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Roger de la Corbière
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Autoportrait au crayon, en 1963
Naissance
Décès
(à 81 ans)
Paris, France
Nom de naissance
Henry-Roger de Mascarel de la Corbière
Nationalité
Français Drapeau de la France
Activité
Maître
Mouvement
Mécène
Influencé par


Roger de la Corbière, né à Vouneuil-sur-Vienne le et mort à Paris le , est un artiste peintre paysagiste français[1]. D'abord aquarelliste, au contact de Paul Signac, à La Rochelle, il devint le peintre des lumières marines ; consacrant l'essentiel de son œuvre à « célébrer, à l'huile, la délicatesse des clairs de lune et des couchers de soleil sur les côtes bretonnes[2] ».


Biographie[modifier | modifier le code]

Roger de la Corbière est né dans une famille originaire de Normandie[3], issue d'un compagnon de Guillaume le Conquérant. Le poète havrais Robert de la Villehervé[4], disciple de Théodore de Banville, est un cousin de sa mère. Côté paternel, il descend aussi de la famille de Daniel Dumonstier, lignée de portraitistes du Roi issus de Cosme II du Monstier[5],[6].

Jeune-homme, il court la campagne pour y croquer des paysages, le plus souvent au pastel sec.



Après son mariage, il vient habiter rue du Bac, à Paris, et fréquente alors l'Académie Julian. Sous les signatures R. M. ou Mascar, il commence une carrière de dessinateur de mode, d'affiches[7] des Chemins de Fer et de caricatures de presse, notamment pour Le Figaro. Il y rencontre le peintre russe Ivan Fedorovith Choultsé[8]. Influencées par l'art de ce dernier, les premières toiles du jeune artiste représentent des scènes de neige. Malgré un succès commercial immédiat, il ne se reconnaît pas dans l'hyper figuratisme froid du peintre russe[réf. nécessaire].

L'influence décisive sur l'oeuvre de Roger de la Corbière naît de sa rencontre à La Rochelle, en 1917, avec Paul Signac. La composition spontanée du maître et sa touche de couleur posée comme un éclat de lumière, confirmeront le peintre dans son désir de valoriser l'émotion, de renoueur avec l'impression.[réf. nécessaire]

Ils se fréquenteront jusqu'à la mort de Signac, en 1935, rue La Fontaine, à Paris, où La Corbière s'installera lui-même, avec sa famille.

Cette quête du reflet de la lumière dans la nature, même morte, chez un artiste chrétien en interrogation permanente sur les manifestations de la grâce, prend toute sa puissance au contact de l'océan, sur le littoral.

La Bretagne devient sa seconde patrie. Il se reconnaît dans les artistes de l'École de Pont-Aven et y noue de fidèles amitiés, notamment avec Lucien Seevagen sur l'Île de Bréhat[9], ou bien à Concarneau, avec Jean Le Merdy, Lancieux, Saint-Briac...

Roger de la Corbière partage alors son oeuvre entre une importante production de couchers de soleil et de clairs de lune, essentiellement vendus par des galeristes anglo-saxons et germaniques, et une oeuvre plus personnelle, devenue rare et qui a échappé au marché.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. H. Vollmer, Künstler Lexikon, vol. III, p. 179.
  2. René Edouard-Joseph, Dictionnaire des artistes contemporains, Art & Tradition édit. (1934), vol. II, p. 464
  3. Son ascendance agnatique
  4. Son cousinage avec le poète La Villehervé
  5. Lien d'ascendance avec Cosme II du Monstier
  6. Cosme Dumonstier
  7. Archives Départementales de la Manche, côte 200 Fi 1/2, affiche des Chemins de Fer de l'Etat, "Excursions en Normandie, "Le Nez de Jobourg" (1923)
  8. Le Figaro - supplément artistique illustré janvier 1930
  9. Le galeriste Dumont-Wilden fera l'éloge d'une telle amitié en des termes touchants : « Dans mes souvenirs bréhatins du temps de guerre, l'image de Seevagen et celle de notre ami seront toujours étroitement associés Hello Seevagen ! répond d'une voix cordiale (...) l'ami intime de tous ces rochers, de toutes ces grèves. Il en est qu'il a peint vingt fois, tantôt sous ces ciels brumeux qui voilent l'île, ou dans la lumière dorée de ces soirées. Elles sont toujours les mêmes et toujours différentes » : Galerie d'Art Helleu-Pelletan, Seevagen, imp. Vibert (1940).


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