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Paul Jamot

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Paul Jamot
Louvre, 1933
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
française
Activité
Formation
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 5808-5905, 13559-13584, 122 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Jamot, né le à Paris et mort le à Villerville (Calvados), est un peintre, critique d’art et conservateur de musée français.

Biographie

Cloître des Jacobins à Toulouse

Normalien, il fut membre de l'École française d'Athènes (1887). Il explora l'Argolide et la vallée du Sperchios. Il conduisit les campagnes de fouilles dans le vallon des Muses à Thespies entre 1888 et 1891. Il recueillit de nombreuses inscriptions dont celle de la stèle dite d'Hésiode. Il publia un récit de voyage : En Grèce avec Charalambos Eugénidis.

Il devint conservateur des musées nationaux, membre de l’Institut, commandeur de la Légion d’honneur, conservateur honoraire du musée du Louvre, directeur du musée de Reims de 1927 à 1939.

Il légua à la Ville une riche collection de tableaux, représentée par Corot, Carpeaux, Courbet, Delacroix, Maurice Denis, Forain, Ingres, Picasso, Renoir, etc. et d’objets de valeur, ainsi qu’aux musées du Louvre, du Luxembourg et Carnavalet[2]. Une salle du musée d’Orsay porte son nom.

Il organisa en septembre 1913 la salle du nouveau musée des beaux-arts de Reims et, en 1938, la partie artistique des fêtes d’inauguration de Notre-Dame ainsi que les expositions Trésors de Reims à l’Orangerie des Tuileries et au musée des Beaux-Arts de Reims. Paul Jamot n’imposa qu’une condition à la Ville de Reims en terminant son testament, par cette phrase : « Enfin je lègue au Musée de Reims les bijoux que j’ai fait faire pour ma femme par René Lalique ; je demande qu’ils soient placés dans la salle où l’on groupera les tableaux légués par moi, le plus près possible et si cela se peut, au-dessous du portrait de ma femme par Ernest Laurent ». Ce vœu ne fut pas respecté.

Il repose à Paris, au Cimetière du Montparnasse, sous le monument qu’il fit élever, par l’architecte Auguste Perret et Maurice Denis, pour son épouse Madeleine Dauphin-Dornès en 1913. Albert Besnard réalisa un portrait de cette dernière au pastel[3].

Paul Jamot est aussi l'auteur de plusieurs recueils de poésie : Préludes (1912), Des voix dans la nuit (1918), Sacrifice du soir (1929).

Ernest Laurent peignit un portrait de M. et Mme Paul Jamot, ainsi qu'un Portrait de Madame Paul Jamot, née Madeleine Dauphin-Dornès (1864-1913). Les deux tableaux sont détenus par le Musée d'Orsay[4].

En 1922 le sculpteur Paul Paulin réalisa le buste de Paul Jamot, également conservé au Musée d'Orsay[5].

Source

Cet article contient des extraits d'un document provenant du site La Vie rémoise qui autorise l'utilisation de son contenu sous licence GFDL.

Références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom JAMOT Paul (consulté le )
  2. Christiane Aulanier (dir.), Donation Paul Jamot, (catalogue d'exposition, avril-mai 1941, Musée national de l'Orangerie, Paris), Presses d'Aulard, 1941, 61 p.
  3. Reims, musée des beaux arts
  4. Œuvres d'Ernest Laurent sur la base Joconde
  5. Base Joconde

Voir aussi

Liens externes

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