Joseph-Julien Le Gonidec de Kerdaniel

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Joseph-Julien Le Gonidec de Kerdaniel
Fonctions
Conseiller à la Cour de cassation
-
Procureur général
Rome
-
Commissaire de justice
Maurice
La Réunion
à partir de
Membre du Tribunat
à partir du
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Parentèle
Jean-François Le Gonidec (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Blason

Joseph-Julien Le Gonidec de Kerdaniel, né à Lannion le et mort à Paris le , est un magistrat et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'une vieille famille bretonne, il est le fils de Jérôme Le Gonidec de Kerdaniel, et de Jeanne Bossart du Clos, le cousin germain de Jean-François Le Gonidec et le cousin de Constantin-Guy Le Gonidec de Penlan et d'Olivier Le Gonidec de Traissan.

Il est élève au Lycée Louis-le-Grand et prête serment d'avocat au Parlement de Paris. En 1789, il passe à Saint-Domingue, devient avocat au Conseil supérieur de Port-au-Prince et est chargé des fonctions de procureur général. Les événements de 1793 l'oblige à partir pour les États-Unis d'Amérique.

Ayant perdu tous ses biens, il se retrouve entièrement démuni et a la chance de rencontrer des compatriotes qui l'aident. Devenu professeur dans des collèges, il édite un journal américain et est nommé chancelier du Consulat de France à Boston, où il demeure jusqu'en 1797, année de son retour en France.

Rentré en France, il doit se cacher pendant quelques mois pour se soustraire aux perquisitions dont il est l'objet du fait que plusieurs de ses parents sont inscrits sur la liste des émigrés. Sous le ministère Lambrechts, il est nommé aux fonctions du ministère public près les tribunaux civils et criminels du département des Landes.

Joseph-Julien Legonidec est nommé membre du Tribunat à la création de ce corps, passe juge à la cour d'appel de Trèves, et est nommé grand-juge et commissaire de justice aux Îles de France et de Bourbon. En 1810, il est envoyé à Rome comme procureur général de la Cour d'appel, dont il exerça les fonctions jusqu'à l'occupation napolitaine en 1814, chargé de présider à l'organisation et à l'administration de la justice dans les États romains. Secondé par le général Miollis, il fait cesser les assassinats et le brigandage dont les États du Pape étaient depuis longtemps victimes. Cette action lui valut l'estime et une audience particulière du pape Pie VII.

En 1814, sous la première Restauration, le cardinal Consalvi transmit à Dambray une lettre de recommandation du pape Pie VII, lui permet d'être nommé conseiller à la Cour de cassation. Il est doyen de la chambre civile à l'époque de son décès, en 1844.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Vie familiale[modifier | modifier le code]

Marié à Jeanne Marie Moulin, il est le père de :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]