Skidoo (film)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Skido)
Skidoo

Titre original Skidoo
Réalisation Otto Preminger
Scénario Doran William Cannon
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie
Durée 97 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Skidoo est un film américain réalisé par Otto Preminger, sorti en 1968.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le grand patron, nommé « Dieu » (Groucho Marx), d'un réseau mafieux contraint l'ancien gangster, Tony Banks (Jackie Gleason) à sortir de sa retraite, pour aller à Alcatraz assassiner « Blue Chips » Packard (Mickey Rooney), un mouchard menaçant, détenu en préventive. Banks atterrit en cellule avec un hippie antimilitariste ; par mégarde, il avale le LSD du hippie, et se retrouve en plein « trip ». Se sentant en harmonie avec l'univers, Banks introduit ce qui reste du LSD dans la nourriture de la prison puis, quand tout le monde est défoncé, il s'évade en ballon dirigeable, avec Packard. Le ballon échoue, au milieu de la baie, sur le yacht de « Dieu », où Banks retrouve sa fille Darlene, avant que débarque une troupe hippies, amis de Darlene. « Dieu » se met lui aussi au LSD et s'éloigne au gré des flots, sur un petit voilier.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Propos[modifier | modifier le code]

« Dans Skidoo, j'ai utilisé de vieux acteurs vedettes parce qu'ils représentent le passé ; je voulais faire une comédie et ne pas prendre trop au sérieux le phénomène hippy. J'ai pris du LSD avant de faire le film, et j'ai vu moi aussi ma femme en miniature. Je ne l'ai pas inventé. »

— Otto Preminger, Positif n°123, janvier 1971

Appréciations[modifier | modifier le code]

« Maisons folles, prison démente, bateau ivre, le tout peuplé d’un monde insensé, et dirigé par un metteur en scène qui veut rester dans le vent mais récolte la tempête. »

— Robert Chazal, France Soir, 16 février 1972

« Skidoo est de la part d'Otto Preminger une œuvre plutôt inattendue et, à mon sens, très réussie.(...) Skidoo est aussi un apologue mais plus proprement grotesque et sarcastique. Avec un sens aigu de la loufoquerie, Preminger confronte deux mondes inconciliables : les hippies et la mafia. »

— Claude Benoit, Jeune Cinéma, avril 1972

Autour du film[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]