Union de la gauche socialiste

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Union de la gauche socialiste
Présentation
Fondation
Scission de SFIO
Disparition
Fusionné dans Parti socialiste unifié
Positionnement Gauche
Idéologie Deuxième gauche
Socialisme démocratique
Tendances internes :
Affiliation nationale Union des forces démocratiques
Couleurs Rouge

L'Union de la gauche socialiste (UGS) est un groupe de militants de gauche français fondé fin 1957 et qui participa à la création du Parti socialiste unifié (PSU) en 1960. Représentant de la Deuxième Gauche, il cherchait un espace entre la SFIO et le PCF, et fut la première expérience d'unité entre chrétiens et marxistes. Il s'allia au cartel de l'Union des forces démocratiques (UFD) pour les législatives de 1958.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'UGS a été créée par des dissidents de la SFIO, notamment ceux de l'action socialiste et révolutionnaire, et d'anciens résistants, plus ou moins jusqu'alors compagnons de route du PCF (Union progressiste), des syndicalistes chrétiens de gauche (Jeune République, minorité de la CFTC) ainsi que des trotskistes[1]. L'humaniste catholique Claude Bourdet, fondateur de L'Observateur, Gilles Martinet (également cofondateur de L'Observateur, et un temps secrétaire général de l'UGS) et le philosophe Edgar Morin participèrent également à l'UGS.

Parmi les trotskistes qui participèrent à l'UGS, la plupart appartenaient à la tendance bolchevique-léniniste de Marcel Bleibtreu et Michel Lequenne, qui publiait la Tribune marxiste ; on y trouve aussi Pierre Naville, l'un des principaux dirigeants trotskistes pendant l'entre-deux-guerres, ainsi qu'Yvan Craipeau, dirigeant des Jeunesses socialistes révolutionnaires (JSR) avant-guerre[1].

Membre du cartel de l'Union des forces démocratiques qui préconisait le NON lors du référendum de 1958 devant ratifier la Constitution de la Ve République préconisée par de Gaulle, ce groupe participe à la fondation du PSU en 1960, après avoir fusionné avec le Parti socialiste autonome, lui-même fondé par d'autres dissidents de la SFIO. Il s'opposait à l'inclusion de Pierre Mendès France dans cette alliance, mais finit par l'admettre après quelques tergiversations (il suspendit un temps les négociations avec le PSA à la suite de l'adhésion de PMF).

Comité exécutif[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Christophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002, p. 411 sq

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie complémentaire[modifier | modifier le code]

  • Marc Heurgon, Histoire du PSU. Tome 1, La fondation et la guerre d'Algérie (1958-1962), Paris, La Découverte, 1994

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]