Ni vieux, ni traîtres

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Ni vieux, ni traîtres

Réalisation Pierre Carles
Georges Minangoy
Scénario Pierre Carles
Georges Minangoy
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Documentaire
Durée 100 minutes
Sortie 2006

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Ni vieux, ni traîtres est un documentaire français de Pierre Carles et Georges Minangoy, sorti en 2006. Ce documentaire est distribué par des chaînes de cinéma indépendants, notamment Utopia.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Les deux réalisateurs Pierre Carles et Georges Minangoy vont à la rencontre d'anciens partisans français et catalans engagés dans la lutte anti-franquiste anarchiste des années 1970. Ils interviewent dans ce film d'anciens membres des GARI et du groupe Action directe ainsi que certains de leurs amis.

Le documentaire inclut plusieurs débats au sujet de la légitimité de l'utilisation de la violence dans la lutte contre les abus du système capitaliste. Les anciens membres d'Action Directe reviennent sur les actions menées en Espagne franquiste, et en France dans les années 1970.

Ce film a pour but, selon les réalisateurs, d'ouvrir le débat dans les milieux libertaires sur la légitimité de la violence et la fidélité des choix politiques. Ce film est aussi l'occasion pour les réalisateurs de relayer la campagne pour la libération des prisonniers d'Action directe.

Citation[modifier | modifier le code]

« Dans les années 1970, des anarchistes français luttèrent avec leurs camarades catalans contre l'Espagne franquiste finissante. Pour financer leurs actions subversives, ils multiplièrent hold-up et braquages de banques. Au milieu des années 1980, certains de ces « libertaires » passèrent à l'action – directe – anti-capitaliste en revendiquant l'assassinat de patrons comme celui de Renault. D'autres refusèrent catégoriquement de recourir à ce type de violence, sans toujours se désolidariser de leurs anciens compagnons de lutte. À l'heure où tant d'ex-soixante-huitards accèdent au pouvoir en reniant leurs engagements passés, ces rebelles prétendent avoir mis en conformité leurs convictions et leurs actes, et quelquefois le payent, comme Jean-Marc Rouillan, de longues années de prison. Ce film ouvre le débat sur la légitimité de la violence et la fidélité des choix politiques », présentation du film par Pierre Carles.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]