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Bernard Schorderet, né à Fribourg le 1er novembre 1918 et mort à Fribourg le 8 juillet 2011, est un peintre suisse, particulièrement connu pour l'aménagement de places, de fontaines ainsi que des vitraux de nombreuses églises et institutions.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avant-dernier d’une lignée de 7 frères et sœurs, Bernard Schorderet est né le 1er novembre 1918 à Fribourg. Mobilisé dans l'armée suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, il illustre par ses dessins des journaux destinés aux soldats et à leur famille[1]. En 1946, il part à Paris et s’inscrit à l’école des Beaux-arts, puis à l’Académie André Lhote et au Centre d’Art sacré. Rapidement, Bernard Schorderet est chargé de réaliser des fresques et des vitraux qui vont le conduire à partager sa vie entre Fribourg et Paris[2].

Bernard Schorderet a travaillé la peinture (la gouache et l’huile, principalement)[3], mais aussi d’autres médiums tels le vitrail et la sculpture[4]. Parmi ses vitraux, citons plus particulièrement les vitraux des églises de Bonnefontaine, Givisiez[5], Cottens[5], Vicques (Jura)[6], Le Pont (vallée de Joux), Seiry, Estavayer-le-Lac[5], du St-Rédempteur à Lausanne, du Christ-Roi à Fribourg et à La Valsainte. Enfin, il faut souligner l’étroite collaboration de l’artiste avec différents architectes pour l’aménagement de lieux publics, telle la place-fontaine réalisée pour l’Exposition nationale de 1964 et toujours visible à Lausanne.

Œuvres intégrées à des lieux publics[modifier | modifier le code]

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

  • "Orée", huile sur toile (90,5 x 65cm), 1957. Collection privée, Bâle
    "Orée", huile sur toile (90,5 x 65cm), 1957. Collection privée, Bâle
  • Place de Granit "Terre et Forêt", Lausanne
    Place de Granit "Terre et Forêt", Lausanne
  • Vitrail au Couvent des Dominicaines
    Vitrail au Couvent des Dominicaines
  • Vitraux de l'église de Bonnefontaine
    Vitraux de l'église de Bonnefontaine

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Marcel Joray, Peintres Suisses / Schweizer Maler, Editions du Griffon, , 181 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Bibliothèque nationale suisse (BN) - Collection suisse d'affiches
  2. ↑ « "Ville d'art et de culture" (documentaire de la télévision suisse romande) », (consulté le )
  3. ↑ Michel Terrapon, Bernard Schorderet : exposition du 12 janvier au 24 février 1974, Musée d'art et d'histoire de Fribourg, Fribourg, Musée d'art et d'histoire (Fribourg),
  4. ↑ SIKART - Institut suisse pour l'art: Bernard Schorderet
  5. ↑ a b et c « Quelques églises et oeuvres d'art / Campagne fribourgeoise et proche région vaudoise », sur nervo.ch (consulté le )
  6. ↑ « La magie des vitraux jurassiens », sur juravitraux.ch (consulté le )
  7. ↑ « La terre et la forêt », sur lausanne.ch (consulté le )
  8. ↑ Zweifel, J., Strickler, H. et Schorderet, B., « L'école "Im Moos" à Rüschlikon », Bulletin du ciment no 24,‎ 1970-1971 (lire en ligne)
  9. ↑ (de) Baumann, F.A., « Erweiterungsbauten des Seminars Kreuzlingen », Das Werk : Architektur und Kunst,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  10. ↑ « Fresque en tôle émaillée à l'école nationale d'aviation civile (ENAC) », (consulté le )
Wikipedia

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