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Faculté de l’éducation permanente de l'Université de Montréal

Pour un article plus général, voir Université de Montréal.

La Faculté de l’éducation permanente est la plus deuxième plus grande faculté de premier cycle de l'Université de Montréal. Elle a pour mission de répondre aux besoins spécifiques de formation universitaire des adultes.

Historique[modifier | modifier le code]

1952 : création du service de l’extension de l’enseignement[modifier | modifier le code]

L’importante place que l’Université de Montréal accorde à l’éducation des adultes se concrétise par la création en 1952 d’un service distinct d’extension de l’enseignement pour les adultes.[1]

En août 1952, un communiqué de presse du directeur des Relations extérieures explique :

« on désigne sous le nom d’extension universitaire un genre de cours de cours public qui a pris naissance dans les universités d’Amérique désireuses de mettre leur enseignement à la portée du grand public et d’étendre leur rayonnement et l’influence intellectuelle au-delà des limites imposées par le cadre rigides des facultés ».[2]

Lors de sa création, ce service a pour mandat d’offrir des activités de formation non créditées aux adultes.[1] Léon Lortie en fut le premier président.[3]

Le service a pour mandat de répondre aux besoins des travailleurs professionnels. Des cours d’intérêt général sont ainsi offerts pour les infirmières industrielles, les travailleurs sociaux, les moniteurs de terrains de jeux. L’Université se charge également de la formation de guides touristiques de Montréal.[3]

En 1953, le Service offre vingt et un cours. Dix ans plus tard, les cours du soir couvrent une quarantaine de sujets, dans huit domaines d’enseignement.[4]

1968 : le service de l’éducation permanente[modifier | modifier le code]

L’éducation des adultes va être profondément transformée dans les années 60 au Québec.

Au gouvernement conservateur de 1939 à 1959 succède un gouvernement libéral qui va étudier l’ensemble des structures et des programmes éducatifs. Il met sur place la Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec en 1961.

En découle le rapport de la Commission Parent qui transforme le système éducatif. Alors qu’auparavant les études étaient essentiellement considérées comme étant propres à l’enfance, il est désormais question de mettre des ressources à la disposition des adultes et de favoriser l’éducation permanente :

« Nous entendons par Éducation permanente un besoin et un goût plus général de perfectionnement et de culture. Nous la concevons comme un service général de l’enseignement qui non seulement offre à la population adulte toute une variété nécessaire de cours et d’occasions de perfectionnement et de culture mais aussi incite la population à en profiter et vise à généraliser la préoccupation et l’habitude de l’étude chez l’adulte. »[5]

Dans ce contexte, en 1966, le directeur du service de l’extension de l’enseignement de l’Université de Montréal demande la création d’un « service d’éducation des adultes ». Dans une lettre du 3 février 1966 au recteur, il soutient que:

«  Ces efforts concertés d’offrir au citoyen adulte toutes les chances possibles d’acquérir des connaissances constituent une des plus efficaces entreprises de mise en valeur des ressources humaines. À l’heure de la démocratisation de l’enseignement, le développement de l’éducation des adultes est un aboutissement logique. Nous sommes donc persuadés que dans la conjoncture actuelle, aucune université du Québec ne peut se soustraire au devoir de favoriser par tous les moyens possibles la promotion personnelle, culturelle et sociale de la population adulte. Si elle se dérobait à ces obligations sous prétexte de rester fidèle à un idéal dépassé d’excellence pour quelques-uns, ou de ressources insuffisantes, une université manquerait à sa vocation sociale et pourrait compromettre, en s’isolant de la population au milieu de laquelle elle vit, son développement même… La part de plus en plus grande des fonds publics dans le financement de l’université lui fait désormais une obligation de démontrer son utilité sociale et ce, non seulement envers l’élite à laquelle elle se dévoue traditionnellement, mais à la masse des autres. »[2]

En 1968, le Service de l’extension de l’enseignement devient ainsi le Service d’éducation permanente. Ce service met à la disposition des adultes les ressources de l’Université de Montréal et, en même temps, promeut l’éducation permanente au moyen de ses programmes.

Entre 1968 et 1975, trente-cinq programmes s’ajoutent aux sept premiers certificats déjà offerts.[4]

1975 : la création de la Faculté de l’éducation permanente[modifier | modifier le code]

En 1975, la Faculté de l’Université de Montréal remplace le Service d’éducation permanente par un organisme plus autonome : la Faculté de l’éducation permanente (FEP).

La Faculté de l’éducation permanente devient une faculté particulière, transversale à l’Université de Montréal, comme la Faculté des études supérieures.[4]

La FEP aujourd’hui[modifier | modifier le code]

En plus de 60 ans d’existence, la FEP a développé une expertise reconnue pour la formation des étudiants adultes. Elle accueille aujourd’hui plus de 15 000  étudiants. De caractère multidisciplinaire pour la plupart, ses programmes sont conçus en collaboration avec des professionnels des milieux de travail et des professeurs des autres facultés.[4]

Formations[modifier | modifier le code]

Certificats[modifier | modifier le code]

Le certificat est un diplôme dans un domaine spécialisé exigeant 30 crédits universitaires de premier cycle.

Il est possible d'obtenir un baccalauréat par cumul de certificats.

Liste des certificats offerts[modifier | modifier le code]

Communication[modifier | modifier le code]
Gestion[modifier | modifier le code]
Intervention[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Programme personnalisé[modifier | modifier le code]
  • Études individualisées

Modules et microprogramme[modifier | modifier le code]

6 modules sont offerts :

Bureautique

  • Initiation au multimédia
  • Initiation à la programmation
  • Gestion des services de santé et des services sociaux
  • Programmation Internet
  • Rédaction: principes et pratique

Et un microprogramme en droit est offert.[6]

École de langues[modifier | modifier le code]

Plus de 5 000 étudiants s’inscrivent chaque année aux cours de l’école de langues.

L’école de langues offre des cours d’anglais axés sur les compétences linguistiques, la rédaction et la lecture. Des thèmes sont abordés spécifiquement comme l’anglais des affaires, l’anglais du milieu académique et de la santé.

L’école de langues offre des formations destinées aux étudiants, aux immigrants, aux professeurs nationaux et internationaux. [7]

Formation continue[modifier | modifier le code]

La faculté de l’éducation permanente propose des formations professionnelles non créditées pour les adultes œuvrant dans les entreprises et les organisations en:

  • Amélioration des processus
  • Habiletés informatiques
  • Justice et criminalité
  • Langues
  • Habilités professionnelles et organisationnelles
  • Philanthropie
  • Intervention sociale [8]

Statistiques[modifier | modifier le code]

  • 25 certificats
  • 14 530 étudiants en 2014[9]

Personnes liées[modifier | modifier le code]

Directeurs du Service de l’extension de l’enseignement[modifier | modifier le code]

  • Léon Lortie (1952 - 1962)
  • Jean Houpert (1962 – 1967)
  • Léo-A Dorais (1967 – 1968)

Directeurs du Service de l’éducation permanente[modifier | modifier le code]

  • Léo-A Dorais (1968 – 1969)
  • Gaétan Daoust (1969 – 1975)

Doyens de la Faculté de l’éducation permanente[modifier | modifier le code]

  • Gaétan Daoust (1975 – 1976)
  • Guy Bourgeault (1977 – 1985)
  • Jacques Léonard (1985 – 1989)
  • Jacques Boucher (1990 – 1997)
  • Robert Leroux (1997 – 2001)
  • Jean-Marc Boudrias (2002 – 2010)
  • Christian Blanchette (2011 - )

Doctorats honoris causa[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Touchette, Claude, L’évolution des objectifs et des programmes en éducation des adultes à l’Université de Montréal : 1876 : 1952, Université de Toronto,
  2. a et b McLean, Scott, « Essor, chute, puis renaissance des études à temps partiel pour adultes á l'Université de Montréal », Canadian Journal of University Continuing Education, no 37,‎
  3. a et b Bizier, Hélène-Andrée, L’Université de Montréal : la quête du savoir, Libre Expression, , p200
  4. a b c et d Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal, « Historique - Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal », sur fep.umontreal.ca (consulté le )
  5. Rapport Parent, gouvernement du Québec, M.E.Q., Tome III, Québec, 1963, p.319
  6. Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal, « Modules et microprogrammes - Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal », sur fep.umontreal.ca (consulté le )
  7. Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal, « École de langues - Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal », sur fep.umontreal.ca (consulté le )
  8. Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal, « Formations publiques - Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal », sur fep.umontreal.ca (consulté le )
  9. Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal, « À propos - Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal », sur fep.umontreal.ca (consulté le )
Wikipedia
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