La 12e édition du Tour d'Italie féminin (Giro d'Italia Femminile en italien) a lieu du 1er au . La course fait partie du calendrier UCI féminin en catégorie 2.9.1.
Leontien van Moorsel gagne le prologue. Greta Zocca remporte ensuite la première étape au sprint. Zinaida Stahurskaia gagne l'étape 2a, qui est vallonnée, et prend définitivement la tête du classement général. Rochelle Gilmore puis Greta Zocca remportent les deux étapes suivantes au sprint. L'ascension finale de la quatrième étape permet à Zinaida Stahurskaia de s'imposer de nouveau. Greta Zocca prouve le lendemain, qu'elle est la plus véloce du peloton. Daniela Veronesi, échappée, gagne la sixième étape. Sur l'étape, Simona Parente et Olga Zabelinskaïa s'isolent en tête. La première devance la seconde. Greta Zocca remporte ensuite un quatrième bouquet. La montagne débute avec la neuvième étape. Une hiérarchie se dessine avec Zinaida Stahurskaia, Nicole Brändli et Rosalisa Lapomarda détachées. La Biélorusse s'impose. Le lendemain, ce trio se reforme, la Suissesse lève cette fois les bras. Rosalisa La Pomarda est interdite de départ après un contrôle sanguin l'indiquant inapte à concourir. Brändli et Stahurskaia continuent de dominer l'épreuve. La Suissesse s'impose en profitant d'un incident mécanique de la Biélorusse. Lors de la douzième étape, Elena Tchalykh est la plus rapide du groupe de six échappées. Le contre-la-montre final, remporté par Diana Žiliūtė, confirme la victoire Stahurskaia sur Brändli. À l'issue de l'épreuve, le podium est donc Stahurskaia, Brändli suivies de Diana Žiliūtė. Brändli gagne les classement par points et de la meilleure jeune. Mari Holden est la meilleure grimpeuse.
La vainqueur Zinaida Stahurskaia est finalement contrôlée positive à un diurétique durant l'épreuve et donc disqualifiée. Nicole Brändli est déclarée vainqueur et Edita Pučinskaitė monte sur le podium.
Le parcours débute en Sicile avec un prologue, deux étapes et deux demi-étapes. Il rejoint ensuite la Calabrie et les Pouilles avec trois étapes avant de remonter vers le Nord avec une étape en Émilie-Romagne. La Région du Trentin est ensuite parcouru avec plusieurs étapes difficile. Il se conclut par un contre-la-montre entre Cornuda et Valdobbiadene. Avec 1 450 km, il s'agit en 2024 du plus long Tour d'Italie féminin jamais organisé. Ses près de quarante kilomètres de contre-la-montre constitue également un record.
Sur le prologue, couru dans des conditions ensoleillées, Leontien van Moorsel devance la championne du monde Mari Holden pour huit secondes. Elle avait déjà remporté l'étape l'année précédente. Il faut noter que cette étape ne compte pas pour le classement général[1].
Severine Desbouys attaque au pied de l'ascension de la Portella dello Zoppo. Celle-ci provoque une sélection importante dans le peloton. Un groupe de seize favorites se forme. Desbouys est reprise à quarante kilomètres de l'arrivée. Dans le final, Zinaida Stahurskaia s'extrait du groupe de tête et s'impose seule. Elle prend la tête du classement général. Rosalisa Lapomarda est deuxième, les poursuivantes terminant éparpillées[2].
Le début d'étape est calme. Dans les dix derniers kilomètres, l'ascension permet aux favorites de s'isoler. Fabiana Luperini attaque, mais Zinaida Stahurskaia est la plus forte est s'impose[5].
La première échappée sort au bout de dix kilomètres. Elle est constituée de dix coureuses : Daniela Veronesi, Zita Urbonaite, Rocca, Roberta Bonanomi, Schleicher, Wright, Stensvold, Valen, Algelid et Hellmuth. Au bout de vingt kilomètres, il a cinq minutes cinquante d'avance. Dans la première montée de la difficulté du jour, Bonanomi, Urbonaite et Veronesi distancent le reste du groupe. Le tour suivant, Bonanomi tente de partir seule, mais Veronesi est vigilante. Elle contre et termine seule. Derrière, Zinaida Stahurskaia gagne du temps sur ses concurrentes. Fabiana Luperini perd notamment vingt-sept secondes[7].
Un trio sort après le premier sprint intermédiaire : Simona Parente, Roberta Bonanomi et Olga Zabelinskaïa. Dans une montée, Bonanomi se fait distancer. Le duo a une avance de quatre minutes vingt à vingt-cinq kilomètres de l'arrivée. Au sprint, Parente s'impose. Le peloton termine deux minutes plus tard et est réglé par Diana Žiliūtė[8].
Zinaida Stahurskaia chute à trois tours de l'arrivée, mais revient ensuite dans le peloton. L'étape se termine au sprint avec une nouvelle victoire de Greta Zocca[9].
L'étape fait de gros écart. Zinaida Stahurskaia, Nicole Brändli, Rosalisa Lapomarda finissent détachées. La première s'impose. Joane Somarriba perd plus de trois minutes.
Fabiana Luperini s'échappe en début d'étape. Toutefois, tout se décide dans l'ascension finale. Comme la veille, Nicole Brändli, Rosalisa Lapomarda et Zinaida Stahurskaia s'isolent dans les pentes. La Suissesse se montre la plus rapide des trois[10].
Rosalisa La Pomarda est interdite de départ après un contrôle sanguin l'indiquant inapte à concourir. Le début d'étape est marqué par de nombreuses attaques. Le dernier sommet est à huit kilomètres de l'arrivée. Stahurskaia sort dans la descente. Elle est reprise par Brändli sous la flamme rouge, mais est victime d'un incident mécanique aux 500 m. Brändli s'impose donc. Stahurskaia pense avoir perdu le maillot rose à cause de problème mécanique, néanmoins le jury lui attribue le même temps que la vainqueur[11].
L'ultime contre-la-montre s'annonce décisif, vue la faible marge entre les deux premières du classement général. Diana Žiliūtė s'impose devant la vainqueur sortante du Giro Joane Somarriba. Zinaida Stahurskaia est cinquième, quelques secondes devant Nicole Brändli. Elle remporte ainsi ce Tour d'Italie[13].
Le 12 juillet, la police italienne effectue une descente dans les hôtels à la recherche de produits dopant[15]. Le matin du 13, Rosalisa La Pomarda, alors troisième du classement général, est exclue de la course après un contrôle sanguin l'indiquant inapte à concourir[11]. Par la suite, la vainqueur de l'épreuve Zinaida Stahurskaia est contrôlée positive à un diurétique[16].