Max Chaleil

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Max Chaleil
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (86 ans)
BrignonVoir et modifier les données sur Wikidata
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Père
Léonce Chaleil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Max Chaleil, né le à Brignon dans le Gard, est un éditeur et un écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Max Chaleil est un homme qui revendique son identité, un Gardois protestant cévenol[1]. Venant du plateau de la Margeride, sa famille s'est installée du côté de Nîmes où elle exerce la profession de maraîcher[2]. Mais lui, adore lire et rêve de devenir professeur. De Nîmes à Montpellier où il commence ses études[2], il monte à Paris en 1965 où il deviendra enseignant après avoir soutenu une thèse sur Lautréamont[1]. À Saint-Germain-des-Prés, il se lie avec Arthur Adamov et Roland Castro et écrira un livre sur la révolution sexuelle avec André Laude[1].

Il aura alors des activités littéraires et éditoriales multiples multiple chez Stock d'abord, puis chez Balland et Belfond où il crée les Dossiers sur Céline, Breton… Il dirigera ensuite la revue Entretiens avec de grands dossiers sur des écrivains contemporains comme Delteil, Lautréamont, Vailland[1]… Il parviendra à éditer aussi Caran d'Ache en 2002, qu'il avait beaucoup aimé au temps de sa jeunesse[1].

Il travaillera également pour la radio, la télévision et dirigera les pages culturelles du Nouveau Sud. Sa devise : « La beauté de notre métier ? dit-il malicieusement, choisir de publier ou non ». Créant les éditions des Presses du Languedoc en 1977[3] et les Éditions de Paris en 1985[4], il est retourné dans son Languedoc natal et habite maintenant[Quand ?] à Montpellier.

« Max Chaleil a le verbe haut », affirme une journaliste de la revue Réforme[5]. L'éditeur se décrit comme « libertaire » et s'indigne en 2004 lorsque Georges Frêche, nouveau président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, ferme le Centre régional des lettres[5].

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages de Max Chaleil :

Ouvrages sur Roger Vailland :

Divers :

  • Le Petit livre rouge de la révolution sexuelle, choix de textes par André Laude et Max Chaleil ;
  • Questions à la police, Gérard Monate, entretiens avec Max Chaleil ;
  • Léonce, la mémoire du village, Léonce Chaleil, éditions Max Chaleil et De Borée, , 504 pages ;
  • La mémoire du village, souvenirs, Léonce Chaleil, éditions Max Chaleil, , (ISBN 2-905291-75-3) (BNF 36988922), réédité par Payot et France-Loisirs ;
  • Et Rome s'enfonça dans la nuit, Gilles Cosson, éditions Max Chaleil, (ISBN 9782846212502).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « L'écrivain Max Chaleil », sur France Info, (consulté le ).
  2. a et b Serge Safran, « Max Chaleil, entre Montpellier et Paris », Magazine Littéraire, Paris, no 416,‎ (« lire en ligne » (version du sur Internet Archive) Accès payant).
  3. « Présentation des Presses du Languedoc », sur pressesdulanguedoc.free.fr, (consulté le ).
  4. « Les éditions de Paris Max Chaleil », sur Éditions de Paris, (version du sur Internet Archive).
  5. a et b Claire de Narbonne, « Max Chaleil : L'éditeur qui fait de la résistance », sur Réforme, (version du sur Internet Archive).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]