Suite de valses
| Suite de valses | |
| Genre | Suite de valses |
|---|---|
| Nb. de mouvements | 3 |
| Musique | Emmanuel Chabrier |
| Durée approximative | 8 min |
| Dates de composition | 1872 |
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La Suite de valses est une suite pour piano composée par Emmanuel Chabrier en 1872. Trois valses sont encadrées par une introduction et une coda. La partition a été éditée à titre posthume, en 1913, par les Éditions Costallat.
Cette Suite de valses est une des premières œuvres notables de son auteur.
Composition[modifier | modifier le code]
Emmanuel Chabrier compose sa Suite de valses en 1872[1]. La partition est éditée à titre posthume, en 1913, par les Éditions Costallat[2]. Roger Delage note cette prédilection du compositeur, « amateur de danse, valseur endiablé lui-même. Il aime à prendre son élan sur le rythme ternaire et à s'amuser à inscrire sur sa pulsation régulière une mélodie qui l'enjambe irrégulièrement, habile à déplacer les accents, à nous ménager des surprises[3] ».
Présentation[modifier | modifier le code]
La partition est en un seul mouvement, où « trois valses se succèdent, entre une introduction, et une coda qui les rappelle brièvement[4] » :
- Introduction — Molto moderato à
en mi majeur ; - Valse no 1 — « Mouvement de valse », Molto sostenuto à
en ut majeur ; - Valse no 2 — Leggiero en sol majeur ;
- Valse no 3 — Dolce en mi bémol majeur ;
- Coda — en ut majeur.
La durée d'exécution est d'environ 8 minutes.
Guy Sacre relève « un détail piquant qui trahit une époque : la deuxième valse contient quelques mesures « pour le concert », à supprimer si l'on jour « pour le bal». Ce sont les meilleures de l'œuvre, un court passage rêveur que parfume subtilement l'harmonie éolienne (mineur sans sensible)[5] ». Roger Delage précise que cette indication, présente dans l'édition Costallat, est absente du manuscrit[3].
Analyse[modifier | modifier le code]
François-René Tranchefort considère qu'« on peut passer sous silence les œuvres de jeunesse » de Chabrier, dont cette Suite de valses[1]. Guy Sacre admet que « ce n'est pas un chef-d'œuvre, mais du moins évoque-t-elle son auteur, comme votre reflet lointain, dans une glace obscure, peut vous ressembler[2] ».
Discographie[modifier | modifier le code]
- Emmanuel Chabrier : L'Œuvre pour piano par Pierre Barbizet et Jean Hubeau (janvier-février 1982, 2CD Erato 4509-95309-2, 1994)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]
- Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. I (A-I), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1495 p. (ISBN 978-2-221-05017-0), « Emmanuel Chabrier », p. 610-620.
- Collectif et François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de piano et de clavecin, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 870 p. (ISBN 978-2-213-01639-9), « Emmanuel Chabrier », p. 201-206.
Monographies[modifier | modifier le code]
Notes discographiques[modifier | modifier le code]
- (fr + en + de) Roger Delage et Pierre Barbizet, Jean Hubeau (piano), « Emmanuel Chabrier : L'Œuvre pour piano », p. 10-18, Paris, Erato 4509-95309-2, 1994.
Références[modifier | modifier le code]
- Tranchefort 1987, p. 204.
- Sacre 1998, p. 619.
- Delage 1994, p. 13.
- Sacre 1998, p. 619-620.
- Sacre 1998, p. 620.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
