Notre-Dame d'Orveau

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Notre-Dame d'Orveau

Description de l'image Nyoiseau-lycee-orveau-ferme-covid-5-fevrier-2021.jpg.
Identité
Devise Éduquer, Instruire, Évangéliser.
Histoire et statut
Fondation
Type Enseignement privé
Administration
Direction Matthieu Roucher
Études
Étudiants 280 (2020)
Formation École primaire, collège, lycée général
Localisation
Ville Segré-en-Anjou Bleu
Pays France
Site web www.orveau.com
Coordonnées 47° 42′ 36″ nord, 0° 54′ 24″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Notre-Dame d'Orveau

Notre-Dame d’Orveau est un établissement d'enseignement catholique situé à Nyoiseau, dans la commune de Segré-en-Anjou Bleu dans le département de Maine-et-Loire en France.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'école normale libre (1912-1965)[modifier | modifier le code]

En 1912, le baron et la baronne Almir de Vaux donnent le château d'Orveaux au diocèse d'Angers afin d'y installer une école normale libre[1], destinée à former des instituteurs catholiques de l'Ouest de la France. L'établissement est initialement confié à la Congrégation des Marianistes, avant de passer en 1919 sous l'administration de la Congrégation de Sainte-Croix[1] (CSC), fondée par le père Basile Moreau au Mans en 1837.

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'établissement cache des enfants juifs[2].

Dans les années 1950, de gros travaux d'agrandissement sont entrepris avec la construction d'un dortoir dans une aile du château puis de salles de classe[1].

L'enseignement général (depuis 1965)[modifier | modifier le code]

En 1965, l'établissement change de vocation et devient un collège et un lycée sous contrat d’association avec l'État[2].

La chapelle, bâtie sur les plans de l'architecte Henri Enguehard et comportant des vitraux réalisés par Gabriel Loire[3], est inaugurée en 1967[4].

En 1973, l'établissement devient mixte[2] et s'ouvre à l'international avec l'arrivée d'élèves africains.

En 1994, il est confié à un directeur laïc[2], tandis que les religieux de Sainte-Croix continuent d’œuvrer au sein des organismes de gestion et de décision, tout en assurant l’instruction religieuse.

En 2016, une école privée hors-contrat, l'école Bienheureux Basile Moreau, ouvre dans l'établissement[5].

En 2020, l'établissement accueille l'université d'été d'Academia Christiana, un mouvement catholique identitaire[6],[7]

La chapelle de l'école.

L'établissement aujourd'hui[modifier | modifier le code]

L'établissement propose un enseignement général de la sixième à la terminale. Il accueille environ 280 élèves au collège et au lycée[8] (en 2020) dont une majorité de pensionnaires.

Anciens élèves[modifier | modifier le code]

L'établissement compte plusieurs personnalités parmi ses anciens élèves dont le journaliste Jean-Paul Kauffmann [9]. Il a également accueilli les enfants d'hommes politiques tels qu'Alain Madelin, Philippe de Villiers ou Marine Le Pen, ainsi que ceux de diplomates et dignitaires étrangers[9].

Le journaliste Philippe Gildas y a été surveillant pendant un an en 1954[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Château d'Orveaux, actuellement école secondaire Notre-Dame d'Orveaux », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. a b c et d Joël Audouin, « Nyoiseau. « L’esprit de famille » entretenu par la Congrégation de Sainte-Croix », Le Courrier de l'Ouest,‎ (lire en ligne)
  3. Ateliers Loire Chartres, « Gabriel Loire - Nyoiseau - Chapelle du collège Notre-Dame d'Orveau », sur ateliers-loire.fr (consulté le )
  4. « Chapelle », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  5. « Nyoiseau. Une école primaire ouverte cette année à Orveau », Le Courrier de l'Ouest,‎ (lire en ligne)
  6. Pierre-Louis AUGEREAU, « Maine-et-Loire. Les jeunes identitaires réunis au collège-lycée Notre-Dame d’Orveau à Nyoiseau », sur Courrier de l'Ouest, (consulté le )
  7. Guillerme Captant, « Notre Dame d’Orveau, le lycée favori de l'extrême droite » Accès libre, sur StreetPress, (consulté le )
  8. « Un nouveau directeur et un nouvel aumônier à Notre-Dame d'Orveau à Nyoiseau », sur actu.fr, (consulté le )
  9. a et b « Nyoiseau. Marine Le Pen scolarise sa fille dans le Segréen », Le Courrier de l'Ouest,‎ (lire en ligne)
  10. « Maine-et-Loire. L'appel de Philippe Gildas pour retrouver son copain angevin », sur Courrier de l'Ouest, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]