Roland Gerbeau

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Roland Gerbeau
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Tombe de Roland Gerbeau au cimetière ancien de Colombes.

Roland Gerbeau, né le à Vincennes et décédé le à Évreux[1], est un auteur-compositeur-interprète français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans un milieu ouvrier, orphelin de père à l'âge de 13 ans, il commence à travailler comme apprenti imprimeur. À 18 ans, il remporte un concours de chanteurs amateurs au Poste Parisien, ce qui le décide à se lancer dans cette carrière. Il se joint à l'orchestre de Richard Blareau, qui se produit dans différentes salles de Paris.

Sous l'Occupation[modifier | modifier le code]

Mobilisé, puis envoyé dans les Chantiers de jeunesse, il revient à Paris en 1941 et commence à se faire connaître en chantant dans le cabaret Le Chapiteau[2]. C'est là que Charles Trenet le découvre et lui offre de faire la première partie de son récital à l'ABC. Il lui offre aussi une chanson qu’il a écrite en 1943, Douce France, que Gerbeau enregistre en [3].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Fin 1945[4], il fut le premier (avec la chanteuse Renée Lebas) à enregistrer une autre chanson écrite par Trenet, La Mer[5], que « Le Fou chantant » ne parvenait pas à imposer dans ses spectacles.

Après la guerre, il part aux États-Unis avec Jo Bouillon et Joséphine Baker pour y faire une longue tournée. Il s'y produit aussi avec Édith Piaf et Les Compagnons de la chanson et parcourt plusieurs autres pays d'Amérique (Brésil, Venezuela, Cuba, Haïti) jusqu'en 1960.

À son retour en France, où la mode est aux yéyés, il devient attaché de presse chez Pathé Marconi, côtoyant les nouveaux talents de la chanson qu'il présentait au Musicorama à l'Olympia dès 1966 en premières parties des grandes stars de la chanson française et internationale. Il fut aussi promoteur du groupe de jazz manouche Coco Briaval pendant leur contrat chez Pathé Marconi.

Sainte-Rita[modifier | modifier le code]

En 1985, il connaît une seconde carrière après avoir écrit, composé, et chanté de tout son cœur, la chanson Sainte-Rita, qui fait référence à l'église Sainte-Rita de Nice[6], où il était allé prier, persuadé d'être atteint d'un cancer. La chanson rencontre un grand succès et se retrouve dans le palmarès du Top 50 en 1987.

Manipulé par une admiratrice qui l'isole en le séparant de tous ses amis, Roland Gerbeau meurt le . Il est inhumé dans le cimetière de Colombes (Hauts-de-Seine) avec sa « muse adorée », Suzanne Constantin.

Références[modifier | modifier le code]

  1. BNF
  2. Précédemment connu sous le nom, l'Abbaye de Thélème : Richard Cannavo, Monsieur Trenet, éd.Plon, Paris, 1993, p. 337.
  3. Jean-Philippe Ségot, Charles Trenet à ciel ouvert, Librairie Arthème Fayard, Paris, 2013, p. 327.
  4. En novembre ou en décembre, avec l’orchestre de Jo Bouillon : J-Ph. Ségot, Charles Trenet à ciel ouvert, Librairie Arthème Fayard, Paris, 2013, p. 353.
  5. Disque 78 tours, Sofradi (S.1273).
  6. Site de l'église Sainte-Rita de Nice

Liens externes[modifier | modifier le code]