Louis Joret des Closières
Louis Joret des Closières | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 mois et 8 jours) |
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Élection | 28 octobre 1877 |
Circonscription | Calvados |
Législature | IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Appel au peuple |
Prédécesseur | Albert Delacour |
Successeur | Désiré Desloges |
Maire de Rosel | |
Maire de Longues-sur-Mer | |
Conseiller général du Calvados | |
– (4 ans) |
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Circonscription | Canton de Ryes |
Prédécesseur | Adolphe-Louis Joret-Desclosières |
Successeur | Henri de Toustain de Richebourg |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bayeux |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
Résidence | Calvados |
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Louis Joret des Closières, né le à Bayeux et mort le à Paris, est un homme politique français. Il est député du Calvados. Il est le gendre de Ferdinand Barrot.
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis Joret des Closières est né à Bayeux le . Il fait des études de droit et intègre la préfecture du Calvados en 1851 comme chef de cabinet du préfet Edme-Tiburce Morisot[1]. Il fait ensuite sa carrière dans la préfectorale sous le Second Empire. Il est nommé conseiller de préfecture de la Meuse le et sous-préfet de Montmédy par intérim fin 1851, puis secrétaire général de la Meuse en 1853, sous-préfet de Montmédy en 1857 et secrétaire général du Gard en 1862. Il est sous-préfet de Reims en 1864 et du Havre en 1867.
Nommé préfet de la Mayenne le , il démissionne le à la chute du Second Empire.
Il se présente une première fois dans la deuxième circonscription du Calvados en 1876 comme candidat bonapartiste car il« ne pardonne pas à la République de s'être établie sur les ruines qu'elle avait faites »[2]. Mais il ne peut battre le député sortant Albert Delacour[1]. Il l'emporte en 1877 mais son mandat est interrompu par sa mort le à Paris[2].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur ()
- officier d'Académie (août 1868)
- commandeur de l'ordre de Charles III d'Espagne
- officier de la Conception de Portugal
- chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique
Sources
[modifier | modifier le code]- « Louis Joret des Closières », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fiche de Louis Joret des Closières », sur assemblee-nationale.fr.
- Jean Quellien, Bleu, Blanc, Rouge : politique et élections dans le Calvados, 1870-1939, Cahier des annales de Normandie, .
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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