Jérôme Cavalli
Jérôme Cavalli | |
Naissance | Lapeyrouse-Mornay (Drôme) |
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Décès | (à 37 ans) Thélepte, Tunisie Mort au combat |
Origine | France |
Arme | Aéronautique militaire |
Grade | sous-lieutenant |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Autres fonctions | pilote d'essai |
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Jérôme Cavalli, né le à Lapeyrouse-Mornay (Drôme)[1] et mort pour la France le à Thélepte dans le sud de la Tunisie, est un aviateur français. Il fut un célèbre pilote d'essai, et un des meilleurs spécialistes de haute voltige aérienne.
Une stèle à sa mémoire[2] est installée sur la D732 entre Combovin et Gigors-et-Lozeron, au niveau du col qui porte son nom.
Biographie
[modifier | modifier le code]Étant enfant, Jérôme Cavalli rêve mais surtout voit souvent voler les avions au-dessus de sa tête lorsqu'il garde les moutons dans le Vercors. N'y tenant plus, il décide de partir pour l'école des pilotes de Châlons-sur-Saône : il obtient son brevet de pilote à 19 ans (1924). Engagé dans l'Armée de l'air, il est sergent dans l'escadrille des « Sioux » entre 1925 et 1930 à Bron dans la banlieue de Lyon. Passionné d'acrobaties aériennes, il est souvent puni par la hiérarchie.
En 1931, il quitte l'Armée de l'air afin de rejoindre le fabricant d'avions Gourdou et Lesseure comme pilote d'essai. Il continue à se passionner de voltige et participe à de nombreux meetings aériens où ses grandes qualités de pilotage sont reconnues. Il vole en concurrence avec des pilotes comme Michel Détroyat, Marcel Doret et Louis Massotte.
En 1940, il pilote pour la Section civile des liaisons aériennes métropolitaines (SLAM). Sa tête étant mis à prix par les Allemands, il doit partir de France. Il ne réussit pas à rejoindre l'Angleterre par Gibraltar. En 1941, il est pilote dans le SGLA à Alger et on ne lui laisse que le strict nécessaire en carburant afin d'éviter qu'il s'enfuie !
En 1942, après le débarquement des alliés en Afrique du nord, il peut enfin rejoindre une unité combattante : l'escadrille des "Sioux", un bienheureux fruit du hasard après y avoir volé 17 ans plus tôt. Il s'entraine et vole sur le chasseur américain Curtiss P40. Basé à Thélepte en Tunisie, son terrain est bombardé par les Allemands. Il meurt, au sol, lors de l'un de ces bombardements. Ses camarades d'escadrille ont dit de lui alors : "les Allemands l'ont tué au sol, jamais ils ne l'auraient atteint en vol"[3].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur[1] à titre civil[3]
- Croix de guerre 1939-1945 avec palme à titre posthume[1]
- Médaille de l'air américaine[3]
- Chevalier de l'ordre du Christ (Portugal)[3]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marcel Catillon, Qui était qui ? : mémorial de l'aéronautique tome 2, Nouvelles Éditions latines, , 220 p. (ISBN 978-2-7233-2053-5, lire en ligne), p. 44
- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 196-197
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 196-197.
- « Stèle Jérôme Cavalli »
- « Biographie » (consulté le )
- Aviateur français de la Seconde Guerre mondiale
- Pilote d'essai
- Pilote de chasse
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Récipiendaire de l'Air Medal
- Chevalier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Chevalier de l'ordre du Christ
- Naissance en octobre 1905
- Naissance dans la Drôme
- Décès en février 1943
- Décès en Tunisie
- Décès dans le protectorat français de Tunisie
- Décès à 37 ans
- Mort pour la France