Rébecca Balestra
Rébecca Balestra, née le à Genève, est une comédienne, metteuse en scène et humoriste suisse.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et famillle[modifier | modifier le code]
Rébecca Balestra naît le à Genève[1]. Son père, Daniel, ancien banquier, est hôtelier à Saint-Domingue, en République dominicaine ; sa mère, Pascale, est responsable des ressources humaines dans une société informatique. Ses parents se séparent quand elle a 13 ans. Sa grand-mère paternelle tenait un magasin de costumes, Balestra Costumes, dans le quartier de Plainpalais, tandis que son grand-père paternel, facteur, écrivait les revues pour les PTT[2],[3]. Son grand-père maternel est le fondateur du Club 58 à Genève[2].
Elle est mariée à l'entrepreneur Marc Gouzer, fondateur de The Hamburger Foundation[4], et mère d'un enfant[2].
Formation et parcours artistique[modifier | modifier le code]
Sa mère l'inscrit au théâtre à l'âge de 7 ans « pour lutter contre ma timidité »[3]. Formée au l'École supérieure d'art dramatique de Genève (2006-2010)[1],[5] puis à la Manufacture-HETSR à Lausanne[6], où elle obtient un bachelor en théâtre en 2013[2], elle interprète des rôles du répertoire classique et des textes contemporains sur de nombreuses scènes de Suisse romande, notamment à la Comédie de Genève, au Théâtre de Carouge, à l'Arsenic et au Théâtre Boulimie[7].
Elle signe par ailleurs des seules-en-scène tels que Tropique (2015), Piano-bar (2019) et surtout Olympia (2021), qui confirment son talent de comédienne, mais aussi d’autrice[7]. Le 15 septembre 2022, elle opte pour le stand-up avec un premier spectacle intitulé Rébecca Balestra créé dans un club lausannnois[1],[2].
Se caractérisant par sa beauté, son vocabulaire cru, une voix grave et un accent genevois[3],[8], elle se dit inspirée par Marina Rollman, Blanche Gardin, Valérie Lemercier, Cher et Jacqueline Maillan[2] ; Ricky Gervais est son modèle anglais pour le stand-up[3]. Elle déclare dans un entretien en 2023 avoir la volonté de surprendre : « Je le fais dans mon jeu, dans mon écriture, en allant tantôt dans quelque chose de très dramatique, ou poétique, pour, la seconde d'après, basculer dans le comique ou le prosaïque. »[6].
Autres activités[modifier | modifier le code]
Apparitions récurrentes dans l'émission Les Beaux Parleurs le dimanche sur RTS La Première avec La chronique de Rébecca Balestra[7],[2].
En 2021, elle publie un recueil de poèmes[2], intitulé Minuit Soleil[1].
Théâtre[modifier | modifier le code]
Soli[modifier | modifier le code]
- 2015 : Flashdanse (Théâtre Sévelin, Lausanne)[7], dans lequel « elle reproduit la chorégraphie du striptease du film du même nom »[8]
- 2015 : Tropique
- 2016 : Show set, spectacle qui « tourne en dérision le processus de création scénique et les tuiles qui vont avec »[9]
Stand-up[modifier | modifier le code]
- 2022 : Rébecca Balestra[3], écrit avec Marina Rollman[8],[11]
Écrit[modifier | modifier le code]
- Rébecca Balestra, Minuit Soleil, Lausanne, art&fiction, , 60 p. (ISBN 978-2-88964-072-0)
Prix et récompenses[modifier | modifier le code]
- 2023 : Prix suisse des arts de la scène 2023[7]
- 2013 : Prix d'écriture Studer/Ganz, Lausanne[12]
- 2012 : Prix d'études d'art dramatique de la Fondation Friedl Wald [5]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Aurélia Brégnac, « Je connais mon corps, ses limites, ses faiblesses et sa singularité », Planète Santé, (lire en ligne)
- Didier Dana, « Rébecca Balestra: «Mon moteur, c’est l’angoisse!» », L'Illustré, (consulté le )
- Marie-Pierre Genecand, « Avec Rébecca Balestra, ça ne rigole pas », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- Édouard Amoiel, « The Hamburger Foundation: Du Food Truck à M3 », Bilan, (consulté le )
- « Rébecca Balestra », comedien.ch, (lire en ligne)
- Katia Berger, « Grande interview à Genève – Rébecca Balestra, la fange et le sublime » , 24 heures, (consulté le )
- Georges Grbic, « Rébecca Balestra - Actrice et humoriste émergente », sur Prix suisses de la culture (Office fédéral de la culture), (consulté le )
- Laurène Ischi, « Humour au féminin – Quand deux étoiles se rencontrent » , 24 heures, (consulté le )
- Natacha Rossel, « Théâtre – Rébecca Balestra dissèque les rouages de la création scénique » , 24 heures, (consulté le )
- Alexandre Demidoff, « Diva des ombres, Rébecca Balestra jette un sort à Genève », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- Natacha Rossel, « Critique de spectacle à Lausanne – Rébecca Balestra, nouvelle reine du stand-up » , 24 heures, (consulté le )
- Christian Lecomte, « Rébecca Balestra, scène de méninges », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )