Stephanie White

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Stephanie White
Image illustrative de l’article Stephanie White
Stephanie White en mai 2013.
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance (46 ans)
Taille 1,8 m (5 11)
Poids 70 kg (154 lb)
Carrière universitaire ou amateur
?-1999
1995-1999
Seeger Memorial Junior-Senior High School
Boilermakers de Purdue
Draft WNBA
Année 1999
Position 21e
Franchise Sting de Charlotte
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1999
2000
2001
2002
2003
Sting de Charlotte
Fever de l'Indiana
Fever de l'Indiana
Fever de l'Indiana
Fever de l'Indiana
5,3
7,2
5,6
6,9
4,1[1]
Carrière d’entraîneur
2003-2004
2004-2005
2005-2007
2007-2010
2010-2014
2015-2016
2016-
Ball State
Kansas State (ass.)
Toledo Rockets
Sky de Chicago(ass.)
Fever de l'Indiana (ass.)
Fever de l'Indiana
Commodores de Vanderbilt

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.

Stephanie White est une joueuse puis entraîneuse américaine de basket-ball, née le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Formée aux Boilermakers de Purdue, elle est championne NCAA en 1999 sous la direction de Lin Dunn. Cette même année, elle est lauréate du Wade Trophy[2]. Elle dispute cinq saisons en WNBA au Sting de Charlotte, puis avec le Fever de l'Indiana qu'elle rejoint lors de la création de la franchise dans la draft d'expansion de 2000 jusqu'à sa retraite de joueuse en 2004[3]. . Elle se tourne vers une carrière d'entraîneuse NCAA, d'abord comme assistante à Ball State (2003-2004), puis à Kansas State (2004-2005) et enfin à Toledo (2005-2007)[3]. Elle collabore également pour les réseaux de médias de la Big Ten Network, ESPN et Fox Sports Indiana[3].

Elle retrouve la WNBA comme assistant coach du Sky de Chicago en 2007 pendant quatre saisons avant de retrouver dans la même position Lin Dunn au Fever[3]. Elle lui succède après la saison 2014, devenant la plus jeune coach de la ligue[4].

Sous sa conduite, le Fever commence la saison 2015 par trois défaites et connait un début de saison moyen, mais redresse progressivement sa situation, avec notamment neuf victoires pour seulement deux revers après le All-Star Game, pour obtenir fin août un bilan de 17 victoires pour 10 défaites[5]. Son équipe termine finalement la saison avec 20 victoires pour 14 défaites, et White devient la troisième coach débutante de l'histoire de la ligue à atteindre la barre des 20 victoires dans une saison.

Peu après le début de la saison WNBA 2016, la première de coach de WNBA à atteindre les Finales pour son année rookie annonce quitter la WNBA au terme de celle-ci pour rejoindre la formation universitaire des Commodores de Vanderbilt[3]. D'ici la fin de saison WNBA, elle sera supplée par son ancienne coach à Purdue Carolyn Peck (qui a elle-même porté le maillot de Vanderbilt de 1984 à 1988), qui doit devenir ensuite l'associé de White. Elle remplace Melanie Balcomb démise de ses fonctions le sur un bilan de 310 victoires (le plus fort total historique de Vanderbilt) et 149 revers en 14 saisons conclues les deux dernières par une absence au tournoi final NCAA[3].

Son bilan après deux saisons est de 21 victoires pour 40 défaites[6].

Équipe nationale[modifier | modifier le code]

Elle est membre de la sélection américaine qui dispute la Coupe William Jones à Taipei en 1997 et y remporte la médaille d'argent.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Mariée sous le nom de Stephanie White-McCarty, elle a deux enfants. Puis elle forme une nouvelle union avec l'ancienne joueuse australienne WNBA Tully Bevilaqua qui a elle-même trois enfants d'une précédente union[7].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Stephanie White », basketball-reference.com (consulté le )
  2. « The Wade Trophy », Women's Basketball Coaches Association (consulté le )
  3. a b c d e f et g (en) Teresa M. Walker, « Vanderbilt hires Stephanie White of WNBA's Fever as coach », yahoo.com, (consulté le )
  4. (en) « Stephanie White Introduced as Fever Head Coach », WNBA (consulté le )
  5. (en) David Siegel, « Dishin & Swishin 8/27/15 Podcast: Stephanie White has Indiana in great position for a deep playoff run », hoopfeed.com, (consulté le )
  6. (en) Mechelle Voepel, « Tina Thompson, Lindsay Whalen lead wave of coaching hires, but success won't come easy », espn.com, (consulté le )
  7. (en) Bob Krawitz, « Kravitz: Bevilaqua, White decry Indiana gay marriage ban », (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]