Lambda Geminorum

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
λ Geminorum A/B
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 18m 05,580s[1]
Déclinaison +16° 32′ 25,39″[1]
Constellation Gémeaux
Magnitude apparente 3,58[2] / 10,7[2]

Localisation dans la constellation : Gémeaux

(Voir situation dans la constellation : Gémeaux)
Caractéristiques
Type spectral A4IV[3]
Indice U-B +0,10[2]
Indice B-V +0,11[2]
Indice R-I +0,05[2]
Variabilité aucune[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −7,4 ± 0,9 km/s[5]
Mouvement propre μα = −44,43 mas/a[1]
μδ = −36,61 mas/a[1]
Parallaxe 32,33 ± 0,20 mas[1]
Distance 100,9 ± 0,6 al
(30,9 ± 0,2 pc)
Magnitude absolue +1,13[6]

Désignations

λ Gem, 54 Gem, HD 56537, HIP 35350, HR 2763, BD+16°1443, FK5 277, GJ 9231, NSV 3512, SAO 96746, WDS J07181 +1632[7]

Lambda Geminorum (λ Gem / λ Geminorum) est une possible étoile multiple de la constellation des Gémeaux. Sa magnitude apparente est de 3,58[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est situé à 101 années-lumière de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +7 km/s[5].

Sa composante primaire, Lambda Geminorum A, est classée comme une étoile sous-géante blanche de type spectral A4IV par Gray et Garrison (1989)[3]. Auparavant, elle avait été le plus souvent classée comme une étoile blanche de la séquence principale de type A3V[8]. Elle est répertoriée à la fois comme une binaire spectroscopique et comme une binaire à occultations[9]. Cette binarité a un temps été remise en cause[2], mais après plusieurs tentatives infructueuses, le compagnon a de nouveau été détecté lors d'une occultation lunaire en 1997. Il avait une séparation angulaire de 14,1 ± 0,7 mas et sa magnitude est de 6,8[10].

Il existe également un compagnon visuel, désigné Lambda Geminorum B, qui est une étoile de magnitude 10,7. En date de 2021, elle était située à une distance angulaire de 9,7 secondes d'arc et à un angle de position de 36° de Lambda Geminorum A[9]. Les deux étoiles forment une binaire visuelle[11].

Lambda Geminorum a un temps été suspectée d'être une étoile variable, avant que sa luminosité ne soit confirmée comme étant constante[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e f et g (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) R. O. Gray et R. F. Garrison, « The Late A-Type Stars: Refined MK Classification, Confrontation with Stroemgren Photometry, and the Effects of Rotation », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 70,‎ , p. 623 (DOI 10.1086/191349, Bibcode 1989ApJS...70..623G)
  4. a et b (en) « Lambda Geminorum », sur The International Variable Star Index, AAVSO – American Association of Variable Star Observers (consulté le )
  5. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. (en) * lam Gem -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) B. A. Skiff, « Catalogue of Stellar Spectral Classifications (Skiff, 2009- ) », Catalogue de données en ligne VizieR : B/mk. Publié à l'origine dans : Lowell Observatory,‎ (Bibcode 2014yCat....1.2023S)
  9. a et b (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) A. Richichi et al., « New binary stars discovered by lunar occultations. IV », Astronomy & Astrophysics, vol. 350,‎ , p. 491−496 (Bibcode 1999A&A...350..491R)
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes[modifier | modifier le code]