Montcalm (croiseur cuirassé)

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Montcalm
illustration de Montcalm (croiseur cuirassé)
Le croiseur cuirassé Montcalm

Autres noms Trémintin
Type Croiseur cuirassé
Classe Gueydon
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval La Seyne-sur-Mer
Quille posée
Lancement
Armé
Statut détruit en 1943
Équipage
Équipage 566 (officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots)
Caractéristiques techniques
Longueur 139,90 mètres
Maître-bau 19,40 mètres
Tirant d'eau 7,67 mètres
Déplacement 9 516 tonnes
Propulsion 3 machines (28 chaudières Normand)
Puissance 21 500 cv
Vitesse 21,4 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 02 canons de 194 mm
08 canons de 164 mm
04 canons de 100 mm
16 canons de 47 mm
04 canons de 37 mm
02 TLT de 450 mm
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Toulon Drapeau de la France France

Le Montcalm est un croiseur cuirassé de la marine française de classe Gueydon.

Il porte le nom de Louis-Joseph de Montcalm (1712-1759).

Histoire[modifier | modifier le code]

Il fut lancé des Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer. Le Montcalm a fait son voyage inaugural pour convoyer le président de la République française Émile Loubet en Russie, à Kronstadt, pour recevoir à son bord le tsar Nicolas II pour déjeuner le .

En 1906, il perd une hélice en Méditerranée ; réparé à Bizerte, il retourne à Brest. Puis il retourne en campagne en Extrême-Orient. Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est le navire amiral de la flotte française d’Extrême-Orient. Il participe à la prise de possession des Samoa allemandes par la Nouvelle-Zélande le 29 août 1914 et effectue des tirs d'artillerie le 23 septembre contre Friedrich Wilhelmshafen lors de la prise de possession de la Nouvelle-Guinée allemande[1].

Le , à la demande des Britanniques, il participe à Singapour à la répression d'une rébellion de la moitié des compagnies du 5e régiment d'infanterie légère de l'Armée des Indes gagnées par la propagande nationaliste anti-britannique du parti Ghadar (Rébellion).

En 1921, il repart pour Singapour. Il convoya le maréchal Joseph Joffre quatre mois durant sa visite en Asie.

Il a été déclassé le pour devenir navire-école du Groupe Armorique et prit le nom de Trémintin en 1934.

Au début de la Seconde Guerre mondiale il est basé à Brest et sabordé le , la veille de l'entrée des troupes allemandes dans la ville, avant d'être définitivement détruit en 1943.

Personnalités ayant servi à son bord[modifier | modifier le code]

Les autres navire ayant porté le même nom[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Lien interne[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Note et référence[modifier | modifier le code]

  1. Sylvette Boubin-Boyer, « La présence navale française dans le Pacifique 1914 - 1918 - Des actions conjointes franco-britanniques pour s’emparer des colonies allemandes », sur Collectif de Recherche International et de Débat sur la guerre de 1914-1918

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II, 1870-2006, LV Jean-Michel Roche, Imp. Rezotel-Maury Millau, 2005.[1]
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]