Aller au contenu

Sainte Barbe (torpilleur)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte Barbe
illustration de Sainte Barbe (torpilleur)
Vue latérale de la canonnière-torpilleur Bombe

Type canonnière-torpilleur
Classe classe Bombe
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Constructeur Claparède, Le Petit-Quevilly Drapeau de la France France
Quille posée 1884
Lancement 10 octobre 1885
Commission 1890
Statut Déclassé en 1911, mis au rebut
Équipage
Équipage 70
Caractéristiques techniques
Longueur 59,2 m
Maître-bau 5,97 m
Tirant d'eau 3,17 m
Déplacement 430 tonnes
Propulsion
Puissance 1800 ch
Vitesse 18-19 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage 13 mm
Armement

La Sainte Barbe est une canonnière torpilleur française des années 1880, l’un des huit navires de classe Bombe. Elle est lancée le 10 octobre 1885 au chantier naval Claparède du Petit-Quevilly, et mise en service dans la Marine nationale française en 1890. Le navire a été rayé de la liste de la marine en 1911 et mis au rebut.

Les canonnières torpilleurs de classe Bombe ont été conçues comme de petits trois-mâts à cheminée unique (initialement gréés), avec des étraves en forme de bélier, des poupes saillantes et des côtés inclinés vers l’intérieur[1],[2]. La coque était en acier[3].

Le navire avait une longueur entre perpendiculaires de 59,2 mètres, une largeur de 5,97 mètres et un tirant d'eau de 3,17 mètres[1],[2]. Le déplacement était de 430 tonnes à charge normale[1],[3], [4],[5]. Le navire était propulsé par deux moteurs à vapeur verticaux d’une puissance totale de 1800 ch, auxquels la vapeur était fournie par quatre chaudières de locomotive[1],[2]. La vitesse maximale du navire à deux hélices était de 18 à 19 nœuds[1],[2]. Le navire transportait au maximum 108 tonnes de charbon[1],[2].

L’armement se composait initialement de deux canons Hotchkiss de 47 mm L/40 modèle 1885, à l’avant et à l’arrière, et de cinq canons-revolver de 37 mm L/20 modèle 1885[1],[2]. Le navire était équipé de deux tubes lance-torpilles simples de 350 mm situés au-dessus de l’eau[1],[2].

Le blindage ne concernait que la superstructure, et avait 13 mm d’épaisseur[1],[2].

L’équipage se composait de 70 officiers, officiers mariniers et matelots[1],[2],[4],[5].

La Sainte Barbe a été construite au chantier naval Claparède[1],[2]. La quille du navire a été posée en 1884 et il a été lancé le 10 octobre 1885[2],[6].

La Sainte Barbe est commissionnée dans la Marine nationale en 1890[1],[2]. Dans les années 1890, les chaudières de locomotives problématiques sont remplacées par des chaudières Guyot-du Temple[1],[2]. L’armement du navire a également été modernisé, des canons de 47 millimètres étant montés sur des affûts à la place de deux canons-revolvers de 37 mm[1]. Le navire a été désarmé en 1911 et mis au rebut[1],[6].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Chesneau et Kolesnik 1979, p. 324.
  2. a b c d e f g h i j k l et m Gogin 2021.
  3. a et b Brassey 1894, p. 290.
  4. a et b Jane 1900, p. 127.
  5. a et b Jane 1970, p. 131.
  6. a et b Gardiner et Gray 1985, p. 194.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) T.A. Brassey, The Naval Annual, 1894, Portsmouth, J. Griffin and Co., (lire en ligne).
  • (en) Roger Chesneau et Eugene Kolesnik, Conway’s All The World’s Fighting Ships 1860-1905, London, Conway Maritime Press, (ISBN 978-0-85177-133-5).
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-245-5).
  • (en) Ivan Gogin, « BOMBE torpedo gunboats (1887 - 1890) », sur Navypedia (consulté le ).
  • (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1900, London, Sampson Low, Marston & Co., .
  • (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1905/6, New York, ARCO Publishing Company, .