Lidia Gueiler Tejada
Lidia Gueiler Tejada | ||
Lidia Gueiler Tejada en janvier 2009. | ||
Fonctions | ||
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Présidente de la république de Bolivie (Intérim) | ||
– (8 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Alberto Natusch Busch (de facto) Wálter Guevara Arze (intérim) Luis Adolfo Siles Salinas |
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Successeur | Luis García Meza Tejada (de facto) Hernán Siles Zuazo (indirectement) |
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Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Cochabamba (Bolivie) | |
Date de décès | (à 89 ans) | |
Lieu de décès | La Paz (Bolivie) | |
Nationalité | Bolivienne | |
Parti politique | MNR | |
Conjoint | Mareiriam Pérez Ramírez (Premier mariage) Edwin Möller Pacieri (Second mariage) |
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Enfants | 1 | |
Famille | José Luis Tejada (oncle) | |
Profession | Fonctionnaire | |
Distinctions | Ordre du Condor des Andes | |
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Présidents de la république de Bolivie | ||
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Lidia Gueiler Tejada, née le à Cochabamba et morte le à La Paz, est une femme politique bolivienne. Première femme présidente de la République, par intérim du au , elle fut la seconde dans l'histoire de l'Amérique latine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse
[modifier | modifier le code]Elle étudie pour devenir comptable mais dans les années 1940 elle décide de suivre le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR). Quand ce parti parvient au pouvoir à la suite de la révolution de 1952, Gueiler devient membre du Congrès de 1956 à 1964.
Début en politique
[modifier | modifier le code]En 1964, elle part en exil après la prise du pouvoir par les généraux Barrientos et Ovando. Elle passe quinze ans en dehors du pays et rejoint Juan Lechín du Parti révolutionnaire nationaliste de gauche (PRIN). Après son retour en Bolivie en 1979, elle se présente pour entrer au Congrès et est élue présidente de la Chambre des députés (la chambre basse du Congrès bolivien) pour faire alliance entre le MNR et le précédent président Víctor Paz Estenssoro.
Présidence
[modifier | modifier le code]Le , Walter Guevara Arze est nommé président de la République. Le suivant, il est renversé par un coup d'État militaire dont le leader, le colonel Alberto Natusch Busch, devient provisoirement président. Mais face à l'hostilité générale des partis politiques, de l'Église et des syndicats, il doit renoncer. Le Congrès élit alors Lidia Gueiler présidente par intérim le .
Le , elle est renversée à son tour par le coup d'État de son cousin le général Luis García Meza Tejada[1]. Elle s'enfuit alors en France et revient l'année suivante après la chute de son successeur.
Après la présidence
[modifier | modifier le code]Dans les années qui suivent, elle est ambassadrice de Bolivie en République fédérale d'Allemagne et au Venezuela. Elle se retire de la vie publique dans les années 1990.
Elle s'est également impliquée dans divers organismes féministes boliviens. Au chapitre international, Lidia Gueiler s'est opposée aux États-Unis dans leur guerre contre la drogue en Amérique latine, particulièrement dans le fameux plan Colombie.
De plus, elle a écrit deux livres La mujer y la revolución (La Femme et la révolution) en 1960 et son autobiographie, Mi pasión de lidereza (Ma passion de leader), en 2000.
Liens internes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Lidia Gueiler », sur www.thetimes.co.uk (consulté le ).
- "Falleció la ex presidenta Lydia Gueiler", LosTiempos