Tommaso Protti

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Tommaso Protti
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Formation
Activités

Tommaso Protti est un reporter photographe indépendant italien, né en 1986 à Mantoue.

Il a obtenu le prix Carmignac du photojournalisme en 2019 et le Pictures of the Year International World Understanding Award en 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tommaso Protti est né à Mantoue en 1986 et a grandi à Rome. Après avoir obtenu un diplôme en sciences politiqueset relations internationales[1] à l'Université de Rome III, il a commencé à se consacrer à la photographie en 2011 et s'est installé à Londres où il a obtenu un Master en photojournalisme au London College of Communication.

Il se consacre à des projets personnels au long cours, en privilégiant la photographie en noir et blanc[2].

À partir de 2011, il mène un projet à long terme sur la région du sud-est de l'Anatolie en Turquie. Ce travail, « Turkish Blue Gold », est exposé en Italie, au Royaume-Uni et en Croatie. Il a été récompensé dans plusieurs concours nationaux, deux premiers prix à Fotoleggendo[3] et Portfolio Italia[4], et internationaux, tels que l'International Photography Award (IPA), le New York Portfolio Review, Foto8 Summershow et Organ Vida International Photography Festival[5].

Entre janvier et juillet 2019, quelques semaines avant l'arrivée au pouvoir de Jaïr Bolsonario, accompagné par le journaliste Sam Cowie, il parcourt des milliers de kilomètres en Amazonie[6], du Maranhão à l'est au Rondônia à l'ouest, dans la réserve d’Araribóia, l’un des états plus touchés par les feux et la déforestation illégale « au plus près des drames humains qui se jouent sur le fond inévitable de la destruction de la forêt vierge »[2]. Ce travail est récompensé en 2019 par le prix Carmignac du photojournalisme et par le Pictures of the Year International World Understanding Award en 2020[7].

Tommaso Protti vit et travaille depuis 2004 à São Paulo au Brésil[6]. Il est membre de l’agence Angustia[6]. Ses photographies sont publiées par The New York Times[7], The Wall Street Journal[7], Time[7], National Geographic[7], The New Yorker[7], The Guardian[7], The Independent[7], GEO[8], Le Monde[9],[10], Libération[11],[12], LFI Magazine[13], etc. Il travaille également avec des organisations internationales comme les Nations unies[1].

Publication[modifier | modifier le code]

  • Tommaso Protti et Sam Cowie (préf. Stéphen Rostain), Amazônia - Vie et mort dans la forêt tropicale brésilienne, Reliefs/Fondation Carmignac, , 160 p. (ISBN 979-1096554904)

Expositions[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Tommaso Protti, Lauréat du Prix Carmignac du Photojournalisme », sur Maison Européenne de la Photographie (consulté le )
  2. a et b Léia Santacroce, « Pour le photographe Tommaso Protti, "impossible de sauver l'Amazonie sans lutter contre la pauvreté" », sur Geo.fr, (consulté le )
  3. (it) « Turchia, la diga della discordia », sur L'HuffPost, (consulté le )
  4. (it) « © Tommaso Protti », sur Il Post, (consulté le )
  5. (it) « Tommaso Protti: Turkish Blue Gold – Corigliano per la Fotografia », sur Corigliano per la Fotografia, (consulté le )
  6. a b et c Margaux Dussert, « Déforestation, gangs, pauvreté… ces photos montrent les violences qui gangrènent l’Amazonie », sur L'ADN, (consulté le )
  7. a b c d e f g h i et j « Carmignac Photojournalism Award 10th Edition - Exhibition - Saatchi Gallery », sur www.saatchigallery.com (consulté le )
  8. GEO avec AFP, « Âgé et affaibli, Raoni lance un appel pour sauver les territoires autochtones en Amazonie », sur Geo.fr, (consulté le )
  9. « Au Brésil, des Indiens prennent les armes pour sauver l’Amazonie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Anne-Sophie Novel, « Pleins feux sur l’âme noire de l’Amazonie, là où le bât blesse », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. Tommaso Protti, « Manaus asphyxié par le Covid », sur Libération, (consulté le )
  12. Chantal Rayes, « Brésil : 72 heures à Manaus, «capitale mondiale du Covid» », sur Libération, (consulté le )
  13. Leica Fotografie International Magazine no 9, août 2019
  14. a et b Ericka Weidmann, Tommaso Protti est le lauréat de la 10e édition du Prix Carmignac du photojournalisme, in 9 lives magazine , 9 septembre 2019
  15. Reponsesphoto.fr, « L'Amazonie de Tommaso Protti s'expose à Nancy - Réponses Photo », sur www.reponsesphoto.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]