Luigi Ferdinando Tagliavini

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Luigi Ferdinando Tagliavini
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Luigi Ferdinando Tagliavini en 2012.

Naissance
Bologne, Italie
Décès (à 87 ans)
Bologne, Italie
Activité principale Claveciniste, organiste
Style Musique baroque, musique classique
Activités annexes Musicologue, compositeur
Maîtres Ireneo Fuser, Napoleone Fanti, Riccardo Nielsen, Marcel Dupré
Musée dans l'église de San Colombano à Bologne - Collection Tagliavini (2016).
Clavecins dans le musée de l'église de San Colombano à Bologne - Collection Tagliavini (2016).

Luigi Ferdinando Tagliavini (Bologne – Bologne, ), est un organiste, claveciniste, musicologue et compositeur italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

De 1947 à 1952, Luigi Ferdinando Tagliavini étudie la musique au Conservatoire Giovanni Battista Martini de Bologne avec Ireneo Fuser (orgue), Napoleone Fanti (piano) et Riccardo Nielsen (composition). Puis il se perfectionne à l'orgue avec Marcel Dupré à Paris[1] (1947–1952)[2]. En 1951, il est fait docteur en musique de l’université de Padoue avec une thèse sur les cantates de Bach[1], thèse publiée à Padoue en 1956[2].

De 1952 à 1954, il enseigne l'orgue au conservatoire de Bologne, dont il dirige la bibliothèque de 1953 à 1960. De 1954 à 1964, il enseigne au conservatoire de Bolzano. En 1964, il est nommé professeur à Parme[1]. En 1965, il donne des cours de musicologie à l’Université de Fribourg en Suisse ; en 1971, il devient professeur en titre et directeur de l’Institut de musicologie de la même université dont il est professeur émérite depuis 2000[1]. Il enseigne également dans de nombreuses académies internationales de musique (Haarlem, Innsbruck, Pistoia, Fribourg, etc.).

Il a formé plusieurs clavecinistes et organistes tels que Frank Agsteribbe.

Il dirige la revue L’Organo, fondée à Bologne en 1960[2] avec Oscar Mischiati[3] et rédacteur des Monumenti di musica Italiana[2] (Milan). Il a également publié les sonates pour orgue de Zipoli et des œuvres de Frescobaldi. Il s'est consacré à des recherches fondamentales sur la littérature de l'orgue et aux techniques d'exécution[4].

Tant à l’orgue qu’au clavecin, il exerce une intense activité de concertiste en Europe comme en Amérique. Ses enregistrements à deux orgues avec Marie-Claire Alain sont célèbres[1].

Il se voue activement à la sauvegarde et à la restauration des orgues historiques[2] (l'un des premiers en Italie)[4] et possède une importante collection d’instruments à clavier anciens à Bologne[5].

Il meurt en [6].

Honneurs[modifier | modifier le code]

  • 1974 - Médaille d’or « benemerito della cultura » du ministère italien de l’Instruction Publique.
  • 1982 - Médaille d’or « Tiroler Adler » du gouvernement du Tyrol (Autriche).
  • 1985 - « Organiste de l’année » par l’American Guild of Organists de New York.
  • 1991 - Les critiques musicaux italiens lui décernent le prix « Massimo Mila ».
  • 1996 - L’université d'Édimbourg lui décerne un doctorat honoris causa en musique.
  • 1992 - Il devient membre de l’Académie nationale Sainte-Cécile à Rome.
  • 1996 - Le Royal College of Organists de Londres lui donne le titre honoraire de Fellow.
  • 1999 - L’université de Bologne lui décerne un doctorat honoris causa en « arts, musique et spectacle »
  • - Il est nommé citoyen honoraire de la ville de Dallas au Texas.
  • 2000 - Il reçoit le titre de professeur émérite à l’université de Fribourg en Suisse.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

  • Passacaille sur un thème de Hindemith, pour orgue (1954).

Écrits[modifier | modifier le code]

De nombreux ouvrages musicologiques, consacrés particulièrement à l’interprétation de la musique ancienne.

  • Studi sui testi delle cantate sacre di J. S. Bach, thèse de doctorat à l’université de Padoue (1951, pub. 1956)
  • « Note introduttive alla storia temperamento in Italia », L'organo, xviii (1980), p. 3–13
  • Remarks on the Compositions for Organ of Domenico Scarlatti, Bach, Händel, Scarlatti: Tercentenary Essays, éd. P. Williams (Cambridge, 1985), p. 321–325
  • (it) Luigi Ferdinando Tagliavini et J. H. van der Meer (catalogue d'exposition, Chiesa di San Giorgio in Poggiale, 1er novembre-21 décembre 1986), Clavicembali e spinette dal XVI al XIX secolo : collezione L.F. Tagliavini, Bologne, Cassa di Risparmio, coll. « Collezioni d'arte e di documentazione storica », , 243 p. (OCLC 312723055)

Éditions critiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Grove 2001.
  2. a b c d et e Baker 1995, p. 4139.
  3. (it) Biographie d'Oscar Mischiati.
  4. a et b Encyclopédie de la musique 1995, p. 769.
  5. (en) Fiche de la collection Tagliavini sur bolognawelcome.com.
  6. (it) bologna.repubblica.it, 11 juillet 2017.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]