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Pierre Hippolyte Publius Renault

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Pierre Hippolyte Publius Renault
Portrait du général Pierre Hippolyte Publius Renault, par Isidore Pils, 9 avril 1856
Fonction
Sénateur du Second Empire
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Renault (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction
Archives conservées par

Pierre Hippolyte Publius Renault, communément appelé le général Renault, né le à La Valette et mort le [2], des suites d'une blessure reçue à la bataille de Champigny lors du siège de Paris, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Il s'illustre au cours de la conquête de l'Algérie puis de la guerre franco-allemande de 1870.

Après une corniche au Prytanée militaire de La Flèche, il est reçu à Saint-Cyr le , puis est nommé le sous-lieutenant au 6e régiment d'infanterie de ligne.

Conquête de l'Algérie

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Lieutenant le , il obtient d’entrer le au 3e bataillon d’infanterie légère d’Afrique, à Alger. Il se bat en Espagne, et revient, comme capitaine adjudant-major à la légion étrangère de France, le . Il participe à l’expédition de Djidjelli, de Bougie, de Médéah et à la prise du col de Mouzaïa. Il commande le bataillon d’élite à l’Akbet-el-Kedda.

Outre les deux blessures qu’il a reçues en Espagne, il est atteint d’une balle à la tête le , au passage des Gouttes, dans la province d’Oran ; d’une autre balle au genou droit le , au combat des Oliviers ; d’un troisième coup de feu dans les reins à l’affaire de l’Oued-el-Hordjau, le .

Général de brigade le , mis à la disposition du gouverneur général de l’Algérie, il ne rentre en France que le .

Général de division le , il revient en Algérie. Le et jusqu’au , il y exerce les fonctions de gouverneur.

Sénateur du Second Empire

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Rappelé en France en 1859 pour commander une division dans la campagne contre l’Autriche, à son retour, l’empereur le nomme sénateur le .

Il est grand officier de la Légion d'honneur le et grand-croix en 1859.

Guerre de 1870

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En 1870, il participe à la défense de Paris et est blessé à la jambe le à la bataille de Champigny. Relevé le lendemain du champ de bataille, il est amputé le 2 décembre et décède de sa blessure le 6 décembre[3],[4]. Ses obsèques eurent lieu le dans la chapelle de l'Hôtel des Invalides et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (68e division)[5].

En 1874 Le village de Renault est créé en Algérie française en mémoire du général Renault, il est érigé en commune mixte par arrêté gouvernemental du [6].

La commune mixte de Renault est renommée Sidi M'Hamed Ben Ali après 1962 mais toujours surnommée Renault par les locaux.

Décorations

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Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Le Dictionnaire des parlementaires français indique, semble-t-il à tort, une naissance le et une mort le , des informations contredites par l'état civil et le dossier de la base Léonore.
  3. REVOLUTIONARY DOCUMENTS and WAR OF 1870 Guerre de 1870-71, Mort du général Renault, médaille étain
  4. Archives de Paris,registre V4E1277, acte de décès 6732
  5. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 675
  6. « Recherche géographique », sur anom.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )

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Bibliographie

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Liens externes

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