Jules de Trooz

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Jules de Trooz
Illustration.
Fonctions
Chef de cabinet belge

(7 mois et 29 jours)
Monarque Léopold II
Gouvernement de Trooz
Coalition Catholique
Prédécesseur Paul de Smet de Naeyer
Successeur François Schollaert
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Louvain, (Belgique)
Date de décès (à 50 ans)
Lieu de décès Bruxelles, (Belgique)
Nationalité belge
Parti politique Parti catholique

Jules de Trooz
Chefs de cabinet belges

Jules de Trooz, né le à Louvain et mort le à Bruxelles, est un homme politique belge, membre du Parti catholique. Il est chef du gouvernement belge entre mai 1907 et décembre 1907.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jules Henri Ghislain Marie de Trooz, né le à Louvain, est le fils de Mathieu de Trooz, d'origine verviétoise et lieutenant-colonel de cavalerie, et de Caroline du Chastel de la Howardies[1], fille du comte du Chastel. Il se marie avec Hélène van Elewyck, d'origine noble.

Il fait des études philosophiques à l'Université catholique de Louvain sans y obtenir un diplôme puis s'oriente vers la politique. Il devient secrétaire de l'Association catholique de Louvain. Il est conseiller provincial de la province de Brabant de 1883 à 1889[2] et conseiller communal de Louvain de 1895 à 1899[3].

Le 26 décembre 1889, il est élu député de Louvain à la Chambre des représentants et sera réélu sans interruption jusqu'à son décès en 1907.

Le 5 août 1899, il est nommé ministre de l'Éducation et de l'Intérieur par le roi Léopold II dans le gouvernement de Smet-De Naeyer II. Il y travaille à l'amélioration de la situation des instituteurs et employés communaux et réorganise la garde civique[2]. Comme ministre de l'Intérieur, il fait brutalement réprimer par la gendarmerie les manifestations en faveur du suffrage universel en avril 1902. Comme représentant du Parti catholique, il favorise le développement de l'enseignement libre[4].

Il devient Premier ministre le . Miné par de pénibles débats parlementaires (principalement sur la question de la cession du Congo par Léopold II à la Belgique) et par ses problèmes de santé, il meurt le 31 décembre de la même année à Bruxelles[4].

À la suite de son décès le 31 décembre 1907, il reçoit des funérailles officielles à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule le 6 janvier 1908 de Bruxelles et est inhumé au cimetière d'Heverlee.

Hommages et distinctions[modifier | modifier le code]

En décembre 1887, il obtient des lettres patentes de concession de noblesse[5].

En 1899, il est nommé ministre d'État en 1899 et entre au Conseil de la Couronne.

Plusieurs lieux publics ont été baptisés en son nom : l'Avenue Jules de Trooz à Woluwe-Saint-Pierre, le Square Jules de Trooz et le pont Jules de Trooz à Bruxelles-Ville et la Jules de Troozlaan à Blankenberghe.

Il a reçu de nombreuses distinctions belges et étrangères dont :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ville de Louvain, « Acte de naissance n°153 » Inscription nécessaire, sur FamilySearch, (consulté le )
  2. a et b « La mort de M. de Trooz », Le Soir,‎ , p. 1-3 (lire en ligne)
  3. « Mort de M. de Trooz », L'Indépendance belge,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  4. a et b Nouvelle biographie nationale - volume 25, Bruxelles, Emile Bruylant, 1930-1932 (lire en ligne), p. 666-668
  5. Annuaire de 1889 de la noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie veuve Monnom, (lire en ligne), p. 177-178

Liens externes[modifier | modifier le code]

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