Oum Kalthoum Ben Hassine

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Oum Kalthoum Ben Hassine

Naissance (77 ans)
Oudhref (Tunisie)
Nationalité tunisienne
Domaines Biologie et écologie marines
Parasitologie
Institutions Faculté des sciences de Tunis
Renommée pour Travaux sur les bioressources et les écosystèmes méditerranéens
Distinctions Prix Rammal (2015)
Ordre du Mérite de l'éducation et des sciences (2000, 2008)

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Oum Kalthoum Ben Hassine, née le à Oudhref, est une biologiste tunisienne spécialisée dans la biologie et l'écologie marines ainsi que la parasitologie.

Après avoir soutenu sa thèse d'État en sciences à l'université Montpellier-II et passé quelques années en tant qu'enseignante associée dans cette même université, elle entre à l'université de Tunis - El Manar où elle monte un laboratoire dans le domaine des sciences de la mer. Elle y développe des axes de recherche d'intérêt scientifique et socioéconomique, mène de nombreux travaux, forme des dizaines de chercheurs et établit de nombreuses collaborations scientifiques avec d'autres laboratoires et institutions de recherche méditerranéens et européens sur des problématiques traitant de la protection de la mer Méditerranée et de ses bioressources, ce qui lui vaut l'attribution du prix Rammal en 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Oum Kalthoum Ben Hassine naît dans la petite ville d'Oudhref d'un père entrepreneur des travaux publics, qui compte l'envoyer poursuivre ses études en France[1], et d'une femme au foyer. Cependant, elle n'a pas encore atteint ses dix ans quand son père meurt dans un accident de voiture. Après sa réussite à l'examen de fin de l'enseignement primaire[2], sa famille refuse de l'envoyer au lycée, qui se trouve à Sfax, à plus de 140 kilomètres de sa ville natale, et ceci malgré les demandes de sa mère qui veut respecter la volonté de son défunt mari et espère que sa fille devienne institutrice[3].

Il faut attendre que le lycée de Gabès, à quelques kilomètres d'Oudhref, ouvre ses portes et que les autorités interviennent pour que Ben Hassine puisse poursuivre ses études secondaires puis supérieures[1]. C'est ainsi que, le baccalauréat en poche, elle part étudier à l'université de Tunis - El Manar puis à celle de Montpellier en France, où elle prépare et obtient tous les diplômes universitaires jusqu'à sa thèse de doctorat d'État des sciences. Elle est alors la première fille d'Oudhref à franchir la porte d'un lycée et la première étudiante du Sud tunisien à intégrer une institution universitaire[1]. C'est à partir de ces difficultés pour se scolariser qu'elle a connues dans son enfance qu'est né son féminisme et que commence son combat pour la cause des femmes et l'égalité des chances[1],[4].

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Chercheuse à la faculté des sciences de Tunis dès octobre 1969, elle est recrutée comme assistante dans cette même institution en octobre 1971, après l'obtention d'un diplôme d'études approfondies (DEA) en biologie marine et océanographie en avril de la même année. Elle poursuit ses recherches dans cette même institution, où elle est promue maître-assistante en janvier 1975, après l'obtention d'un doctorat de spécialité en biologie marine et océanographie en juin 1974[5].

En 1979, elle est détachée, en tant que chercheuse auprès du Centre national de la recherche scientifique en France, où elle poursuit ses travaux dans le laboratoire d'ichtyologie et de parasitologie générale de l'université des sciences et techniques du Languedoc à Montpellier (Montpellier-II). Par la suite, de 1980 à 1984, elle est maître de conférences associée à l'université de Montpellier II où, en plus d'une charge d'enseignement en biologie, elle poursuit ses recherches et soutient une thèse de doctorat d'État ès sciences en 1983[5].

En 1984, Ben Hassine revient à la faculté des sciences de Tunis, où elle monte un laboratoire spécialisé en biologie et écologie marines ainsi qu'en parasitologie[1],[5], crée et dirige en tant que professeure une équipe puis des unités de recherche[5],[6],[7],[8] ainsi qu'un DEA[9] et deux masters[10] pour la formation de futurs chercheurs tunisiens, en plus de modules et unités d'enseignement, dans le but d'actualiser les connaissances et de renouveler et diversifier les compétences[11].

Recherches[modifier | modifier le code]

Dans le laboratoire qu'elle a créé, ses recherches portent sur des thèmes qui concernent :

Ces thèmes s'adressent pour la plupart à des aspects méconnus de la biodiversité dans une mer — la Méditerranée — que l'exploitation et la pollution peuvent mettre en péril. Ils nécessitent aussi l'acquisition de données portant sur de nombreuses catégories d'organismes. Ces travaux donnent lieu à des applications dans l'élevage d'espèces de poissons d'importance économique sur les rivages de Tunisie mais aussi dans le domaine de la protection et de la gestion durable des bioressources marines et dans la préservation des écosystèmes lagunaires et marins (choix éclairé des scénarios d'aménagement)[12].

Dans ce contexte, Ben Hassine forme des dizaines de chercheurs et établit des collaborations scientifiques formelles (17 programmes de recherche) et informelles avec d'autres laboratoires et institutions de recherche des pays méditerranéens et européens sur des problématiques d'importance pour la protection de la Méditerranée et la gestion durable de ses bioressources[5].

Le développement de ces thèmes de recherche a donné lieu à plus de 250 publications[5],[13],[14] et plus de 300 communications[5].

International[modifier | modifier le code]

Oum Kalthoum Ben Hassine est membre correspondante de l'Académie européenne des sciences, des arts et des lettres depuis 2011[15] et membre du conseil scientifique de la Fondation « Partager le savoir » depuis 2014[16].

Elle est aussi membre de réseaux de recherche et de formation internationaux, comme Gender Research in Africa into ICTs for Empowerment[17], Organization for Women in Science for the Developing World depuis 2010[18] ou le réseau de formatrices au service du développement de la formation des femmes du bassin méditerranéen dans le domaine des sciences et des biotechnologies[19],[20].

Elle siège aux comités scientifiques de nombreux congrès internationaux (Colloque international « Femmes, science et technologie » à Tunis en 1997 ; Congrès international de parasitologie à Tunis en 1998 ; Congrès international sur l'environnement et l'identité en Méditerranée à Hammamet en 2003 ; Congrès international du groupement des protistologistes de langue française en 2010 ; Rencontres des femmes scientifiques méditerranéennes à Skikda en 2010 et 2013 ; Rencontres de l'ichtyologie à Paris en 2012 ; International Conference on Women in Science and Technology in the Arab Countries à Koweït en 2013 ; 7e symposium EuroLag à Murcie en 2016)[5]. Elle participe par ailleurs à des conférences internationales[5],[21] et préside le jury du prix Zoubeida-Bchir (Centre de recherches, d'études, de documentation et d'information sur la femme) en sciences exactes en 2005, 2006, 2007, 2009 et 2012[5].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Certificat du prix Rammal.

Oum Kalthoum Ben Hassine est lauréate du prix Rammal, décerné le au EuroScience Open Forum pour l'excellence de ses recherches en océanographie et ses actions en faveur de l'environnement marin du bassin méditerranéen[22]. Cette médaille récompense également sa carrière en tant que professeure d'université et ses efforts en faveur de la liberté d'expression et l'égalité des genres en Tunisie et dans les autres pays d'Afrique du Nord[23],[24],[25].

Elle reçoit de plus une reconnaissance décernée en décembre 2013 à Paris par l'Académie européenne des sciences, des arts et des lettres[5],[11]. Elle est aussi récipiendaire de la médaille de l'Ordre du Mérite de l'éducation et des sciences en 2000 (quatrième échelon)[5] et 2008 (troisième échelon)[5] ainsi que d'un certificat d'appréciation pour service bénévole exceptionnel, délivré en juin 2001[5] par le Fonds pour l'environnement mondial) à l'occasion de l'année internationale des Volontaires des Nations unies. Par ailleurs, les travaux qu'elle supervise obtiennent douze prix dont cinq nationaux et sept internationaux[5].

Engagements[modifier | modifier le code]

Femmes et sciences[modifier | modifier le code]

Le combat de Oum Kalthoum Ben Hassine pour la cause des femmes et l'égalité des chances est né de sa difficulté à se scolariser à cause de son sexe qu'elle a connue dans sa jeunesse puis en tant que scientifique femme qui réussit et entreprend au département de biologie de la faculté des sciences de Tunis[1]. De ce fait, quand son institution organise en novembre 1997, en collaboration avec le ministère des Affaires de la femme, le colloque international « Femmes, science et technologie : état des lieux et perspectives », elle est la première à répondre à l'appel du doyen pour faire partie des comités scientifique et d'organisation et être leur force de proposition[26]. Ce colloque, organisé sous l'égide de l'Unesco dans le cadre de « Tunis, capitale culturelle régionale », est le premier d'une série de rencontres internationales préparant la Conférence mondiale sur la science qui se tient à Budapest en 1999[27]. En Tunisie, il est décisif pour la question des femmes dans les sciences.En effet, sa conclusion essentielle est la sous-représentation des femmes tunisiennes dans les sciences et sa principale recommandation est la création d'une association Femmes et sciences[26]. C'est ainsi que le groupe des femmes universitaires de la faculté, impliqué dans l'organisation du colloque, œuvre pour la création de l'association afin de mettre en application cette recommandation.De ce fait, l'association, qui obtient son visa en décembre 1998, est constituée pour l'autonomisation des femmes en sciences, l'égalité des chances dans les domaines scientifiques, l'encouragement des jeunes femmes à intégrer les filières scientifiques et technologiques et l'édification d'un savoir scientifique avec les femmes[26]. Ben Hassine devient alors sa première présidente, développe son logo[26] et contribue largement à l'élaboration de ses activités qui permettent rapidement à l'association de s'imposer dans le paysage de la société civile[28].

Cet engagement pour l'égalité des chances et les droits des femmes[29], qui font partie intégrante des droits de l'homme, lui valent d'être désignée en tant que personnalité indépendante comme membre du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales[11],[30].

Éthique et déontologie universitaire[modifier | modifier le code]

Son engagement pour un enseignement supérieur et une recherche scientifique de qualité la conduisent à militer pour l'assurance de cette qualité et à combattre les dérives et les pratiques non éthiques. Pour cela, elle dispense des conférences[31] et publie des articles[32],[33] sur la déontologie et l'éthique universitaires, l'assurance qualité et les normes éthiques. Elle adhère aussi à l'Association tunisienne de défense des valeurs universitaires dès sa création, et contribue à l'élaboration de la charte universitaire[34] initiée par l'association en mai 2017.

Culture et vulgarisation des sciences[modifier | modifier le code]

Oum Kalthoum Ben Hassine fonde en 1977 le Festival international de Gabès et son université d'été[1].En outre, fermement convaincue qu'un fait scientifique largement diffusé devient un fait culturel, elle s'engage dans la vulgarisation de la science et des résultats de la recherche scientifique dans son domaine de spécialisation, au cours d'émissions radiophoniques et télévisuelles, mais en dispensant aussi des conférences destinées à un large public et ceci lors de manifestations organisées par diverses associations[35]. Elle tente également, à travers les activités de l'association Femmes et sciences, de relier la science à la culture[36], à l'art et à la paix[37].

Protection de l'environnement[modifier | modifier le code]

Dès le début de sa carrière de chercheuse, elle fait de la protection de l'environnement l'un de ses combats en participant aux réunions de constitution, en 1971, de la première association tunisienne dans ce domaine, l'Association tunisienne pour la protection de la nature et de l'environnement, et en devenant l'un de ses premiers membres[38]. Par ailleurs, le souci de la préservation et de la protection de l'environnement marin est toujours présent dans ses préoccupations de chercheuse et d'universitaire[39],[40],[41],[42] mais aussi dans les actions de l'association Femmes et sciences (signature d'une convention sur la protection de la ressource en eau avec le ministère de l'Environnement[43]). Cet engagement lui permet de siéger, de 1993 à 2006, au comité national de pilotage du programme de microfinancements du Fonds pour l'environnement mondial et d'être, à ce titre, récipiendaire en 2001 du certificat d'appréciation pour service bénévole exceptionnel.

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les Copépodes, parasites des poissons Mugilidae en Méditerranée occidentale (côtes françaises et tunisiennes) : morphologie, bioécologie et cycles évolutifs, Montpellier, Université des sciences et techniques du Languedoc, , 452 p.
  • Quelques aspects de l'évolution biologique, Tunis, Ministère de l'Éducation nationale, , 130 p.
  • « Diversité des invertébrés aquatiques », dans Monographie de l'étude nationale de la diversité biologique de la Tunisie, vol. III, Tunis, Ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, , p. 77-114.
  • « Diversité des vertébrés aquatiques », dans Monographie de l'étude nationale de la diversité biologique de la Tunisie, vol. III, Tunis, Ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, , p. 115-204.
  • Rafika Fehri-Bedoui et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Poissons des côtes tunisiennes et changements climatiques », dans Robert Barbault et Alain Foucault, Changements climatiques et biodiversité, Paris, Vuibert, (ISBN 9782311000269), p. 51-61.
  • (en) « Personal expansion versus traditional gender stereotypes: Tunisian university women and ICT », dans Women, Gender and ICT in Africa and the Middle East: Changing Selves, Changing Societies, Londres, Zed Books, , p. 81-95.

Sélection d'articles[modifier | modifier le code]

  • (en) Samia Becheikh, Viviane Rousset, Fadhila Maamouri, Oum Kalthoum Ben Hassine et André Raibaut, « Pathological effects of Peroderma cylindricum (Copepoda: Pennellidae) on the kidneys of its pilchard host, Sardina pilchardus (Osteichthyes: Clupeidae), from Tunisian coasts », Diseases of Aquatic Organisms, no 8,‎ , p. 51-59 (ISSN 0177-5103).
  • (en) Bouchra Benmansour et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Preliminary analysis of parasitic Copepod species richness among coastal fishes of Tunisia », Italian Journal of Zoology, no 65,‎ , p. 341-344 (ISSN 1125-0003).
  • (en) Besma Chaouachi et Oum Kalthoum Ben Hassine, « The status of fish biodiversity in the Ichkeul lagoon, Tunisia », Italian Journal of Zoology, no 65,‎ , p. 303-304 (ISSN 1125-0003).
  • (en) Lilia Bahri-Sfar, Christophe Lemaire, Oum Kalthoum Ben Hassine et François Bonhomme, « Fragmentaion of sea-bass populations in western and eastern Mediterranean as revealed by microsatellite polymorphism », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 267, no 1446,‎ , p. 929-935 (ISSN 0962-8452).
  • (en) Lassâd Neifar, Louis Euzet et Oum Kalthoum Ben Hassine, « New species of the Monocotylidae (Monogenea) from the stingrav Dasyatis tortonesei of the Tunisian coast, with comments on host specificity and the specific identities of Mediterranean stingravs », Systematic Parasitology (en), vol. 47, no 1,‎ , p. 43-50 (ISSN 0165-5752).
  • Oum Kalthoum Ben Hassine, Bouchra Benmansour, Lassâd Neifar, Lilia Bahri-Sfar, Tarek Hajji, Besma Chaouachi, M. Labaied et M. Majed, « L'état de la biodiversité dans les sites à activité halieutique du littoral Est », Cahiers du CERES, no 22,‎ , p. 277-333.
  • (en) Lassâd Neifar, Louis Euzet et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Heteronchocotyle gymnurae sp. n. (Monogenea, Hexabothriidae), a gill parasite of Gymnura altavela (Elasmobranchii, Gymnuridae) from the Mediterranean sea », Comparative Parasitology, vol. 68, no 1,‎ , p. 91-96 (ISSN 1525-2647).
  • Lilia Bahri-Sfar, Christophe Lemaire, Béatrice Chatain, Pascal Divanach, Oum Kalthoum Ben Hassine et François Bonhomme, « Impact de l'élevage sur la structure génétique des populations méditerranéennes de Dicentrarchus labrax », Aquatic Living Resources, no 18,‎ , p. 71-76 (ISSN 0990-7440).
  • (en) Ibtissem Louiz, Saïd Kinani, Marie-Estelle Gouze, Mossadok Ben Attia, Domia Menif, Stéphane Bouchonnet, Jean-Marc Porcher, Oum Kalthoum Ben Hassine et Sélim Aït-Aïssa, « Monitoring of dioxin-like, estrogenic and anti-androgenic activities in sediments of the Bizerta lagoon (Tunisia) by means of in vitro cell-based bioassays. Contribution of law concentrations of polynucleal aromatic hydrocarbons (PAHs) », Science of the Total Environment, no 402,‎ , p. 318-329 (ISSN 0048-9697).
  • (en) Moctar Diawara, Sabiha Tlig-Zouari, Lotfi Rabaoui et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Impact of managements on the diversity of macrobenthic communities in Tunis north lagoon: systematics », Cahiers de biologie marine, no 49,‎ , p. 1-16 (ISSN 0007-9723).
  • (en) Ibtissem Louiz, Mossadok Ben Attia et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Gonadosomatic index and gonad histopathology of Gobius niger (Gobiidea, Teleost) from Bizerta lagoon (Tunisia): evidence of reproduction disturbance », Fisheries Research (en), vol. 100, no 3,‎ , p. 266-273 (ISSN 0165-7836).
  • (en) Sabiha Tlig-Zouari, Lotfi Rabaoui, Hosni Fguiri, Moctar Diawara et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Spatial diversity of rocky intertidal macro-invertebrates associated with the endangered species Patella ferruginea (Mollusca: Gastropoda) along the Tunisian coastline », Estuarine, Coastal and Shelf Science (en), no 87,‎ , p. 275-283 (ISSN 0272-7714).
  • (en) Lotfi Rabaoui, Sabiha Tlig-Zouari, Stelios Katsanevakis et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Modelling Population Density of Pinna nobilis (Mollusca: Bivalvia) in the Eastern and South-Eastern Tunisian Coasts », Journal of Molluscan Studies (en), no 76,‎ , p. 340-347 (ISSN 0260-1230).
  • (en) Khaled Ouanes, Lilia Bahri-Sfar, Oum Kalthoum Ben Hassine et François Bonhomme, « Expanding hybrid zone between Solea aegyptiaca and Solea senegalensis: genetic evidence over two decades », Molecular Ecology, vol. 20, no 8,‎ , p. 1717-1728 (ISSN 0962-1083).
  • (en) Lotfi Rabaoui, Randa Mejri, Lilia Bahri-Sfar, Sabiha Tlig-Zouari, Oum Kalthoum Ben Hassine et Costas Tsigenopoulos, « Genetic variation among populations of the endangered fan mussel Pinna nobilis (Mollusca: Bivalvia) along the Tunisian coastline », Hydrobiologia (en), vol. 678, no 1,‎ , p. 99-111 (ISSN 0018-8158).
  • (en) Myriam Kaouèche, Lilia Bahri-Sfar, Mercedes González-Wangüemert, Ángel Pérez Ruzafa et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Allozyme and mtDNA variation of white seabream populations in a transition area between western and eastern Mediterranean basins (Siculo-Tunisian Strait) », African Journal of Marine Science (en), vol. 33, no 1,‎ , p. 79-90 (ISSN 1814-232X).
  • (en) Lilia Bahri-Sfar, Myriam Kaouèche, Malek Haffani, Khaled Ouanes et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Genetic population structure of the common sole, Solea solea Linnaeus, 1758, (Pisces, Pleuronectiformes) in the southern shores of Mediterranean Sea (Tunisian coasts) », Italian Journal of Zoology, vol. 78, no 2,‎ , p. 157-167 (ISSN 1125-0003).
  • (en) Randa Mejri, Marco Arculeo, Oum Kalthoum Ben Hassine et Sabrina Lo Brutto, « Genetic architecture of the marbled goby Pomatoschistus marmoratus (Perciformes, Gobiidae) in the Mediterranean Sea », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 58, no 2,‎ , p. 395-403 (ISSN 1055-7903).
  • (en) Dorsaf Ben Ismaïl, Lotfi Rabaoui, Moctar Diawara et Oum Kalthoum Ben Hassine, « The Bryozoan assemblages in the subtidal zone and relationship with certain environmental factors along the Tunisian coasts », Cahiers de biologie marine, no 53,‎ , p. 231-242 (ISSN 0007-9723).
  • (en) Randa Mejri, Sabrina Lo Brutto, Nesrine Hassine, Marco Arculeo et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Overlapping patterns of morphometric and genetic differentiation in the endemic Mediterranean Pomatoschistus tortonesei Miller 1968 (Perciformes, Gobiidae) in Tunisian lagoons », Zoology, vol. 115, no 4,‎ , p. 239-244.
  • (en) Walid Belgacem, Habib Langar, Gérard Pergent et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Associated mollusc communities of a Posidonia oceanica meadow in Cap Zebib (off North East Tunisia) », Aquatic Botany (en), vol. 104,‎ , p. 170-175 (ISSN 0304-3770).
  • (en) Klaus Kohlmann, Manel Louati, Petra Kersten, Lilia Bahri-Sfar, Nicolas Poulet et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Detection of two major cytochrome b lineages in pike-perch, Sander lucioperca, and first data on their distribution in European populations », Environmental Biotechnology, vol. 9, no 1,‎ , p. 1-5 (ISSN 2391-6095).
  • (en) Lamjed Mansour, Aouatef Thabet, Kalthoum Chourabi, Abdel Halim Harrath, Mahr Gtari, Suliman Al Omar et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Kudoa azevedoi n. sp. (Myxozoa, Multivalvulida) from the oocytes of the Atlantic horse mackerel Trachurus trachurus (Perciformes, Carangidae) in Tunisian coasts », Parasitology Research, vol. 112, no 4,‎ , p. 1737-1747 (ISSN 0932-0113).
  • (en) Lamjed Mansour, Oum Kalthoum Ben Hassine, Christian Vivarès et Emmanuel Cornillot, « Spraguea lophii (Microsporidia) parasite of the teleost fish, Lophius piscatorius from Tunisian coasts: evidence for an extensive chromosome length polymorphism », Parasitology International, vol. 62, no 1,‎ , p. 66-74 (ISSN 1383-5769).
  • (en) Wafa Bouzid, Jan Štefka, Lilia Bahri-Sfar, Peter Beerli, Géraldine Loot, Sovan Lek, Noura Haddaoui, Václav Hypša, Tomáš Scholz, Tahani Dkhil-Abbes, Rafik Meddour et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Pathways of cryptic invasion in a fish parasite traced using coalescent analysis and epidemiological survey », Biological Invasion, vol. 15, no 9,‎ , p. 1907-1923 (ISSN 1387-3547).
  • (en) Awatef Aissaoui, Zina Armi, Souad Turki, Farouk Akrout et Oum Kalthoum Ben Hassine, « Environmental factors and seasonal dynamics of Prorocentrum lima population in coastal waters of the gulf of Tunis, South Mediterranean », Water Environment Research, vol. 86, no 12,‎ , p. 2256-2270 (ISSN 1061-4303).
  • (en) Jihen Boukhicha, Oum Kalthoum Ben Hassine et Sabiha Tlig-Zouari, « Range extension and conservation status of Cymbula nigra (Gastropoda, Patellidae) in the Tunisian shores », African Journal of Ecology, vol. 53, no 1,‎ , p. 64-74 (ISSN 0141-6707).
  • (en) Ibtissem Hammami, Oum Kalthoum Ben Hassine, Myriam Kaouèche et Lilia Bahri-Sfar, « Morphological and genetic characterization of the sharpsnout seabream populations (Diplodus puntazzo, Sparidae) along a boundary area between the two Mediterranean basins », Marine Biology Research, vol. 12, no 8,‎ , p. 842-853 (ISSN 1745-1019).
  • (en) Ibtissem Louiz, Oum Kalthoum Ben Hassine, Olivier Palluel, Mossadok Ben Attia et Sélim Aït-Aïssa, « Spatial and temporal variation of biochemical biomarkers in Gobius niger (Gobiidae) from a southern Mediterranean lagoon (Bizerta lagoon, Tunisia): Influence of biotic and abiotic factors », Marine Pollution Bulletin, no 107,‎ , p. 305-314 (ISSN 0025-326X).

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f et g Foued Allani, « De Oudhref à Tunis via Montpellier », La Presse Magazine,‎ .
  2. ↑ Examen tunisien équivalent au certificat d'études primaires.
  3. ↑ Salem Trabelsi, « Donner de la visibilité à la participation scientifique de la femme », La Presse de Tunisie,‎ , p. 5 (ISSN 0330-9991).
  4. ↑ Foued Allani, « Un puissant levier pour le potentiel scientifique humain du pays : un entretien avec le Pr Oum Kalthoum Ben Hassine », La Presse Femme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ a b c d e f g h i j k l m n et o « Oum Kalthoum Ben Hassine Hammad »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur tunis.hosting.kvinfo.dk.
  6. ↑ Unité de recherche « Biologie, écologie et parasitologie des organismes aquatiques » (1999-2011) puis « Biologie intégrative et écologie évolutive et fonctionnelle des milieux aquatiques » (dès 2011).
  7. ↑ « Unités de recherche en biologie », sur fst.rnu.tn (consulté le ).
  8. ↑ « Structures de recherche », sur mesrst.tn (consulté le ).
  9. ↑ Parasitologie fondamentale et appliquée (1992-1998).
  10. ↑ Biologie intégrative des écosystèmes littoraux (2003-2011) puis Biologie des écosystèmes aquatiques (dès 2011).
  11. ↑ a b et c Foued Allani, « Belle Tunisie - Un astre de la science… et de la conscience », La Presse Magazine, no 1504,‎ .
  12. ↑ (ar) [vidéo] Oum Kalthoum Ben Hassine in Mendhar sur YouTube (consulté le ).
  13. ↑ (en) « Oum Kalthoum Ben Hassine », sur researchgate.net (consulté le ).
  14. ↑ « Production scientifique des enseignants », sur utm.rnu.tn (consulté le ).
  15. ↑ « Nos membres », sur europeanacademysciencesartsandletters.com (consulté le ).
  16. ↑ « Conseil de fondation », sur partager-le-savoir.org (consulté le ).
  17. ↑ (en) « Oum Kalthoum Ben Hassine », sur grace-network.net (consulté le ).
  18. ↑ (en) « Oum Kalthoum Ben Hassine », sur owsd.net (consulté le ).
  19. ↑ « Oum Kalthoum Ben Hassine », sur expertesfrancophones.org (consulté le ).
  20. ↑ « Réseau de formatrices dans les pays méditerranéens : des femmes au service de la vulgarisation scientifique », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. ↑ (en) « Keynote speakers », sur um.es (consulté le ).
  22. ↑ (en) « The Rammal Award: Meet the 2015 and 2016 Laureates », sur euroscience.org (consulté le ).
  23. ↑ « L'universitaire tunisienne Oum Kalthoum Ben Hassine remporte le Prix Rammal 2015 ! », sur africanmanager.com, (consulté le ).
  24. ↑ Foued Allani, « Une scientifique tunisienne à l'honneur », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
  25. ↑ « L'universitaire tunisienne Oum Kalthoum Ben Hassine remporte le Prix Rammal 2015 », sur radioexpressfm.com, (consulté le ).
  26. ↑ a b c et d (en) Oum Kalthoum Ben Hassine, « Women and Science in Tunisia: the edification of scientific knowledge with women », sur shemera.eu (consulté le ).
  27. ↑ (en) « Associated Meetings », sur unesco.org (consulté le ).
  28. ↑ « Rôle de la société civile dans la bonne gouvernance » [PDF], sur festunis.org (consulté le ), p. 12 et 18.
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