Province d'Annobón
| Annobón | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Guinée équatoriale
|
| Chef-lieu | San Antonio de Palé |
| Démographie | |
| Population | 20 741 hab. (2013) |
| Densité | 1 220 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 1° 25′ sud, 5° 38′ est |
| Superficie | 1 700 ha = 17 km2 |
| Localisation | |
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L'île d'Annobón constitue quasiment à elle seule (avec sans doute aussi quelques îlots de son littoral) ladite province du même nom, l'une des sept de ces principales subdivisions de la Guinée équatoriale, la moins peuplée d'entre elles mais la plus dense en raison de sa superficie.
La capitale locale est San Antonio de Palé.
Histoire[modifier | modifier le code]
- 1470 : un certain Diego Ramirez de la Diaz aperçoit l’île et la nomme d'abord du seul nom de cette actuelle capitale[1].
- Jour de l'an[2] 1473 : découverte plus exploratoire par les Portugais y accostant (anciennement Anno Bom et Annabona dérivent du portugais Ano Bom signifiant « bonne année »). L'île sera également appelée Pagalu voire Pigalu durant les dernières années du premier gouvernement équato(-)guinéen indépendant de Francisco Macías Nguema.
- 1474 : première colonie à majorité africaine de l'Angola d'alors, par les Portugais de Sao Tomé. Ces esclaves sont considérés comme les pionniers de la société annobonaise.
- 1778 : traité del Pardo par lequel l’Espagne reprend une base stratégique pour sa traite négrière, incluant l’acquisition des îles portugaises dont Bioko et d'un vaste territoire continental entre les fleuves Niger et Ogooué, tous administrés depuis Buenos Aires au Nouveau monde de l'autre côté de la mer Océane (atlantique).
- 1801 : les Britanniques érigent un fort à San Antonio.
- 1827 : légalisation dudit fort par un bail accordé par le gouvernement espagnol, servant comme l'une des bases de suppression de la traite négrière par ses locataires britanniques.
Géographie[modifier | modifier le code]
C'est la seule île du pays se trouvant dans l' hémisphère sud ,voisine de Sao Tomé-et-Principe à 110 km au nord-est et des côtes africaines continentales du Gabon à 350 km à l'est (cap Lopez).
La rade[Laquelle ?] est relativement sûre, les navires qui passent près de l'île l'utilisent comme base de ravitaillement en eau et autres provisions.
Organisation territoriale[modifier | modifier le code]
La province d'Annobón n'est pas divisée en districts mais comprend deux municipalités :
- celle de San Antonio de Palé,
- et une seconde vers Mabana.
Langues[modifier | modifier le code]
L'espagnol est la langue officielle mais la majorité des habitants de l'île parlent un créole lusophone, au vu de son Histoire exploratoire et de sa proximité géographique et linguistique avec Sao Tomé-et-Principe.
Économie[modifier | modifier le code]
Les principales industries de l'île sont la pêche et le sylviculture.
L' aéroport international d'Annobon a été inauguré en 2013.
Démographie[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Lors d'une saint-Antoine ?
- Pas nécessairement un 1er janvier à l'époque.
