′ 14″ N, 6° 59′ 29″ E
wikidata:Q108865565
310 m 11 arches de 20 m
Détruit le
Halte du Loup (km 38,013)
17 Viaduc du Riou-de-Gourdon 43° 42′ 46″ N, 6° 59′ 05″ E
wikidata:Q108865621
8 arches de 12 m
18 Viaduc des Ribas (ou Fanerie) 43° 42′ 11″ N, 6° 59′ 28″ E
wikidata:Q108865372
7 arches de 12 m
Gare de Le Bar-sur-Loup (km 40,958)
19 Viaduc du Riou-de-Bar 43° 41′ 51″ N, 6° 58′ 45″ E
wikidata:Q108865252
8 arches de 12 m
20 Tunnel du Riou-de-Bar 43° 41′ 48″ N, 6° 58′ 43″ E
wikidata:Q108865235
104 m
21 Tunnel du Pré-du-Lac
43° 40′ 56″ N, 6° 58′ 31″ E
(Coordonnées de l'extrémité côté Vence)
43° 40′ 48″ N, 6° 58′ 13″ E
(Coordonnées de l'extrémité côté Grasse)
515 m (Entrées pratiquement obstruées) Defaut.svg
Gare de Maganosc-Châteauneuf (km 44,361) Defaut.svg
22 Tunnel de Saint-Laurent 43° 40′ 53″ N, 6° 57′ 46″ E
(Coordonnées de l'extrémité côté Vence)
43° 40′ 52″ N, 6° 57′ 38″ E
(Coordonnées de l'extrémité côté Grasse)
wikidata:Q108889516
125 m (Modernisé et élargi pour reconversion en voie routière)
23 Viaduc du Riou-de-Maganosc
(Ou Pont Félix Martin)
43° 40′ 39″ N, 6° 56′ 59″ E
wikidata:Q109604849
3 arches de 12 m Pont Félix Martin
24 Viaduc de Font-Laugière
(Ou pont Eiffel)
43° 39′ 35″ N, 6° 55′ 47″ E
wikidata:Q100326067
105 m 3 travées métalliques de 35 m
(Pont Eiffel)
Gare de Grasse (Gare du Sud) (km 48,801)(Détruite)
La photo ci-contre présente l'emplacement de l'ancienne gare du Sud sur le boulevard de Provence

Section de Grasse à Draguignan[modifier | modifier le code]

Ligne Central-Var
Section de ligne de Grasse (km 48.801) à Draguignan (km 112.676)
Liste des gares, points d'arrêt et principaux ouvrages d'art
Nom
de l'ouvrage
Coordonnées
géographiques
Longueur(1) Observations Photos
1 Gare de Grasse (Km 48,801) 43° 39′ 24″ N, 6° 55′ 37″ E
Emplacement approximatif
/ Démolie
Emplacement approximatif
2 Tunnel de Grasse 129 m Utilisé pour circulations routières
Avenue de Provence

Tête côté Draguignan
3 Pont route Sainte Lorette 12 m Franchissement Avenue Sidi Brahim
4 Tunnel du Collet 35 m Passage sous l'actuelle rond-point de la Gendarmerie
(n'existe plus)
5 Halte de Saint-Jacques / Halte ouverte le
Sans doute démolie ?
6 Viaduc de la Pouiraque 43° 38′ 35,8″ N, 6° 54′ 33,2″ E À compléter Passage au-dessus du canal de la Siagne
7 Viaduc des Ribes 43° 38′ 51,7″ N, 6° 54′ 12,4″ E À compléter Tête d'un des deux piliers
8 Halte de Cabris-Saint-Cézaire / Halte ouverte vers 1901
Un quai
9 Tunnel de Planasteaux Tête côté Draguignan :
43° 37′ 35″ N, 6° 50′ 35″ E
Tête côté Grasse :
43° 37′ 38″ N, 6° 51′ 00″ E
535 m fermé
10 Gare de Peymeinade (km 55,217) 43° 38′ 29″ N, 6° 52′ 38″ E / Gare ouverte le Defaut.svg
11 Viaduc de Siagne 43° 45′ 53″ N, 7° 12′ 14″ E 229 m Culée côté Grasse
Accès depuis Le Tignet quartier de l'Istre.
12 Gare de Tanneron (km 55,217) 43° 38′ 29″ N, 6° 52′ 38″ E / Halte ouverte le puis gare le
13 Halte de La Colle-Noire (Km --,---) / Halte ouverte le
Un quai
14 Gare de Montauroux (km 67,414) 43° 36′ 25″ N, 6° 46′ 44″ E / Gare ouverte le
15 Halte de Gimbrette (Km --,---) / Halte ouverte le
Un quai
16 Gare de Callian (km 70,315) 43° 38′ 29″ N, 6° 52′ 38″ E /
17 Halte de Les Terrassonnes (Km --,---) / Halte ouverte le
Un quai
18 Halte de Tourrettes-Var (Km --,---) / Halte ouverte en 1894
Un quai
19 Gare de Fayence (km 74,484) 43° 37′ 21″ N, 6° 41′ 25″ E / Gare ouverte le
19 Gare de Seillans (km 79,486) 43° 37′ 55″ N, 6° 39′ 24″ E / Gare ouverte le
20 Halte de Engaspasty (Km --,---) / Halte ouverte le
Un quai
Commune de Seillans
21 Viaduc du Rayol 43° 36′ 53″ N, 6° 38′ 19″ E 159 m Commune de Seillans (Var)
22 Halte de Méaulx (Km --,---) 43° 36′ 43″ N, 6° 37′ 08″ E / Commune de Seillans
Halte ouverte en 1898
Un quai
23 Tunnel Font du Roure Tête côté Seillans :
43° 35′ 54″ N, 6° 35′ 50″ E
Tête côté Claviers :
43° 35′ 56″ N, 6° 35′ 40″ E
178 m Commune de Claviers Defaut.svg
24 Tunnel de la gare (Claviers) Tête côté Seillans :
43° 36′ 07″ N, 6° 33′ 39″ E
Tête côté Claviers :
43° 36′ 08″ N, 6° 33′ 57″ E
51 m Voie routière
25 Gare de Claviers (km --,---) 43° 36′ 11″ N, 6° 33′ 56″ E / Gare ouverte le
26 Gare de Bargemon (km --,---) / Gare ouverte le
Démolie
27 Tunnel de Boussaque Tête côté Bargemon :
43° 35′ 49″ N, 6° 32′ 49″ E
Tête côté Callas :
43° 35′ 46″ N, 6° 32′ 39″ E
212 m fermé Defaut.svg
28 Gare de Callas (km --,---) / Gare ouverte le
Démolie
29 Tunnel de Callas Tête côté Bargemon :
43° 35′ 40″ N, 6° 32′ 16″ E
Tête côté Draguignan :
43° 35′ 33″ N, 6° 32′ 10″ E
258 m fermé Defaut.svg
30 Gare de Figanières (km --,---) 43.5674630381517, 6.506959860374795 / Gare ouverte le Defaut.svg
31 Halte de Saint-Pons (Km --,---) / Halte ouverte le
Un quai
Defaut.svg
32 Halte de Montéou (Km --,---) / Halte ouverte le
Un quai
Defaut.svg
33 Gare de Draguignan (km --,---) 43° 32′ 03″ N, 6° 27′ 49″ E
127 Boulevard des Fleurs
Gare ouverte le
Reconvertie en école et locaux associatifs (vue actuelle côté cour, vue côté voies avant 1914)
(1) - Les indications sur la longueur des ouvrages d'art ne sont pas garanties

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Vestiges[modifier | modifier le code]

Toponymes[modifier | modifier le code]

Panneau de rue à Draguignan

La toponymie des communes traversées permet de faire perdurer le Central-Var. Pour conserver une mémoire de la ligne, les différentes communes traversées ont utilisé les noms usuels de la ligne, ou des compagnies.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • José Banaudo, Le siècle du train des Pignes : Réseau d’intérêt général des Alpes, Breil-sur-Roya, Ed. du Cabri, coll. « Histoire des Chemins de fer de Provence », , 320 p., 24 x 32 cm, album relié (ISBN 2-903310-90-4) : 1000 photos NB, schémas, plans, horaires.
  • Nicole Andrisi, Tourrettes-sur-Loup en son pays, t. 1 : La Recherche du Temps Perdu, Tourrettes-sur-Loup, Éditions de Bergié, (ISBN 978-2-916584-05-8, lire en ligne), « Le XIXe siècle : Les grands travaux »
  • Pascal Lambérieux, Le Train des Pignes d'Hier à Aujourd'hui, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, coll. « Regards croisés d'hier à aujourd'hui », , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0612-3) : Ouvrage constitué principalement de documents photographiques des trois lignes de la Compagnie des chemins de fer du sud de la France : Meyrargues - Nice, Toulon - Saint-Raphaël et Dignes - Nice.

Références[modifier | modifier le code]

  1. José Banaudo, Le siècle du train des Pignes : Réseau d’intérêt général des Alpes, Breil-sur-Roya, Ed. du Cabri, , 4 p.
  2. L'origine du surnom de « Train des Pignes » n'est pas clairement établie. Diverses interprétations toutes aussi incertaines les unes que les autres ont été données. Pour certains, le train roulait tellement lentement que les voyageurs pouvaient descendre faire provision de pommes de pin, pour d’autres, il fallait parfois alimenter en pommes de pin la chaudière du train à court de charbon. Cet itinéraire traversant pour l’essentiel un paysage boisé de pins méridionaux lui a valu le surnom de train des Pignes (pigne est le nom provençal de la pomme de pin ; la graine est nommée pignon).
  3. « Le Train des Pignes - Historique des Chemins de fer de Provence - La création », sur cccp.traindespignes.free.fr (consulté le ).
  4. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  5. « N° 12167 - Loi qui déclare d’utilité publique l’établissement de la première section du chemin de fer de Draguignan à Cagnes, comprise entre Draguignan et Grasse : 4 août 1882 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 25, no 715,‎ , p. 158 - 159 (lire en ligne).
  6. « N° 16062 - Loi ayant pour objet : 1° la déclaration d’utilité publique d'un chemin de fer de Draguignan à Meyrargues ; 2° L’approbation d'une convention passée entre le ministre des Travaux publics et la Société marseillaise de crédit industriel et commercial et de dépôt pour la concession définitive de ce chemin de fer et de celui de Draguignan à Grasse et pour la concession éventuelle des chemins de fer de Grasse à Nice, de Digne à Draguignan, et de Saint-André à Nice : 17 août 1885 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 31, no 972,‎ , p. 1417 - 1438 (lire en ligne).
  7. a et b « N° 21444 - Loi ayant pour objet la déclaration d'utilité publique et la concession définitive de divers chemins de fer à la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (Grasse à Nice et Nice à Puget-Théniers) : 29 juillet 1889 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 39, no 1291,‎ , p. 1101 - 1104 (lire en ligne).
  8. « N° 21445 - Loi ayant pour objet l’approbation d'une convention passée, le 21 mai 1889, entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France (Draguignan à Grasse) : 29 juillet 1889 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 39, no 1291,‎ , p. 1104 - 1106 (lire en ligne).
  9. « Loi déclarant d'utilité publique l'établissement, dans le département du Var, d'un réseau de chemin de fer d'intérêt local, à voie étroite : 16 avril 1909 », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 105,‎ , p. 3999 - 4010 (lire en ligne).
  10. « Fait divers : Tentative de déraillement », Le Temps, Paris, no 18806,‎ , p. 4
  11. « Collisions de trains : Dans le Var », Le Petit Parisien, Paris, no 12367,‎ , p. 3
  12. « Le Train des Pignes - Informations historiques - Les lignes », sur cccp.traindespignes.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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