Monastère de Kaymaklı
Monastère de Kaymaklı | |
Abside d'une des différentes églises du monastère. | |
Existence et aspect du monastère | |
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Identité ecclésiale | |
Présentation monastique | |
Historique | |
Fermeture | Début du XXe siècle. |
Architecture | |
Dates de la construction | Majoritairement au XVe siècle. |
Styles rencontrés | Architecture arménienne |
Localisation | |
Pays | Turquie |
Coordonnées | 40° 58′ 55″ nord, 39° 44′ 41″ est |
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Le monastère Saint-Sauveur de Kaymaklı (en arménien Ամենափրկիչ Վանք : « Amenaprgič Vank » ; en turc Kaymaklı Manastırı) est un ancien monastère arménien située au sud de Trabzon, l'ancienne Trébizonde[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La communauté arménienne est une des deux grandes populations, avec les Grecs pontiques, qui vivaient traditionnellement à Trébizonde. Lors des invasions mongoles des XIIIe et XIVe siècles, de nombreuses familles arméniennes ont fui Ani, la capitale du royaume arménien. Cependant, la date exacte de la fondation et de l'origine du monastère reste incertaine. Une communauté monastique était présente peut-être depuis le IXe siècle[réf. nécessaire].
La construction du monastère sous sa forme actuelle remonte à 1424[2]. En 1461, elle a été pillée et détruite par l'armée turque de Mehmet II. Au XVIe siècle, le monastère reconstruit est devenu un centre de production de manuscrits arméniens important.
Références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrick Donabédian, « Spécificité typologique des khatchkars diasporiques : les petites plaques à croix murales », Armenia between Byzantium and the Orient, Leyde, Éditions Brill, , p. 307–444 (DOI https://doi.org/10.1163/9789004397743_019, lire en ligne).
- Jean-Varoujean Guréghian, Patrimoine historique arménien en Turquie, Paris, L'Harmattan, , 236 p. (ISBN 978-2-343-20751-3).
- Ionna Rapti, « Histoire de l’art et archéologie du monde byzantin et de l’Orient chrétien », Annuaire de l'EPHE, section des Sciences religieuses (2015-2016), Paris, École pratique des hautes études, vol. 124, , p. 219-226 (DOI https://doi.org/10.4000/asr.1618, lire en ligne).