Moca-Croce
Moca-Croce | |
![]() Vue de Moca depuis Carbonaja. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Sartène |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sartenais-Valinco |
Maire Mandat |
Patrice Simon Istria 2020-2026 |
Code postal | 20140 |
Code commune | 2A160 |
Démographie | |
Gentilé | Mocanais |
Population municipale |
255 hab. (2018 ![]() |
Densité | 9,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 48′ 33″ nord, 9° 00′ 47″ est |
Altitude | 420 m Min. 139 m Max. 1 387 m |
Superficie | 27,75 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ajaccio (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Taravo-Ornano |
Localisation | |
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Moca-Croce est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à la piève d'Istria, dans le Taravo.
Géographie[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Moca-Croce est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ajaccio, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom corse de la commune est Macà /maˈga/. Ses habitants sont les Macanacci.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8].
En 2018, la commune comptait 255 habitants[Note 3], en augmentation de 8,51 % par rapport à 2013 (Corse-du-Sud : +5,78 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Monuments[modifier | modifier le code]
L'oratoire dit Abadia accueillait chaque année des pélèrins. D'ailleurs on peut voir des pierres placées le long du chemin comme des marches (le chemin avait été tracé).
- Oratoire dit Abadia di Maca-Croci : inscription par arrêté du
- Oratoire (XIIIe siècle ; XIVe siècle)
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Magà Ettori est un auteur, un scénariste, un réalisateur originaire de Moca-Croce.
- Jean-Simon Ettori (1880-1962) né à Moca Croce a été malgré 4 meurtres considéré comme un des derniers bandits d'honneur. Il a vécu 32 ans au maquis. Pendant cette période il a été un conciliateur (pacitori) et a fait respecter une justice très personnelle, empêchant d'autres bandits de pratiquer des méfaits dans sa région. Il a eu 7 enfants avec 3 femmes différentes et a exercé le métier de cordonnier.
- Aude Ettori et Fabrice Deraedt, créateurs de la revue Ekllipse (1999-2001), et fondateurs de l'agence de communication Falhène Productions (2000-)[11]
- Simon-Jean Luciani (né en 1950), artiste peintre.
- Toussaint Luciani (né en 1937), polytechnicien, directeur d'Elf Corse, homme politique.
- Simon-Jean Luciani, (1879 - 1938) dit Simonu di i Lecci, médecin, humaniste, poète, homme politique
- Arthur Giovoni , enseignant, résistant , compagnon de la libération , homme politique français , membre du Parti Communiste Français
- Christophe Istria , né en 1984 , diplômé d ecole de commerce ,Entrepreneur, Chef de Cabinet du Maire d’Ajaccio ( Laurent Marcangeli)
Hydrographie de Moca-Croce[modifier | modifier le code]
Cascade A piscia di l'Onda
Fleuve Le Taravo
Rivière Baraci
Ruisseau De Buiena
Ruisseau De Piavone
Ruisseau De Penta
Ruisseau De Tura
Ruisseau De Culiccia
Ruisseau D'Undala
Ruisseau De Mulina
Ruisseau D'Orgone
Ruisseau De Burdellu Vecchiu
Ruisseau De La Scala
Ruisseau De Piatamonu
Ruisseau De Lecci Torti
Ruisseau De Noce
Ruisseau De Mezzati
Ruisseau De Cervareccia Et De Pinzalone
Ruisseau De La Sposata
Ruisseau D'Ortu Vecchiu
Ruisseau De Pentale
Ruisseau De Tuolaju
Ruisseau Fiume Seccu
Ruisseau De Barab
Ruisseau De Firuletu
Ruisseau De Vivaggio
Ruisseau De Cannelli
Ruisseau De Funtana Rossa
Ruisseau D'Urtichellu
Ruisseau De La Fontaine De L'Ostia
Ruisseau De Verruga
Ruisseau De Monte Acciaiu
Ruisseau De La Calanca
Lieux-dits de Moca-Croce[modifier | modifier le code]
A casa moza
Cadi Faracciolo
Cadi Signarello
Calcina
Carbonaja
Casabianca
Croce
Finili
I Lecci
Macanaccio
Maca
Pilingardo
Pisciarella
Pozzo
Santu Bainzu
Sapara
Stradone
U Caseddu
U Poghju Sutanu
Vadina
Vignola
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune
- Site du Conseil Général
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://www.falhene.info