Métrologie

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La barre de platine-iridium utilisée comme prototype du mètre de 1889 à 1960.

La métrologie est la science de la mesure. Elle définit les principes et les méthodes permettant de garantir et maintenir la confiance envers les mesures résultant des processus de mesure. Il s'agit d'une science transversale qui s'applique dans tous les domaines où des mesures quantitatives sont effectuées.

On peut distinguer, artificiellement, différents aspects de la métrologie pour faciliter sa compréhension :

  • la métrologie fondamentale, ou scientifique, qui vise à créer, développer et maintenir des étalons de référence reconnus ;
  • la métrologie industrielle, la plus fréquente, qui permet de garantir les mesures, par exemple d'un processus de fabrication, souvent dans le cadre d'un contrôle qualité lié à un système de management de la qualité ;
  • la métrologie légale, liée aux mesures sur lesquelles s'appliquent des exigences réglementaires ;
  • en plus d'une métrologie traditionnelle quantitative, certains parlent de « métrologie molle », concernant les mesures sans dimensions physique et qualitatives. Ceci semble être un abus de langage ; il s'agirait plutôt de contrôles qualité spécifiques. Pour l'instant aucune référence d'autorité ne parle de « métrologie molle »[réf. nécessaire].

Définition[modifier | modifier le code]

Devant la mondialisation et la multiplicité des échanges qu'elle engendre, des organisations internationales[N 1] se sont réunies, depuis quelques décennies, pour définir des guides métrologiques. Ces derniers doivent faciliter la validation, entre partenaires, des mesures des caractéristiques des produits échangés. Un de ces guides est le Vocabulaire international de métrologie (VIM)[1] d'où est extraite la définition suivante : la métrologie est la « science des mesurages[N 2] et ses applications ; [elle] comprend tous les aspects théoriques et pratiques des mesurages, quels que soient l'incertitude de mesure et le domaine d'application »[2].

Un mesurage est un processus qui permet d'obtenir une ou plusieurs valeurs que l'on peut raisonnablement attribuer à une grandeur ou mesurande. Par exemple : soit à mesurer la masse d'une personne avec un pèse-personne du commerce, une seule montée sur la balance donne 75,6 kg ; ici, la grandeur à mesurer ou le mesurande est la masse de l'individu et le mesurage donne la valeur unique de 75,6 kg. Si l'opération est reprise quatre fois, on aura finalement cinq valeurs (avec la première) qui pourraient être les suivantes : 75,6 ; 75,9 ; 76 ; 75,6 ; 75,4.

L'incertitude de mesure, succinctement, est la dispersion des valeurs pouvant être attribuées à une grandeur mesurée ou mesurande. Dans l'exemple précédent, en première approche, l'étendue de la dispersion est de 76 − 75,4 (différence entre la valeur maximum et la valeur minimum de l'expérience), soit 0,6 kg.

Le domaine d'application concerne toute entité susceptible d'effectuer des mesures quantitatives. On peut y trouver la biologie médicale, la chimie pure et appliquée, l'électronique, la physique pure et appliquée, etc., et les organismes de métrologie eux-mêmes.

Vocabulaire métrologique[modifier | modifier le code]

Le Vocabulaire international de métrologie, concepts fondamentaux et généraux et termes associés (VIM) comprend cinq grandes sections (suivant le BIPM) :

  • section 1 : grandeurs et unités ;
  • section 2 : mesurages ;
  • section 3 : dispositifs de mesure ;
  • section 4 : propriétés des dispositifs de mesure ;
  • section 5 : étalons.

Unité de mesure[modifier | modifier le code]

Toute mesure implique une comparaison entre une grandeur inconnue et une grandeur de référence, l'unité de mesure. Le système d'unités principalement utilisé dans le monde est le Système international d'unités (SI) mis en place en 1960.

Celui-ci définit sept unités de base considérées par convention comme indépendantes au niveau dimensionnel. À partir de ces unités de bases sont déclinées, d'une façon et d'une seule pour chacune d'elles, toutes les autres unités dites « unités dérivées ».

Principes fondamentaux[modifier | modifier le code]

  1. Étalonnage : les valeurs obtenues dans un mesurage sont le résultat de mesures effectuées dans un processus de mesure comportant un instrument de mesure ; cet appareil, susceptible de variabilité dans le temps, doit être étalonné avec un ou plusieurs étalons.
  2. Incertitude : la variabilité des valeurs obtenues dans un mesurage traduit est l'incertitude de mesure[N 2]. Cette incertitude doit être exprimée comme une dispersion, suivant des règles complémentaires appliquées aux incertitudes. Les méthodes d'évaluation de l'incertitude de mesure font l'objet d'un fascicule métrologique international consensuel appelé Guide pour l'expression de l'incertitude de mesure ou GUM[3].

Histoire abrégée[modifier | modifier le code]

Coudée de Maya (ca. 1330 av. J.-C.) et divers poids au second plan.
Détermination d'un « pied étalon » dans une ville d'Allemagne à la fin du Moyen Âge ou au début de l'Époque moderne, d'après une xylographie parue à Francfort vers 1575 dans le livre Geometrei de Jakob Kölbel.

Dès les premières civilisations, il a été nécessaire d'effectuer des mesures (poids, longueurs) pour les échanges entre tiers ou les impôts, par exemple. Pour éviter les contestations entre parties prenantes, des « mesures de référence », aujourd'hui appelées « étalons », sont très rapidement apparues. C'est le cas des poids mésopotamiens et égyptiens et de la coudée royale dite « de Maya » de l'Égypte ancienne[4].

Usage des nouvelles mesures (1800).

Jusqu'au XVIIIe siècle, les grandeurs sont souvent évaluées en comparaison avec des références humaines, comme le « pied » ou le « pouce » pour les longueurs (souvent les organes des rois et empereurs), ou encore le « journal » pour la surface (grandeur d'un champ correspondant à la quantité de travail — moissonnage par exemple — que peut fournir une personne en une journée)[5].

Chaque pays et province dispose de ses propres unités de mesure ; ainsi, le dictionnaire de Godefroy cite plus de quatre-vingts mesures agraires employées au Moyen Âge[6]. Le poids change même suivant la matière pesée : or et argent, soie ou autre marchandise… Ceci complique les échanges commerciaux et gêne la diffusion des connaissances.

Les scientifiques français, inspirés par l'esprit des Lumières et la Révolution française, conçoivent un système de référence basé sur des références naturelles ayant la même valeur pour tous, sans rapport à une personne particulière, donc universel (dans le sens d'« invariable, accessible à tous et reconnu par tous »). C'est ainsi que l'on prend la longueur du méridien terrestre comme référence de longueur pour bâtir le mètre.

De multiples textes de lois posent les assises de la métrologie. Ce sont, pour les deux textes les plus importants[7] :

Au XXe siècle, la métrologie évolue dans tous les domaines la concernant, notamment dans le changement de certaines définitions d'unités de base (longueur, temps…) ; elle favorise aussi les démarches normalisées pour étalonner les instruments de mesure.

Dans ces dernières décennies, elle propose enfin que la variabilité des valeurs mesurées soit considérée comme une dispersion et que cette incertitude métrologique soit traitée par des méthodes statistiques reconnues. Pour ce faire, elle favorise la diffusion des guides VIM et GUM (voir les sections Définition et Principes fondamentaux). Le rôle de tous les acteurs concernés est de mettre en application ces recommandations.

De façon anecdotique, la sonde spatiale martienne Mars Climate Orbiter s'est écrasée sur la planète Rouge car une équipe exprimait les longueurs en mètres alors que l'autre les exprimait en pieds (voir l'article consacré).

Organisation métrologique[modifier | modifier le code]

« Pour que la mesure ait un sens et que les résultats soient incontestables et puissent être comparés à ceux obtenus en d'autres temps et en d'autres lieux, chaque mesure doit être raccordée à un étalon de référence par une chaîne ininterrompue »[Selon qui ?] ; c'est ce qu'on appelle la « traçabilité métrologique ».

C'est la fonction principale de la « métrologie scientifique et technique » que de forger les différents maillons de cette chaîne et d'en assurer le bon fonctionnement et la cohérence internationale et nationale ; en parallèle avec la métrologie scientifique, on trouve la « métrologie légale » qui s'appuie sur la métrologie scientifique pour développer sa mission spécifique dans un cadre réglementé de lois et décrets.

Métrologie scientifique et technique[modifier | modifier le code]

Au niveau international[modifier | modifier le code]

Sceau original du BIPM.

Au niveau international, la « métrologie scientifique » est la partie de la métrologie qui est chargée de définir les unités de mesure, de les réaliser (étalons), de les comparer entre pays, de les conserver et de les disséminer dans les pays membres[N 3],[8]. C'est essentiellement le domaine du Bureau international des poids et mesures (BIPM). Le BIPM et les laboratoires nationaux de métrologie associés ont la charge du Système international d'unités (SI), clef de l'uniformité mondiale des mesures et l'une des bases indiscutables du monde industrialisé[9].

Pour assurer cette mission d'unification, le BIPM est chargé :

  • d'établir les étalons fondamentaux et de conserver les prototypes internationaux ;
  • d'effectuer la comparaison des étalons nationaux avec les étalons internationaux ;
  • d'organiser des comparaisons internationales au niveau des étalons nationaux ;
  • d'assurer la coordination des techniques de mesures correspondantes ;
  • d'effectuer et de coordonner les déterminations relatives aux constantes physiques fondamentales ;
  • d'organiser des réunions scientifiques visant à identifier les évolutions futures du système mondial de mesure ;
  • d'informer, par le biais de publications et de réunions, la communauté scientifique, les décideurs et le grand public sur les questions liées à la métrologie et à ses avantages[10].

Les travaux scientifiques des laboratoires du BIPM se répartissent en fonction des unités SI : masse, temps et fréquences, longueurs, électricité, photométrie et radiométrie, rayonnements ionisants, température, quantité de matière, etc.

Le BIPM n'est soumis qu'à la surveillance du CIPM, lui-même placé sous l'autorité de la CGPM[11].

En France[modifier | modifier le code]

Création, en 1967, de la première chaire de métrologie en France au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) à Paris.

Au niveau national, la « métrologie scientifique » est pilotée, depuis janvier 2005, par le Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE).

Le LNE est chargé de coordonner la métrologie française et de la représenter à l'étranger ; c'est aussi le laboratoire national de référence, pour l'industrie, en matière de métrologie.

À ce titre, sa mission est de[12] :

  • développer et maintenir des étalons nationaux de référence, reconnus à l'international ;
  • permettre à l'industrie (entreprises et laboratoires) de raccorder leurs instruments de mesure au SI (exigence qualité des normes ISO 9000), grâce au système des chaînes nationales d'étalonnage pour les six domaines suivants : électricité-magnétisme, longueurs, masses et grandeurs apparentées (force, pression, viscosité, accélération, etc.), quantité de matière - métrologie chimique, radiométrie-photométrie et températures ;
  • proposer ses services d'étalonnage dans le domaine de la santé, l'alimentation et la maîtrise de notre environnement ;
  • désigné par le ministère chargé de l'Industrie, le LNE délivre les certificats d'examen des instruments de mesure mis sur le marché et réglementés par le décret français du . Il est également notifié pour la directive 2009/23/CE IPFNA (Instrument de pesage à fonction non automatique) ;
  • piloter et coordonner les travaux de recherche de l'ensemble des organismes de métrologie français. Pour cela il fédère un réseau de quatre laboratoires nationaux dont lui-même fait partie ;
  • participer aux travaux internationaux de comparaison clés (« Key comparison ») entre instituts nationaux de métrologie, et participer aussi à l'amélioration des unités du Système international (SI).

Au niveau des entreprises[modifier | modifier le code]

La métrologie est intégrée dans la fonction qualité de l'entreprise.

On peut distinguer :

  • la métrologie opérationnelle, qui intervient directement dans les processus de production, sous la responsabilité conjointe des méthodes, des opérationnels et de la fonction qualité ;
  • la « fonction métrologie » qui est chargée du suivi métrologique des moyens de mesurage.

Les entreprises de production et les laboratoires opérationnels utilisent des instruments de mesure. Ils doivent s'assurer, dans le cadre des échanges « clients - fournisseurs » du suivi métrologique de leurs instruments. Dans ce cadre, ils sont amenés à entretenir des relations métrologiques avec les instances nationales, soit directement, soit par l'intermédiaire d'organismes de métrologie légale ou de laboratoire d'essais et d'étalonnage accrédités. La série des normes ISO 9001 fixent aussi les procédures à respecter par les entreprises dans le domaine de la métrologie[13].

Métrologie légale[modifier | modifier le code]

« La métrologie légale désigne l’application d’exigences réglementaires à des mesurages et à des instruments de mesure »[14].

Au niveau international, elle est pilotée par l'Organisation internationale de métrologie légale (OIML) en relation avec le BIPM.

Au niveau national, elle est pilotée par la direction générale des entreprises (DGE) qui a été créée par décret le . La DGE, dans le domaine de la métrologie, donne des indications sur la métrologie industrielle, la réglementation, les organismes agréés ou désignés pour la vérification des instruments de mesure[15].

La métrologie légale concerne toutes les activités de mesurage relevant d'exigences définies par une réglementation. Ce sont, par exemple :

  • les mesurages effectuées dans le cadre de transactions commerciales : mesurage du volume de carburant distribué en station service et affiché par les pompes ; mesurage des quantités de produits pré-emballés et respect des normes les concernant ; pesage des produits et affichage des indications des balances ; mesurage de l'énergie électrique consommée et affichée par les compteurs, etc. ;
  • les mesurages effectuées pour définir le prix d'une taxe ou l'importance d'une sanction : cinémomètres — les radars automobile —, éthylomètres… ;
  • les mesures des rejets de polluants : analyseur de gaz d'échappement de véhicule automobile… ;
  • les mesures liées à la santé : pharmacie, appareils enregistreurs de tous types…

La métrologie légale inclut quatre activités principales :

  • l'établissement des exigences légales ;
  • le contrôle/l'évaluation de la conformité de produits réglementés et d'activités réglementées ;
  • la supervision des produits réglementés et des activités réglementés ;
  • la mise en place des infrastructures nécessaires à la traçabilité des mesures réglementées et des instruments de mesure[16].

Elle est liée à différentes législations comme la Directive du Conseil du 20 décembre 1979 concernant le rapprochement des législations des États membres relatives aux unités de mesure et abrogeant la directive 71/354/CEE (80/181/CEE).

Métrologie fondamentale et nouvelles technologies[modifier | modifier le code]

Chaîne d'étalonnage industrielle[modifier | modifier le code]

L'entreprise doit mettre en place un système capable de vérifier par étalonnage que tous les moyens de mesure sont capables de réaliser des mesurages à l'intérieur des limites appropriées aux exigences. Les étalons de l'entreprise doivent être raccordés aux étalons nationaux (eux-mêmes raccordés aux étalons internationaux) pour s'assurer de la qualité du système[17].

Hiérarchie de l'étalonnage[modifier | modifier le code]

Pour l'entreprise, il s'agit tout d'abord de se situer sur le plan national. Le système mis en place par le Comité français d'accréditation (Cofrac) pour le raccordement des étalons de référence et des instruments de mesure de l'entreprise aux étalons nationaux est constitué de trois niveaux[18] :

  1. Au niveau supérieur : le laboratoire national chargé de la conservation des étalons nationaux, dits ici primaires ;
  2. Au niveau intermédiaire : les organismes accrédités à effectuer le transfert vers l'industrie par des étalons dits secondaires ;
  3. Au niveau inférieur : les opérationnels, soit les industriels et les laboratoires de métrologie qui doivent faire étalonner leurs étalons de référence et autres instruments ne pouvant être étalonnés dans leur propre métrologie.
Schéma directeur d'une chaîne d'étalonnage industrielle.

Exemple simplifié[modifier | modifier le code]

Un jeu de cales étalon.

Une entreprise de fabrication mécanique possède un parc d'instruments de mesure de longueur (pieds à coulisse, micromètresetc.). Elle suit ses instruments dans sa métrologie-propre où ses instruments sont étalonnés et vérifiés avec des cales étalon et des comparateurs adéquats. Ces derniers sont étalonnés avec un jeu de cales étalon et un comparateur adéquat de référence de l'entreprise :

  • au niveau 3 de la chaîne d'étalonnage, Les cales étalon de référence de classe 1 de la métrologie sont étalonnées par un laboratoire d'étalonnage extérieur accrédité de niveau 2 ;
  • au niveau 2 de la chaîne d'étalonnage, le laboratoire emploie des cales étalon de classe 0 et des comparateurs adéquats pour étalonner les cales de référence de l'entreprise ; les étalons de niveau 2 du laboratoire sont étalonnés par un laboratoire national de niveau 1 attaché au LNE ;
  • au niveau 1 de la chaîne d'étalonnage, le laboratoire national emploie des cales étalon de classe 00 et des comparateurs adéquats pour étalonner les cales de classe 0 ; les étalons de niveau 00 du laboratoire national sont comparés aux étalons internationaux par le BIPM.

Organismes liés à la métrologie[modifier | modifier le code]

Au niveau international[modifier | modifier le code]

On peut citer :

En France[modifier | modifier le code]

  • Le Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE), qui fédère les laboratoires nationaux de métrologie hébergés par quatre grands organismes (le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), l'Observatoire de Paris (OP), le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et le LNE lui-même) et des laboratoires associés.
  • La direction générale des entreprises, organisme chargé de la métrologie légale.
  • Le Comité français d'accréditation (Cofrac), organisme accréditeur.
  • Les laboratoires d'étalonnage accrédités.
  • Le Collège français de métrologie, association d'usagers.
  • Le Comité français pour la Formation à la mesure tridimensionnelle (COFFMET), partenaire de Aukom (Organisme ayant pour but d'uniformiser le langage de la métrologie dans le monde).

Organismes de normalisation[modifier | modifier le code]

  • L'ISO, qui fédère les organismes nationaux de normalisation.

Chaque pays a son propre organisme de normalisation : l'Association française de normalisation (Afnor) en France, l'American National Standards Institute (ANSI) aux États-Unis, l'Institut allemand de normalisation (DIN) en Allemagne, le Bureau de normalisation (NBN) en Belgique, le British Standards Institute (BSI) au Royaume-Uni, l'Institut fédéral de métrologie (METAS) en Suisse, etc. Ces organismes nationaux sont, dans leur grande majorité, privés (l'Afnor, par exemple, est une association loi de 1901) et les normes qu'ils éditent sont payantes.

Normes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Organisations membres pour 2008 : Bureau international des poids et mesures (BIPM), CEI, IFCC, ILAC, ISO, UICPA, UIPPA et OIML. Ces organisations sont définies dans la section Organismes liés à la métrologie.
  2. a et b Le mot « mesure » a, dans la langue française courante, plusieurs significations. Ce mot intervient cependant à de nombreuses reprises pour former des termes du vocabulaire métrologique, suivant en cela l'usage courant et sans ambiguïté, par exemple : instrument de mesure, appareil de mesure, unité de mesure, méthode de mesure (termes du VIM).
  3. Au , le BIPM comprend 55 États membres et 41 associés à la confédération générale.

Références[modifier | modifier le code]

  1. VIM collectif 2008.
  2. VIM collectif 2008, p. 12 §2.2.
  3. JCGM, Évaluation des données de mesure : Guide pour l'expression de l'incertitude de mesure, Bureau international des poids et mesures, (lire en ligne [PDF]).
  4. Franck Jedrzejewski 2002, p. 45-56.
  5. Franck Jedrzejewski 2002, p. 316.
  6. Franck Jedrzejewski 2002, p. 163.
  7. Franck Jedrzejewski 2002, p. 185, 223-233.
  8. « Groupe de travail de l'Académie des sciences sur les unités de base et les constantes fondamentales » [PDF], décembre 2007.
  9. Collectif Afnor 1996, p. 31-35.
  10. « Mission, rôle et objectifs », sur BIPM (consulté le ).
  11. Pour les travaux des laboratoires et l'organisation hiérarchique, voir : Collectif Afnor 1996, p. 33.
  12. Site officiel du LNE, Lire en ligne.
  13. Collectif Afnor 1996, p. 67-282.
  14. Lire en ligne, OIML.
  15. http://www.entreprises.gouv.fr/metrologie DGE Métrologie].
  16. « Éléments pour une Loi de Métrologie », OIML, 2004.
  17. Normes de la série X 07 (de 1994 à 2008, suivant n°).
  18. Collectif Afnor 1996, p. 35-63.
  19. Quelles sont les origines de EA ?, Afnor.
  20. Lire en ligne.
  21. Lire en ligne.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Olivier Reguin, « Quelques mesures du Plan de Saint-Gall et de la Chapelle palatine (Aachen) examinées dans leur contexte métrologique », Revue suisse d'art et d'archéologie, vol. 77, no 4,‎ , p. 205-220 (ISSN 0044-3476).
  • (en + fr) VIM collectif, JCGM 200 : 2008 : Vocabulaire international de métrologie - Concepts fondamentaux et généraux et termes associés, BIPM, (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Franck Jedrzejewski, Histoire universelle de la mesure, Paris, Ellipses, , 416 p. (ISBN 2-7298-1106-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Collectif Afnor, Métrologie dans l'entreprise : Outil de la qualité, Paris, Afnor, , 310 p. (ISBN 2-12-460701-4).
  • (en) Fenton, Software Metrics, A Rigourous Approach, Chapman & Hall, .
  • (en) E. N. Fenton et S. L. Pfleeger, Software Metrics, A Rigourous & Practical Approach, Thompson Publishing, , 2e éd..
  • H. Habrias, La mesure du logiciel, Toulouse, Tekenea, , nouv. éd..
  • Jean-Claude Hocquet, La métrologie historique, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », .
  • Loïc Petitgirard (dir.), Le Cnam et la métrologie nationale depuis les Trente Glorieuses, vol. 3, Paris, coll. « Cahiers d'histoire du Cnam », (lire en ligne [PDF]).
  • Collectif, À tous les temps, à tous les peuples - Histoire et histoires de la métrologie légale, Paris, coll. « Les Amis de la Mesure », (ISBN 2001979010, lire en ligne).
  • Gérard Sabatier, Les mesures anciennes en Velay, éléments pour une métrologie d’Ancien Régime : in Cahiers de la Haute-Loire 1975, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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