Kim Yong-nam
Kim Yong-nam | |
Kim Yong-nam en 2014. | |
Fonctions | |
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Président du Présidium de l'Assemblée populaire suprême de la république populaire démocratique de Corée (Chef de l'État) | |
– (20 ans, 7 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Kim Yong-il Choe Yong-rim Pak Pong-ju |
Dirigeant suprême | Kim Jong-il Kim Jong-un |
Prédécesseur | Yang Hyong-sop (président Comité permanent de l'Assemblée nationale) |
Successeur | Choe Ryong-hae |
Ministre des Affaires étrangères | |
– (14 ans, 9 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | Li Jong-ok Kang Song-san Li Gun-mo Yon Hyong-muk Kang Song-san Hong Song-nam |
Prédécesseur | Ho Dam |
Successeur | Paek Nam-sun |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pyongyang (Corée japonaise) |
Nationalité | Nord-Coréen |
Parti politique | Parti du travail de Corée |
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Dirigeants nord-coréens | |
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Kim Yong-nam | |
Chosŏn'gŭl | 김영남 |
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Hanja | 金永南 |
Romanisation révisée | Gim Yeongnam |
McCune-Reischauer | Kim Yŏngnam |
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Kim Yong-nam, né le à Pyongyang, est un homme d'État nord-coréen. Il est président du présidium de l'Assemblée populaire suprême de 1998 à 2019. Il sert les trois générations de la famille Kim durant sa carrière.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et études
[modifier | modifier le code]Il étudie à l'université Kim Il-sung puis obtient en 1953 un diplôme en relations internationales à l'université de Moscou[1].
Président de l’Assemblée populaire suprême (1998-2019)
[modifier | modifier le code]Il est nommé président du présidium de l'Assemblée populaire suprême le . L'Assemblée étant, selon la Constitution nord-coréenne, « l'organe suprême du pouvoir de la république populaire démocratique de Corée »[2], le président de son Présidium est l'équivalent juridique du chef de l'État de la Corée du Nord[3]. Le « Dirigeant suprême de la république populaire démocratique de Corée » est cependant, toujours selon la Constitution, le président du Comité de la défense nationale (de à ) puis de la Commission des affaires de l'État (depuis ), poste occupé par Kim Jong-un. Les analystes occidentaux considèrent généralement Kim Yong-nam comme ayant été le no 2 du régime du temps de Kim Jong-il ; après la mort de ce dernier, Kim Jong-un a été proclamé « chef suprême » du pays, Kim Yong-nam demeurant à son poste.
Dans le cadre du resserrement des liens bilatéraux entre la Corée du Nord et les autres nations asiatiques, Kim Yong-nam a conduit des délégations au Viêt Nam, au Laos et au Cambodge en , peu avant la tenue d'une rencontre de l'ASEAN au Viêt Nam, et des délégations cambodgiennes et laotiennes ont été reçues en Corée en 2002[4]. Kim Yong-nam a également été reçu en Syrie, en .
À l'occasion du 55e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Corée du Nord, Kim Yong-nam se rend en Chine en . Cette visite permet le renforcement des relations politiques et économiques entre les deux pays, tandis que le chef de l'État nord-coréen déclare soutenir fermement la politique de la Chine dans le cadre d'une « réunification pacifique », fondée sur le principe « un État et deux systèmes », selon les comptes rendus officiels chinois[5], [6].
L'ancienne présidente indonésienne Megawati Soekarnoputri, à la tête d'une délégation du Parti démocratique indonésien de lutte, effectue un séjour à Pyongyang en , à l'invitation du président Kim Yong-nam, lors des cérémonies du quarantième anniversaire de la création de la kimilsungia[réf. nécessaire].
En , Kim Yong-nam félicite le président vénézuélien Hugo Chávez pour sa réélection[7].
Il est le chef officiel de la délégation nord-coréenne aux Jeux olympiques de Pyeongchang, notamment accompagné par la sœur de Kim Jong-un, Kim Yo-jong. D'après Yang Moo-jin, de l'Université des études nord-coréennes de Corée du Sud, Kim Yong-nam est « le numéro deux dans la hiérarchie du parti », après Kim Jong-un[1]. C'est dans son rôle de chef de l'État de la république populaire démocratique de Corée qu'il déjeunera le avec le président sud-coréen Moon Jae-in, accompagné de Kim Yo-jong. À cette occasion, Kim Yo-jong a invité officiellement le président sud-coréen pour une visite d'État au Nord au nom de son frère.
Le , il est remplacé à la présidence du présidium de l'Assemblée par Choe Ryong-hae.
Voir également
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Point, magazine, « Kim Yong Nam, 65 ans de loyauté au régime nord-coréen », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- République populaire démocratique de Corée - Constitution du 5 septembre 1998., site de l'université de Perpignan
- Qui est Kim Yong-Nam ?, sur lesechos.fr. Consulté le 18 juillet 2018.
- La Corée du Nord renforce ses liens avec les pays d’Asie
- Entrevue entre le premier ministre chinois Wen Jiabao et le président du Présidium de l'Assemblée populaire suprême de la RPDC Kim Yong Nam
- Conférence de presse du ministère des Affaires étrangères de Chine
- "Dépêche de l'agence officielle KCNA"