Léon Olivié
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Léon Olivié est un peintre français du XIXe siècle né le à Narbonne et mort le à Étretat.
Léon Olivié est un peintre de portraits, de scènes de genre et d'histoire.
Il ne doit pas être confondu avec son homonyme Léon Olivie-Bon (1863-1901).
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève de Léon Cogniet et de Louis-Eugène Cœdès [1], il débute au Salon de Paris en 1859. Dès 1862, il réalise dans l'Orne pour l'église d'Aubry-le-Panthou deux pendants, Saint-Germain et Saint-Blaise[2].
Le peintre réalise plusieurs portraits, d'après Franz Xaver Winterhalter, de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie[3].
En 1870, le critique Camille Lemonnier note que le peintre n'a pas lu Shakespeare pour peindre son Falstaff présenté au Salon et « que sa peinture, un peu coulante, a des finesses et point de vigueurs[4]. »
Il épouse la fille de monsieur Frébourg-Fauvel, armateur à Fécamp, et s'installe avec sa femme Marie Frébourg à Étretat en 1880, où il élève ses deux filles. Sa fille Marthe Olivié (Étretat 1881-Nice 1954) épouse Henri Sarazin-Levassor (Asnières 1880, Étretat 1961), dont leur fille Lydie Sarazin-Levassor (1902-1988) est la première épouse de Marcel Duchamp[5].
Léon Olivié peint la vie pittoresque des enfants et des pêcheurs à Étretat.
En 1885, le peintre demande à rencontrer Claude Monet qui sans enthousiasme lui présente ses toiles[6].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Le serment de Brutus sur le corps de Lucrèce
[modifier | modifier le code]Le musée des Pêcheries de Fécamp possède de lui Le Serment de Brutus sur le corps de Lucrèce primé au salon de 1879. Il est donné à la ville par le ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts en 1880. Cette œuvre au style lisse et grandiloquent est caractéristique des attentes du jury : « C'est beau, c'est du grand art » écrit le critique Véron, dans l'annuaire du Salon. Le premier conservateur du musée de Fécamp trouve « l'œuvre grandiose et magistrale.
Collections publiques
[modifier | modifier le code]Son œuvre est présente dans les musées de Dijon (Dimanche des Rameaux à Etretat), Bar-le-Duc (Moine priant dans une église), de Rouen (Portrait de Monsieur Leroy-Petit), Versailles (Portrait de Sophie Chéron (1648-1711)), Laval (Paul Boudet (1800-1877)), d'Aix-en-Provence, Angoulême, Langres[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louis-Eugène Cœedès (1810-1906)peintre et lithographe
- Inventaire général du patrimoine culturel, Base Palissy.
- Base Arcade, Léon Olivié, deux portraits sont à la Sorbonne de Paris.
- Camille Lemonnier, Le Salon de 1870, Google Livres.
- voir l'arbre généalogique sur https://gw.geneanet.org/payenneville?lang=fr&p=leon&n=olivie
- Lettre à Alice Hoshédé, Étretat, 9 décembre 1885.
- Catalogue base Joconde.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) « Léon Cogniet », The Oxford Dictionary of Art and Artists (5e éd.).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :