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Oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan

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Tracé de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan

L’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (parfois abrégé en oléoduc BTC), ouvert en 2005, transporte sur 1 776 km le pétrole brut du champ pétrolifère d'Azeri-Chirag-Guneshli sur la mer Caspienne jusqu'à la mer Méditerranée. Sa longueur totale est de 440 km en Azerbaïdjan, de 260 km en Géorgie et enfin de 1 076 kilomètres en Turquie. Il dispose de huit stations de pompage sur son parcours. L'oléoduc tire son nom de la traversée de Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan ; de Tbilissi, capitale de la Géorgie ; et de Ceyhan, port du sud-est de la côte méditerranéenne turque. Avec sa longueur de 1 776 km, c'est le deuxième plus long oléoduc du monde après l'oléoduc Droujba qui relie la Russie à l'Europe centrale. Il est parallèle au gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum. Le premier pétrole au départ de Bakou a commencé à être pompé le pour atteindre Ceyhan le .

Les pipelines du Caucase

Le fond de la mer Caspienne abrite l'un des plus importants ensembles de gisements de pétrole et de gaz au monde. Le manque d'investissements et de technologies modernes n'avait pas permis à l'Union soviétique d'en exploiter son plein potentiel. L'indépendance des pays riverains de la mer Caspienne a changé la donne en permettant à des compagnies pétrolières occidentales d'investir dans l'industrie pétrolière locale. Les projections de production du pétrole de la Caspienne prévoient une hausse rapide à un maximum d'environ 1,5 million de barils par jour, soit l'équivalent de la production pétrolière du Mexique. Les réserves de la région sont estimées aux environs de 220 milliards de barils (35 km3), capables de couvrir la demande mondiale pour 8 ans. (Il convient cependant de préciser que certains estiment ces chiffres largement surévalués, les réserves de l'Azerbaïdjan pourraient n'être que de 32 milliards de barils, soit 5,1 milliards de m3).

La situation géographique enclavée de la mer Caspienne rend l'acheminement du pétrole particulièrement ardu. La situation géopolitique pose un problème aux États-Unis souhaitant éviter les deux pays les mieux placés pour assurer ce transport, à savoir la Russie et l'Iran. Position à replacer dans le contexte du Grand jeu énergético-eurasien[1]. Un oléoduc de la Western Early Oil reliant l'Azerbaïdjan à Soupsa, port géorgien de la mer Noire, existait déjà avec une très faible capacité (seulement de 115 000 barils par jour) sachant que la congestion du Bosphore et des Dardanelles, les détroits qui séparent Istanbul de sa rive asiatique, limitent très fortement la quantité de pétrole qui peut transiter par la mer Noire. La seule solution pour éviter ces détroits consiste à acheminer le pétrole suffisamment près pour que les navires n'aient plus à les emprunter. L'oléoduc devrait donc atteindre la mer Méditerranée, le golfe Persique ou même, en traversant l'Europe, la mer du Nord ou la mer Baltique.

Les premières discussions pour un nouvel oléoduc eurent lieu dans les années 1990, la Russie insistant d'abord pour qu'il passe par son territoire, avant de cesser toute participation. L'instabilité du monde des affaires dans ce pays était un problème de plus. Le trajet le plus court est une ligne droite de la mer Caspienne au golfe Persique, à travers l'Iran. Plusieurs raisons conduisirent à écarter l'Iran comme partenaire : son gouvernement théocratique, des inquiétudes quant au développement de son programme nucléaire et les sanctions des États-Unis contre le régime qui faisaient frein aux investissements occidentaux dans le pays.

Ces considérations, à l'aune des intérêts occidentaux, réduisirent le choix à un débouché sur la côte méditerranéenne de la Turquie, que l'on atteindrait par la traversée de deux ou trois pays de la région du Caucase Sud; de l'Azerbaïdjan en passant soit par la Géorgie ou l'Arménie. L'option arménienne butait sur trois problèmes politiques fondamentaux :

  • l'absence de solution au conflit militaire sur le Haut-Karabagh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ;
  • les forts liens ethniques de la Turquie avec l'Azerbaïdjan, qui l'avaient conduite à fermer sa frontière arménienne ;
  • les tensions politiques entre la Turquie et l'Arménie concernant la reconnaissance du génocide arménien.

Le pragmatisme politique conduisit donc les principaux intéressés à se rabattre sur le tracé Azerbaïdjan-Géorgie-Turquie, bien qu'il fût plus long et plus coûteux à la construction que les autres tracés.

Le , à l'occasion de la réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Istanbul en Turquie, la décision de lancer le projet fut prise. L'organisation rendit aussi publique une déclaration d'intention pour la construction de l'oléoduc Trans-Caspienne reliant le Turkménistan à Bakou pour acheminer du gaz en Turquie.

Construction

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La construction de l'oléoduc BTC a été un des plus importants projets de génie civil de la décennie, et certainement un des plus importants jamais conduits dans la partie orientale de l'Asie depuis la chute de l'Union soviétique. L'assemblage de 150 000 sections de tube de 12 m de long (correspondant à un poids de 594 000 tonnes) a permis sa construction.

La maîtrise d'ouvrage est partagée par un consortium de compagnies du secteur de l'énergie emmené par BP (anciennement British Petroleum), qui détient 30,1 % de participation et le rôle d'opérateur. Les autres membres du consortium sont :

La construction a commencé en . L'oléoduc a été officiellement inauguré le . Il est prévu pour transporter un million de barils par jour vers 2008.

L'oléoduc traverse l'Azerbaïdjan, longe l'Arménie et poursuit son chemin par la Géorgie et la Turquie. Des 1 760 km qui le constituent, 440 km se trouvent en Azerbaïdjan, 244,5 km en Géorgie et 1 070 km en Turquie. Il traverse plusieurs chaînes de montagnes, atteignant une altitude de 2 830 mètres. Il croise 3 000 routes, voies ferrées, réseaux publics, enterrés ou aériens, ainsi que 1 500 cours d'eau dont certains, comme le fleuve Ceyhan en Turquie, ont jusqu'à 500 mètres de large.

Son architecture comprend 8 stations de pompage, deux stations intermédiaires de relayage et 101 postes de vannes d'arrêt. Son enfouissement et la présence de patrouilles dans chaque pays le rendront moins vulnérable au sabotage. La section du tube est de 1 070 mm sur sa plus grande longueur, se réduisant à 865 mm à l'approche de Ceyhan.

Son espérance de vie est estimée à 40 ans. À capacité nominale (début 2009), il acheminera 1 million de barils par jour (160 000 m3 soit un taux de pollution au carbone de 400 000 000 kg de CO2, par jour!). Sa contenance est de 10 millions de barils (1,6 million de m3) qui s'y écouleront à 2 mètres par seconde. Cet oléoduc subvient à environ 1 % des besoins mondiaux.

La Société financière internationale de la Banque mondiale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont largement contribué à son financement. Son coût s'élèverait à 3,6 milliards de dollars, pris en charge par les trois premiers contributeurs à hauteur de 30,1 % pour BP, de 20 % pour AzBTC (filiale de la compagnie pétrolière d'État de l'Azerbaïdjan) et de 8,9 % pour la compagnie américaine UNOCAL.

Des redevances de transit significatives reviendront à la Turquie, qui en attend 200 millions de dollars par an, et à la Géorgie, pays pour lequel elles devraient se monter à 1,5 % du revenu national. L'Azerbaïdjan attend une croissance de 18 % de son économie du fait de la présence de l'oléoduc

L'oléoduc a été inauguré le , en présence de Nursultan Nazarbayev, président du Kazakhstan, d'Ilham Aliyev, président de l'Azerbaïdjan, de Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie et d'Ahmet Necdet Sezer de Turquie, en présence du secrétaire d'État à l'énergie des États-Unis, Samuel Bodman. En mai de l'année suivante, le pétrole commençait à s'écouler dans l'oléoduc.

Le gouvernement du Kazakhstan a annoncé qu'il souhaitait construire un oléoduc Trans-Capien du port Kazakh d'Aktau à Bakou en Azerbaïdjan, connecté à l'oléoduc BTC pour acheminer le pétrole du plus grand champ pétrolier kazakh de Kashagan et d'autres points plus éloignés d'Asie centrale.

L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan est un projet guidé par une volonté politique de ne transiter par aucun territoire de l'ex-URSS qui n'entretienne de cordiales relations avec l'Azerbaïdjan. Il permet aussi d'éviter les nations instables du Moyen-Orient et l'Arménie en raison de piètres relations avec l'Azerbaïdjan et de sa participation à une alliance militaire, l'Organisation du Traité de sécurité collective, conduite par la Russie.

Première livraison de pétrole à Ceyhan

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Le , du pétrole fut injecté, côté Bakou, dans l'oléoduc. Après un parcours de 1 770 km, il parvint à Ceyhan le . Les toutes premières gouttes de pétrole furent transbordées du terminal maritime de Haydar Aliyev sur la côte méditerranéenne au British Hawthorn. Ce pétrolier a pris le large le , selon BP. Emportant 600 000 barils de brut, il marque le début des exportations de pétrole d'Azerbaïdjan vers les marchés mondiaux par l'oléoduc BTC, en contournement des détroits turcs.

Apport de l'oléoduc BTC à l'Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie

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Par sa capacité annuelle de 50 millions de tonnes, l'oléoduc BTC contribuera grandement à l'expansion de l'offre énergétique mondiale. Grâce à ce projet, créé dans un cadre durable pour l'environnemental et l'économie, la Turquie espère des revenus annuels d'environ 300 millions de dollars. La construction de l'oléoduc a coûté 3 milliards de dollars et employé près de 15 000 personnes.

Ce projet constitue l'un des piliers du couloir énergétique Est-Ouest et donne à la Turquie une importance géopolitique accrue grâce à l'oléoduc BTC. Ceyhan deviendra un important marché international du pétrole et la diminution de la circulation des pétroliers dans le Bosphore apportera une sécurité accrue à Istanbul.

Le projet a été bien accueilli par la Géorgie. Non seulement l'oléoduc BTC profitera à l'économie géorgienne mais il renforcera l'indépendance de la Géorgie vis-à-vis de l'influence russe. La Russie a pris ombrage de la situation et a même été accusée d'avoir planifié le sabotage de l'oléoduc[2].

L'Azerbaïdjan a gagné à travers l'oléoduc BTC une connexion aux marchés internationaux de l'énergie. Un gazoduc suivra le BTC. Les exportations de gaz et de pétrole auront un impact très positif pour l'économie du pays. Grâce au gaz et pétrole, l'Azerbaïdjan devrait devenir le plus riche pays du Caucase. L'oléoduc sera aussi une importante contribution à l'indépendance politique et économique du pays.

Extensions à d'autres gisements

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Les extensions suivantes sont à l'étude :

Controverses

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Enjeux politiques

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Avant même son achèvement, l'oléoduc BTC a eu des effets sur la politique pétrolière mondiale. Le Sud Caucase, considéré jadis comme le pré carré de la Russie, a acquis une importance stratégique majeure pour d'autres puissances importantes. En conséquence les États-Unis et les autres nations occidentales se sont davantage impliquées dans les affaires de ces trois nations à travers lesquelles s'écoulera le pétrole. Ce degré d'engagement a été critiqué par certains comme menant à une dépendance excessive envers des dictateurs. Il a aussi été instrumentalisé par les pays eux-mêmes pour faire contrepoids à la domination économique et militaire de la Russie et de l'Iran sur la région.

L'oléoduc a modifié la politique des deux pays caucasiens. Pour contrer les inquiétudes de voir l'argent siphonné par des officiels corrompus, l'Azerbaïdjan a mis en place un fond pétrolier d'État (State Oil Fund of the Republic of Azerbaijan, ou SOFAZ) avec le mandat exprès d'utiliser les revenus du pétrole au bénéfice des générations futures, de renforcer le soutien des bailleurs internationaux clefs et d'améliorer la transparence et le suivi. Le SOFAZ est audité par Deloitte et Touche. D'autre part, l'Azerbaïdjan est devenu le premier pays producteur de pétrole au monde à rejoindre EITI & mdash, un organisme britannique de surveillance des industries extractives qui a obtenu le soutien notamment de George Soros.

En Géorgie, l'ancien président Edouard Chevardnadze, l'un des architectes et initiateurs du projet, voyait la construction de l'oléoduc à travers le territoire géorgien comme une certaine garantie pour la sécurité et la stabilité économique future de son pays. Ce point de vue est largement partagé par son successeur, le président Mikheil Saakachvili. « Tout contrat stratégique en Géorgie, et particulièrement le contrat de l'oléoduc de la mer Caspienne est une affaire de survie pour l'État géorgien », déclarait-il aux reporters le . Il reste à voir cependant en quelle mesure le gouvernement de Saakachvili partagera les revenus de la manne pétrolière.

Les interrogations demeurent également à propos de la sécurité de l'oléoduc BTC. Il transgresse délibérément les frontières de l'Arménie (avec qui l'Azerbaïdjan est toujours formellement en guerre au sujet du statut de la zone séparatiste du Haut-Karabagh en Azerbaïdjan, région peuplée d'Arméniens) ; il traverse ensuite la Géorgie (qui affronte à son tour deux conflits séparatistes au moins); et rejoint ensuite les limites du territoire kurde en Turquie (là encore, une région qui connaît un ancien et douloureux conflit séparatiste). Il nécessite donc une surveillance constante pour éviter tout acte de sabotage, même si le fait que l'oléoduc soit presque entièrement enterré limite les possibilités d'attaque; les rebelles du PKK ont saboté en un bout de l'oléoduc.

Quand bien même certains jugeraient que l'oléoduc permettra à terme d'affranchir la dépendance quant au pétrole des États-Unis et des autres pays occidentaux vis-à-vis du Moyen-Orient, en réalité il y a peu à attendre comme changement global pour leurs approvisionnements. Ceci est inévitable, sachant que les deux tiers des réserves avérées en pétrole sont situées au Moyen-Orient que 50 % des achats en pétrole viennent de la région pour ce qui est des États-Unis. L'oléoduc BTC ne fournira que 1 % de la demande globale dans un premier temps. Toutefois, l'oléoduc participera de la diversification des approvisionnements en pétrole et aidera ainsi à résister en cas de crise majeure sur une autre zone.

En août 2008, la guerre en Ossétie du Sud entre la Russie et la Géorgie fait que la sécurité de cette installation n'est plus assurée.

Environnement

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Plusieurs problèmes écologiques sont apparus concernant l'oléoduc BTC. Un côté est positif, c'est qu'il permettra de supprimer le transit annuel de 350 pétroliers à travers les détroits du Bosphore et des Dardanelles, déjà largement encombrés.

L'oléoduc traverse le parc national Borjomi, une zone contenant de l'eau minérale gazeuse et quelques-unes des beautés naturelles de Géorgie, ce qui a été durant de longues années un sujet de controverse pour les militants proenvironnement. Dès lors, l'oléoduc a été enterré sur toute sa longueur mais sa construction a laissé une large cicatrice à travers le paysage. La campagne des activistes contre le Bakou-Ceyhan a mis en garde l'opinion publique sur le fait que « l'argent public ne devait pas être utilisé pour subventionner des problèmes sociaux et environnementaux, dans le pur et simple intérêt du secteur privé, mais devait être conditionné à une contribution positive au développement économique et social pour les habitants de cette région ». Ces organisations ont été rejointes par le Kurdish Human Rights Project qui refuse que l'oléoduc passe à travers des zones kurdes. Les habitants de la région de Borjomi ont enfin également été mécontents car l'exportation de l'eau minérale issue du parc, importante pour l'économie locale, est mise en jeu. Toute fuite d'hydrocarbures dans cette région aurait en effet un effet catastrophique sur la viabilité de l'industrie d'embouteillage locale.

Les critiques sur cet oléoduc ont également montré que la région qu'il traverse est hautement sismique, souffrant fréquemment de tremblements de terre. Le tracé emprunte trois failles actives en Azerbaïdjan, quatre en Géorgie et sept en Turquie. Les ingénieurs du projet ont dû donc équiper l'oléoduc avec de nombreuses solutions techniques afin de réduire sa vulnérabilité face aux déplacements de la croûte terrestre. Notons que l'oléoduc BTC emprunte sur pratiquement la moitié de son tracé la même route que l'oléoduc de Bakou au port de Soupsa (Géorgie) de 833 km en fonction depuis 1999 avec un niveau exemplaire de sécurité. Alors que certains problèmes environnementaux sont inévitables, les réalisateurs du projet mettent en avant le fait que les bénéfices issus du projet contrebalancent ces inquiétudes et que les solutions technologiques coûteuses mises en place permettront de régler la majorité des problèmes posés.

Droits de l'homme

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Les activistes des Droits de l'homme critiquent les gouvernements occidentaux qui soutiennent la politique de développement des oléoducs dans le Caucase, nonobstant les attaques multiples contre les populations et plus généralement contre les droits de l'homme du régime du président Aliyev[3]. Le film documentaire tchèque Zdroj (La Source) montre les nombreuses atteintes aux droits des Azéris, notamment lors des expropriations sur le tracé des oléoducs. Il montre également comment toute critique du gouvernement mène à des arrestations.

Le film Le monde ne suffit pas (The World Is Not Enough, 1999) montre James Bond (Pierce Brosnan) aux côtés d'Elektra King (Sophie Marceau) supervisant la construction d'un oléoduc, qui doit relier la mer Caspienne à la Turquie en traversant le Caucase.

Notes et références

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  1. « Le nouveau Grand Jeu. Bonus », Conflits,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Russia accused of plot to sabotage Georgian oil pipeline, The Guardian, 1er décembre 2003.
  3. (en) Azerbaijan, site de Human Rights Watch.

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Articles connexes

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Liens externes

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Réaction russe

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Autres informations et articles

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Bibliographie

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  • Daniel Yergin, The Prize: The Epic Quest for Oil, Money & Power. The Pulitzer Prize winner for history sets oil pipelines in a larger context.
  • Turab Gurbanov, Le Pétrole de la Caspienne et la politique extérieure de l'Azerbaïdjan : tome 1- Questions économiques et juridiques, l’Harmattan, 2007, 304 pages, (ISBN 978-2-296-04019-9)
  • Turab Gurbanov, Le Pétrole de la Caspienne et la politique extérieure de l'Azerbaïdjan : tome 2- Questions géopolitiques, l’Harmattan, 2007, 297 pages, (ISBN 978-2-296-04020-5)
  • Eric Hoesli, À la Conquête du Caucase