Jean Taurines

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Jean Taurines
Illustration.
Jean Taurines en 1929
Fonctions
Député 1919-1924
puis 1928-1932
Sénateur 1932-1940
Gouvernement Troisième République
Groupe politique ERD (1919-1924)
Ind. (1928-1932)
UDR (1932-1940)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Baziège
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès 1er arrondissement de Paris
Résidence Loire

Jean Taurines, né le à Baziège (Haute-Garonne) et mort le à Paris, est un homme politique et résistant français.

Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en 1949 pour « services exceptionnels de guerre et de résistance ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille modeste, il devient rédacteur principal au sein de l'administration des contributions directes.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Il se comporte bravement pendant la Première Guerre mondiale, dont il revient amputé d'une jambe.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Devenu conseiller général de Saint-Just-en-Chevalet, il se présente aux élections législatives de 1919 sur les listes du Bloc national. Élu député de la Loire, il rejoint le principal groupe de la Fédération républicaine, l'Entente républicaine démocratique, et devient secrétaire de la Chambre des députés.

Tête de liste de la Fédération aux élections de 1924, il est battu mais retrouve un siège au scrutin uninominal en 1928. Il rejoint alors le groupe conservateur des Indépendants. En 1932, il se fait élire au Sénat. S'étant éloigné de la Fédération républicaine, il adhère à l'Alliance démocratique et s'inscrit au groupe sénatorial des Radicaux indépendants, l'Union démocratique et radicale. En 1939, il démissionne de l'AD en protestation contre le télégramme de félicitations adressé à Adolf Hitler par Pierre-Étienne Flandin.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain après avoir vainement formulé, au nom de 38 parlementaires anciens combattants, une proposition de réforme constitutionnelle remettant le pouvoir à Pétain mais tendant à écarter Pierre Laval de la scène politique.

Activité dans la résistance[modifier | modifier le code]

Après-guerre[modifier | modifier le code]

En février 1949, il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur pour « services exceptionnels de guerre et de résistance »[1],[2].

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, 2009, p. 379.
  2. « Par décret en date du 28 février 1949, rendu sur la proposition du président du conseil des ministres, du ministre de la défense nationale et du secrétaire d’Etat aux forces années, le conseil de l’ordre entendu, est élevé dans l’ordre national de la Légion d’honneur (services exceptionnels de guerre et de résistance) : (Pour prendre rang du 30 décembre 1948.) A la dignité de grand’croix. TAURINES (Jean), lieutenant. Cette promotion comporte l’attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme. », Décret du 28 février 1949, JORF du 24 août 1949, p.8440.
  3. a et b Dossier de la Légion d'honneur de Jean Taurines cote 19800035/194/25278, base Léonore.

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Jean Taurines », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Anny Malroux, Ceux du , le vote des quatre-vingts, Paris, L'Harmattan, 2006.

Liens externes[modifier | modifier le code]