Saint-Congard
Saint-Congard | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Communauté de Communes du Val d'Oust et de Lanvaux |
Maire Mandat |
Daniel Brule 2008-2014 |
Code postal | 56140 |
Code commune | 56211 |
Démographie | |
Gentilé | Congardais,Congardaise |
Population municipale |
747 hab. (2014) |
Densité | 34 hab./km2 |
Population agglomération |
16 453 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 46′ 16″ nord, 2° 18′ 58″ ouest |
Altitude | 25 m Min. 5 m Max. 102 m |
Superficie | 21,87 km2 |
Élections | |
Départementales | Rochefort-en-Terre |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Congard [sɛ̃ kɔ̃gaʁ] est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.
Géographie
La commune de Saint Congard, bordée par le canal de Nantes à Brest, est située entre le Golfe du Morbihan et la Forêt de Brocéliande, à mi-distance entre Malestroit et Rochefort-en-Terre.
Théâtre d’événements historiques et culturels, terre d’origine de personnages célèbres, Saint Congard expose un patrimoine considérable et offre tout au long de l’année des animations.
C’est à Saint Congard que la Claie rejoint l’Oust. C’est ici que fut construite l’une des premières écluses à sas de France. C’est ici que Nominoë, roi des Bretons, érigea son donjon. C’est ici enfin que la dernière péniche commerciale débarqua sa marchandise en 1977.
Histoire
Origine du nom : Cette ancienne trève de Pleucadeuc porte le nom du patron de la chapelle tréviale, devenue église paroissiale, saint Congar (ou saint Kongar), moine du Pays de Galles au VIe siècle.
Le territoire de l’actuelle commune garde quelques traces de son lointain passé. Une allée couverte à Bignac et plusieurs menhirs, mentionnés au XIXe siècle, attestent une occupation au Néolithique tandis que la présence romaine a laissé peu de vestiges.
Au IXe siècle, cette terre de landes et d’eau est le théâtre d’événements qui contribuent à l’histoire religieuse et politique de la région : au lieu-dit Coët Leu de Bas, Nominoë aurait en 848 réuni un synode ; le lieu-dit Roga est déjà cité en 820 dans le cartulaire de Redon.
On y apprend que le machtiern de Pleucadeuc fait don d’un terrain à un ermite qui a charge et permission de “ couper, arracher, défricher tout autour ”. Dépendant de l’abbaye bénédictine de Redon, à partir de 834, le prieuré de Roga se heurte à une nature rude et inhospitalière, et périclite. C’est au XIIe siècle que Saint-Congard devient paroisse, alors détachée de sa voisine Pleucadeuc.
Le prieuré de Roga est abandonné au XVIIe siècle par les moines de Redon. Mais, soucieux d’une présence religieuse sur ces terres, le comte de Rieux-Rochefort, suzerain des lieux, en fait don en 1672 à l’ordre des Camaldules, fondé au XIe siècle par saint Romuald, en Italie. Après maintes batailles juridiques, l’établissement devient, en 1786, propriété de l’hôpital de Malestroit pour être finalement vendu comme bien national, à la Révolution.
Il reste encore quelques murs épars témoignant des traces de cette implantation religieuse, élément important de l’histoire locale. Autre témoignage, deux grands tableaux aujourd'hui conservés dans l'église du Roc-Saint-André.
En 1790, Saint-Congard est érigé en commune et passe en 1801 dans le canton de Rochefort-en-Terre.
Administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[2],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 747 habitants, en augmentation de 0,4 % par rapport à 2009 (Morbihan : 3,36 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- Atelier d'outillage néolithique proche du site de Nazareth.
- Mégalithes allée couverte du Mont Hersé
- Sépultures du Bronze moyen.
- Vestiges gallo-romains à Carhon (statuettes).
- Église du bourg, néo-gothique 1881.
- Chapelles de Quemper XVIIe, de Foveno XVIIe et de Lorette XIXe
- Calvaire du cimetière XVe
- Croix anciennes sortie du village sur la route de Lorette, plusieurs croix XVIIe au XVIIIeen palis de schistes
- Manoir Foveno XVIIe
- Plaque commémorative de Coët-Leu-de-Bas : indiquant le passage supposé de Nominoë
Personnalités liées à la commune
Bibliographie
- LECORNEC, Joël, Une tombe de l'Age du Bronze au bois de la Touche en Saint-Congard, Annales de Bretagne, no 73, 1, 1966, p. 38–41.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .