Tohu-Bohu (journal intime)

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Tohu-Bohu
Auteur Marc-Édouard Nabe
Pays Drapeau de la France France
Genre Journal intime
Éditeur éditions du Rocher
Date de parution octobre 1993
Couverture Marc-Édouard Nabe
Nombre de pages 824
ISBN 2268015483
Chronologie

Tohu-Bohu est le deuxième tome du journal intime de Marc-Édouard Nabe, publié en octobre 1993 par les éditions du Rocher.

Résumé[modifier | modifier le code]

Tohu-Bohu s'ouvre là où Nabe's Dream s'achève : l'émission de Bernard Pivot, Apostrophes. Du au , on suit les conséquences de l'émission sur l'écrivain, ainsi que l'écriture de ses livres et ses rencontres[1],[2]. On suit notamment la rédaction de L'Âme de Billie Holiday. L'écrivain reproduit les articles positifs et négatifs le concernant ainsi que sa correspondance.

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Avis positifs[modifier | modifier le code]

Dans le Figaro littéraire, Christian Charrière apprécie l'ensemble de l'ouvrage, regrettant néanmoins qu'il manque à l'écrivain « l'art du portrait », tout en résumant le second tome comme un « chant pur d'une intraitable liberté »[1]. Daniel Yonnet écrit dans Ouest-France que Tohu-Bohu « est plus qu'intéressant, il est nécessaire à la compréhension de notre monde littéraire »[3]. Pour Gilles Brochard, dans La Voix de France, « Nabe l'insoumis bouleverse tous les journaux intimes d'aujourd'hui, autant par son style syncopé (l'amateur de jazz n'est jamais loin !) que par l'insolence de ses propos »[4].

Avis négatifs[modifier | modifier le code]

Michel Crépu considère, dans La Croix, que Tohu-Bohu est une « sorte de chronique journalière tenue au gré des fantaisies mégalomaniaques de l’auteur, qui sont fort nombreuses » et juge ridicule la présence d'un long index[5]. Dans L'Évènement du jeudi, Michel Polac compare Nabe à Édouard Limonov, qu'il qualifie de « penseur des crânes rasés », pour juger un « objet invendable et illisible » sans « aucun intérêt littéraire ni même anecdotique » : « Ce Journal est une histoire (de pipelette) pleine de bruit (de couloir) et de fureur (de plumitif) racontée par un idiot, mais hélas, si on voit bien l'idiot on cherche encore le Shakespeare »[6].

Film[modifier | modifier le code]

Le , une réception est organisée dans les jardins du Luxembourg à l'occasion de la sortie du livre et donne lieu à un film réalisé par Fabienne Issartel[7]. On y rencontre, entre autres, Willem, le Professeur Choron, Luis Rego, Marcel Zanini, Jean-François Stevenin, Jean-Édern Hallier, Jackie Berroyer, Marc Dachy et Stéphane Zagdanski.

Édition[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Christian Charrière, « Le retour du polémiste disparu », Le Figaro Littéraire,‎
  2. Bernard de Saint-Vincent, « Marc-Edouard Nabe l'insoumis », Le Quotidien des Livres,‎ , p. 11
  3. Daniel Yonnet, « Dans l'intimité d'écrivains », Ouest-France,‎
  4. Gilles Brochard, « Peut-on tout dire en littérature ? », La Voix de France,‎ , p. 30
  5. Michel Crépu, « Le boucan de Nabe », La Croix,‎
  6. Michel Polac, « Le penseur des crânes rasés », L'Évènement du jeudi,‎
  7. Fabienne Issartel, « Tohu Bohu le film », sur Dailymotion, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]