Steinway modèle D

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Le Steinway modèle D (ou Steinway modèle D-274) est le modèle de grand piano à queue de concert du facteur Steinway & Sons. L'instrument s'est imposé comme la référence pour les pianistes classiques. Ce modèle est connu pour avoir eu les faveurs de Vladimir Horowitz ou Glenn Gould.

Description[modifier | modifier le code]

Le modèle D est le grand piano à queue de concert développé par le facteur Steinway & Sons. Le piano est le plus volumineux de la marque. Il est considéré par la majorité des pianistes comme la référence des pianos de concert[1].

La première version du modèle D a été créée en . Il s'agissait d'une évolution d'un modèle plus ancien, le piano à queue « Plain Grand Style 2 »[2],[3].

L'instrument mesure 2,74 mètres de long[1]. Pour cette raison, il est parfois appelé modèle D-274.

De par ses dimensions, le modèle D est un piano puissant. Cette caractéristique explique qu'il soit adapté aux grandes salles de concert disposant d'un espace sonore à remplir conséquent[1].

Le cadre en fonte du modèle D pèse environ 160 kilogrammes[4].

Les pianistes indiquent que les mécaniques du modèle D permettent de grandes variations de toucher[1].

Instruments notables[modifier | modifier le code]

Steinway « CD »[modifier | modifier le code]

Les pianos modèle D qui présentent les meilleures qualités sonores sont identifiés par les facteurs de Steinway & Sons et destinés à être joué lors des concerts ou par les solistes. Ces instruments sont identifiés à l'atelier par l'acronyme « CD » auquel est ajouté un numéro. Ce code « CD » et le numéro n'entretiennent aucun rapport avec le numéro de fabrication du piano[5].

Pianos associés à des solistes célèbres[modifier | modifier le code]

Parmi les Steinway CD, certains sont connus du grand public, souvent pour leur association avec un soliste célèbre. C'est par exemple le cas du CD-318 qui était le piano de Glenn Gould ou du CD-503 qui était l'instrument favori de Vladimir Horowitz[5],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Julian Sykes, « Steinway: les raisons d’une domination », Le Temps,‎ (lire en ligne Accès libre)
  2. (en) Laurence Libin, American Musical Instruments in The Metropolitan Museum of Art, New York, The Metropolitan Museum of Art, , 224 p. (ISBN 0-87099-379-8, lire en ligne), p. 187-189
  3. (en) Metropolitan Museum of Art, « Grand Piano - Steinway & Sons » Accès libre, sur MET (consulté le )
  4. (en) Terry Pedwell, « Gould's Steinway finds temporary home as National Arts Centre is renovated », HuffPost,‎ (lire en ligne Accès libre)
  5. a et b Nicole Milne, « Que signifie CD 318 ? » Accès libre, sur Centre National des Arts (Canada),
  6. (en) John Terauds, « Vladimir Horowitz's Steinway piano: The magic is in the artist, not the object » Accès libre, sur Ludwig Van Toronto,

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) James Barron, Piano : The Making of a Steinway Concert Grand, New York, Holt, (ISBN 978-0-8050-7878-7)
  • (en) Miles Chapin, 88 keys : The making of a Steinway piano, New York, Potter, (ISBN 978-0-517-70356-4)