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Niccolò di Buonaccorso

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Niccolò di Buonaccorso
Naissance
Décès
Période d'activité
Activité
Lieu de travail
Mouvement
Influencé par
Œuvres principales
Mariage de la Vierge, National Gallery, Londres, Vierge à l’Enfant, musée d'art Timken à San Diego
Diptyque de l'Aquila.
Triptyque de Prague.
Le Mariage de la Vierge.

Niccolò di Buonaccorso ou Niccolò di Bonaccorso (Sienne ?, documenté de 1355 à 1388) est un homme politique et l'un des peintres siennois les plus éminents du XIVe siècle.

Très peu d'information subsiste sur ce peintre. On pense que son père est le peintre Buonaccorso di Pace (v. 1348-v. 1362).

En 1355, Niccolò di Buonaccorso est inscrit à la compagnie des peintres siennois. De 1372 à 1388, il siège au Conseil de Sienne, organe de direction suprême de la république de Sienne, et en 1381 il est élu gonfalonnier honoraire dans la paroisse de l'église Saint-Martin (Sienne)[1].

Il est chargé de peindre le plafond au-dessus du maître-autel de la cathédrale Santa Maria Assunta de Sienne en 1376 et un panneau du prophète Daniel pour un autel de la cathédrale en 1383[1].

Niccolò di Buonaccorso fait preuve d'un style aigu et d'une technique exceptionnellement raffinée, presque miniaturiste[2].

Son style est proche de celui des maîtres siennois du Trecento, comme Simone Martini, Ambrogio Lorenzetti et Jacopo di Mino del Pellicciaio auquel il ressemble dans sa capacité à représenter l'espace par des techniques illusionnistes[3],[1].

L'artiste a travaillé à Florence et à Sienne et est connu par quelques œuvres limitées en nombre, principalement des panneaux de petit format et des retables.

Deux œuvres signées subsistent : Le Mariage de la Vierge à Londres[4], élément du Triptyque de Santa Maria Nuova (« BONACHURSI: DE SENIS: ME PINXIT »), et une Vierge à l’Enfant au musée d'Art de San Diego (« NICHOLAUS BONACHURSI ME PINXIT A. DNI 1387 »).

Il existe deux autres panneaux de la première œuvre provenant de l'hôpital Santa Maria Nuova de Florence, datable des environs de 1380 : La Présentation de la Vierge au temple au musée des Offices et Le Couronnement de la Vierge au Metropolitan Museum of Art.

Il reste un Saint Laurent de la seconde œuvre, faisant partie du polyptyque de l'église Sant'Andrea de Montecchio, démembré et en grande partie perdu.

Autres œuvres

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Notes et références

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  1. a b et c H. B. J. Maginnis, Niccolò di Buonaccorso, Grove Art Online. Oxford Art Online. Oxford University Press. Web. 12 juillet 2016.
  2. (en) « Niccolò di Buonaccorso, The Coronation of the Virgin », sur le site du musée the Metropolitan Museum of Art
  3. (it) Carla Attanasio, Altarolo con lo sposalizio mistico di S.Caterina con i SS. Giovanni Battista e Giacomo, e la Crocifissione, NICCOLÒ DI BUONACCORSO (SIENA,doc. dal 1356 al 1388) dans Fabrizio Ludovico Porcaroli, S.O.S. Arte dall'Abruzzo, una mostra per non dimenticare - Castel Sant'Angelo Roma, 2010, p. 172.
  4. « Encyclopédie Larousse en ligne - Niccolò di Buonaccorso », Éditions Larousse (consulté le ).

Bibliographie

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  • Miklós Boskovits, Su Niccolò di Bonaccorso, Benedetto di Bindo e la pittura senese del primo Quattrocento, Paragone, 1980.
  • Pia Palladino, Arte e devozione a Siena dopo il 1350: Luca di Tommè, Nicolò di Buonaccorso, Timken Museum of Art, 1998.
  • Giulietta Dini, Cinque secoli di pittura senese (da Duccio alla nascita del Barocco), Thames & Hudson, 1998.
  • Pope-Hennessy, John & Kanter, Laurence B., Italian paintings, New York, Princeton: The Metropolitan Museum of Art in association with Princeton University Press, 1987 (ISBN 0870994794).

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Liens externes

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