Le Voleur de Bagdad (film, 1940)

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Le Voleur de Bagdad
Description de l'image The Thief of Bagdad (1940) (cropped).jpg.
Titre original The Thief of Bagdad An Arabian Fantasy in Technicolor
Réalisation Ludwig Berger
Michael Powell
Tim Whelan
+ non crédités :
Alexander Korda
Zoltan Korda
William Cameron Menzies
Scénario Lajos Biró
Miles Malleson
Acteurs principaux
Sociétés de production Alexander Korda Films
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Aventures
Fantastique
Durée 106 minutes
Sortie 1940

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Voleur de Bagdad (The Thief of Bagdad An Arabian Fantasy in Technicolor) est un film britannique réalisé par Ludwig Berger, Michael Powell et Tim Whelan, sorti en 1940. Ont en outre participé à la réalisation du film sans être crédités au générique : Alexander Korda, Zoltan Korda et William Cameron Menzies.

Synopsis[modifier | modifier le code]

L'histoire se déroule à une époque lointaine et indéterminée, à Bagdad.

Tout débute sur un port, un mendiant aveugle demande la charité au nom de Dieu, son chien pouilleux à ses pieds. Aux passants qui l'interrogent, il déclare être le plus malheureux des princes, trompé, abusé et jeté dans la misère. On se rit de lui, on le presse de questions, et il se plonge alors dans ses souvenirs.

La colère gronde dans les rues de Bagdad : le peuple souffre des décisions du palais princier. Le prince Ahmad est accusé d'opprimer les pauvres gens par ses décrets autoritaires, mais lui-même n'en a pas conscience, pris qu'il est occupé à ses jeux. Dans l'ombre le grand vizir Jaffar l'entretient dans son ignorance, c'est lui le seul vrai maître oppresseur, le tyran qui désire renverser son pantin et prendre sa place.

Aussitôt Ahmad va voir son vizir, qui lui conseille d'aller déguisé dans la rue pour connaître son peuple. Tandis que le prince assiste à un prêche enflammé contre son règne, Jaffar envoie la soldatesque l'arrêter et le met en prison.

Dans le cachot humide, attendant le sabre du bourreau, Ahmad rencontre un petit voleur, Abu, qui le fait évader.

Un jour, à Bassorah, le prince rencontre dans un jardin de son palais une magnifique femme, la princesse et fille unique du sultan. Fasciné, amoureux dès le premier regard, il lui fait une cour passionnée, et elle aussi est touchée dans son cœur. Ils se quittent sur des promesses d'amour. Mais la princesse décide de fuir lorsqu'elle apprend que Jaffar souhaite l'épouser.

Alors commence un voyage au cœur des légendes du Moyen-Orient : Génie, magie, tapis volant, Pégase, tombeau oublié infesté d'êtres tordus et maléfiques…

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

« M. Menzies a rempli l'écran avec une époustouflante succession d'illustrations de livres pour enfants - bazars grouillants, palais de marbre blanc scintillant se détachant sur un ciel bleu profond, voiles rouges des navires sur la mer, jardins de rêve, lueur des bijoux, terrasses ouvertes sous la nuit étoilée. La seule couleur rend ce film d'un divertissement véritablement passionnant. »

— Bosley Crowther, New-York Times, 6 décembre 1940

« À qui doit-on alors cette somptueuse aventure tirée des Mille et Une Nuits ? Sa splendeur visuelle, ses décors et ses couleurs incroyables de beauté appartiennent totalement à l'esthétique de Michael Powell, habilement servie par le travail du chef opérateur Georges Périnal. C'est un véritable enchantement, un plaisir de tous les instants (auxquels participent les comédiens, l'inquiétant Conrad Veidt autant que le bondissant Sabu), la richesse visuelle contrebalançant quelques faiblesses du script. »

— Aurélien Ferenczi, Télérama, 21 février 2009

Autour du film[modifier | modifier le code]

Bande originale[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]