Moncef Bel Hadj Amor

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Moncef Bel Hadj Amor
منصف بلحاج عمر
Illustration.
Portrait de Moncef Bel Hadj Amor.
Fonctions
Ministre tunisien de l'Habitat

(3 ans, 8 mois et 22 jours)
Président Habib Bourguiba
Premier ministre Mohamed Mzali
Gouvernement Mzali
Prédécesseur Mohamed Sayah
Successeur Sadok Ben Jemâa
Ministre chargé de la Fonction publique et de la Réforme administrative

(7 mois et 8 jours)
Président Habib Bourguiba
Premier ministre Mohamed Mzali
Gouvernement Mzali
Prédécesseur Mohamed Chaker
Successeur Mezri Chekir
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Béni Khiar
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Carthage
Nationalité tunisienne
Parti politique Néo-Destour puis Parti socialiste destourien
Conjoint Raymonde Bel Hadj Amor
Diplômé de Institut des hautes études de Tunis
Profession Homme politique

Moncef Bel Hadj Amor ou Moncef Belhaj Amor (arabe : منصف بلحاج عمر), né le à Béni Khiar et décédé le à Carthage, est un homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Bel Hadj Amor poursuit ses études secondaires au lycée Alaoui et au lycée Carnot de Tunis. Il entame des études supérieures de lettres à l'Institut des hautes études de Tunis et obtient une licence en droit de ce même institut dépendant de la faculté de droit de Paris.

Homme politique[modifier | modifier le code]

Il préside la municipalité de sa ville natale, Béni Khiar, et accomplit près de cinq mandats, dont deux en tant que maire. Il est aussi le premier président de l'association des anciens élèves du lycée Alaoui[1].

C'est en 1958 qu'il commence sa carrière politique au sein du ministère des Finances. Au début des années 1970, il devient chef de cabinet du ministre puis secrétaire général auprès d'Hédi Nouira. Grâce à ses efforts, il cumule les fonctions de secrétaire général du gouvernement ainsi que de ministre des Relations avec la Chambre des députés. Il contribue à la modernisation de l'administration et au renforcement de ses structures. Il entame aussi une vaste réforme du fonctionnement administratif, des rouages et des procédures, plaidant pour une déconcentration progressive mais totale et une décentralisation des pouvoirs au profit des gouvernorats.

Il quitte le gouvernement en 1977 pour devenir consultant en administration publique. Mais lorsque Mohamed Mzali devient Premier ministre en avril 1980, il est rappelé en tant que ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative puis en tant que ministre de l'Habitat dès décembre 1980.

En tant que ministre de l'Habitat, il met en œuvre une nouvelle vision de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. En août 1984, il quitte définitivement le gouvernement après un désaccord avec Mzali.

Expert international[modifier | modifier le code]

Après avoir quitté le gouvernement, le patron de l'Agence tunisienne de coopération technique, Hamed Zeghal, lui propose de mettre à profit son expérience en faveur des pays en développement sous la bannière de la Banque mondiale ; il effectue donc une première mission d'expert en organisation administrative auprès du gouvernement mauritanien à Nouakchott. Le succès du projet le conduit à être désigné pour conduire une mission de reconstruction de l'administration du Cambodge.

En juin 1988, il entreprend une carrière de consultant auprès de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui l'amène dans des pays aussi divers que la Mauritanie, le Laos, le Kazakhstan et le Cambodge.

À sa mort des suites d'une maladie, il est inhumé à Béni Khiar. Il laisse deux filles et son épouse.

Décorations[modifier | modifier le code]

Les services qu'il a rendus en tant que ministre et consultant lui ont valu de nombreuses décorations et distinctions honorifiques telles que :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]