Maison-refuge

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Le refugium de Ten Duinen à Hulst.

Une maison-refuge (en néerlandais refugiehuis), également appelée refuge ou en latin, refugium, était un refuge pour les résidents des abbayes et des monastères où ils pouvaient se rendre dans les périodes où ils ne se sentaient pas en sécurité dans leur résidence principale souvent éloignée en raison de guerres ou d'autres troubles. Il s’agissait souvent d’une maison fortifiée en pierre située à l’intérieur des murs de la ville. Non seulement les moines pouvaient trouver la sécurité dans un refuge mais des objets de valeur et des reliques des monastères y étaient également apportés en période de troubles.

Si un monastère était contraint de fermer quelque part, comme dans les Provinces-Unies des Pays-Bas pendant la Réforme, les religieux s'installaient parfois dans une zone voisine où l'interdiction du monastère ne s'appliquait pas, avec l'intention de revenir le moment venu. Cela s'appelait aussi un refuge. Un exemple typique en est le monastère des Brigittines à Uden, appelé Refuge de Marie (nl) et qui existe toujours. Ce monastère était situé dans le pays de Ravenstein où la vie monastique catholique était autorisée.

Plusieurs maisons de refuge, comme celle de l'abbaye d'Affligem à Anvers, servaient également de presbytère pour loger le curé local de l'église Sainte-Walburge (nl).

Un grand nombre de maisons-refuges ont été conservées :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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