Jean-Luc Coatalem
Naissance |
Paris, ![]() |
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Activité principale | |
Distinctions |
1998 : Bourse Cino Del Duca 2001 : Prix Amerigo-Vespucci et Prix Tristan-Corbière 2002 : Prix des Deux Magots et Prix Breizh (Prix Bretagne) 2012 : Prix Roger-Nimier et Prix des lecteurs du “Maine Libre” |
Langue d’écriture | Français |
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Breton issu d'une famille léonarde installée à Brest, né à Paris en 1959, Jean-Luc Coatalem[1] est journaliste et écrivain français.
Biographie
Dans le sillage d’une famille d’officiers, Jean-Luc Coatalem passe son enfance en Polynésie et son adolescence à Madagascar. Les déménagements incessants lui donnent le goût de l’ailleurs et le rendront boulimique de voyages et de reportages.
Revenu à Paris, il travaille dans l’édition puis se fait reporter sur les traces de Francisco Coloane, Nicolas Bouvier ou Ella Maillart pour Grands Reportages[2], le Figaro Magazine et Géo, qui lui ouvre un poste de rédacteur en chef adjoint. Il explore près de quatre-vingt pays, « à pied, à cheval, en ULM et en brise-glaces »[3]. Il produit en particulier deux reportages remarqués sur Chiloé au Chili et le Labrador.
Parvenant à la trentaine, cet écrivain voyageur, romancier, nouvelliste et essayiste pour qui « tous les voyages finissent en livres et tout part d'une lecture »[4], publie ses récits bourlingueurs (Mission au Paraguay, Suite indochinoise...) et des romans drolatiques (Capitaine, Le Fils du fakir ).
En 1992, il est avec Nicolas Bouvier et Gilles Lapouge l'un des neuf signataires du Manifeste pour une littérature voyageuse[5] publié sous l'égide de Michel Le Bris.
En 2001, Je suis dans les mers du Sud, essai très personnel qu'il tire d'une enquête sur Paul Gauguin, est distingué par de nombreux prix, dont le Prix Breizh 2002[6] et est traduit en anglais et en chinois. Il confirme sa notoriété deux ans plus tard par une ode à la géographie et à l’errance, La consolation des voyages[7].
Jean-Luc Coatalem n'hésite dès lors plus à aborder l'écriture intimiste. Il faut se quitter déjà[8], paru en 2008, est un récit mélancolique d'une non passion amoureuse divaguant entre Buenos Aires et Montevideo. Le Dernier roi d'Angkor, inspiré de la difficile adoption d'un orphelin cambogdien, évoque l'indicible déchirure d'avec un passé aboli.
Après Le Gouverneur d’Antipodia[9], publié au Dilettante en 2012 (et repris chez J’ai Lu), couronné par le prix Nimier, il publie Nouilles froides à Pyongyang[10], un récit insolite sous la dictature de Kim Jong-Il. Son dernier ouvrage, Fortune de mer[11], est paru chez Stock, en 2015.
Passionné d’art et de graphisme, il a participé en parallèle à des ouvrages ou à des catalogues autour du sculpteur Denis Monfleur aux éditions de la Table ronde, du peintre François Dilasser aux éditions La Navire, mais aussi a développé une collaboration fructueuse avec son complice et ami Loustal. Ils signeront ensemble trois albums aux éditions Reporter & Casterman.
Œuvres
- Zone tropicale, Le Dilettante, Paris, janvier 1988.
- Fièvre jaune, Le Dilettante, Paris, 1989.
- Capitaine, Flammarion, Paris, 1991.
- Triste sire, Le Dilettante, Paris, 1992.
- Affaires indigènes, Flammarion, Paris, 1992.
- Suite indochinoise[12], Le Dilettante, Paris, 1993, réed. 1999, La Table Ronde Petit Vermillon, 2008.
- Je suis dans les mers du Sud, Grasset, Paris, 2001, Livre de poche, 2003.
- Villa Zaouche, Grasset, Paris, 1994.
- Tout est factice, Grasset, Paris, 1995.
- Avec J. de Loustal, Cinquante mille dinars, Éditions Reporter, Paris, 1996.
- Concession 126, Éditions du Rocher, Paris, 1996.
- Les Beaux Horizons, Le Dilettante, Paris, mars 1997.
- Mission Paraguay[13], Payot Voyageurs, Paris, 1998.
- Le Fils du fakir[14], Grasset, Paris, 1998, Livre de poche, 2001.
- Je suis dans les mers du Sud[15], Grasset,2001, Livre de poche, 2003.
- La consolation des voyages, Grasset, 2004, Livre de poche, 2006.
- Il faut se quitter déjà, Grasset, Paris, 2008, Livre de poche, 2009.
- Le Dernier roi d'Angkor, Grasset, Paris, 2010.
- Le gouverneur d’Antipodia[9], Le Dilettante, Paris, janvier 2012, (ISBN 978-2-84263-688-3), 192 p.
- Nouilles froides à Pyongyang[10], Grasset, Paris, 2013.
- Avec les Indiens du bout du monde - Les sept voyages du Commandant Martial au Cap Horn, in Aventuriers du monde - Les archives des explorateurs français, 1827-1914., p. 156-175, L'Iconoclaste, Paris, 2013 (ISBN 978-2-91336-660-2).
- Fortune de mer[11], Éditions Stock, Paris, avril 2015.
Distinctions
- 1998 : Bourse Cino del Duca
- 2001 : Prix Amerigo-Vespucci, Prix Tristan-Corbière
- 2002 : Prix des Deux Magots, Prix Breizh (prix Bretagne)
- 2012 : Grand Prix de la Ville d’Asnières/Louis Vuitton
- 2012 : Prix Roger-Nimier pour Le gouverneur d’Antipodia, Éditions Le Dilettante[16].
- 2012 : Prix des lecteurs du Maine libre
Liens externes
Bibliographie
Services de documentation, Notice biographique Jean-Luc Coatalem - 54 ans - Romancier, nouvelliste, reporter., Radio France, Paris, 5 avril 2013.
Notes
- Fiche auteur Le dilettante
- http://www.grands-reportages.com/
- Notice biographique, Le Dilettante, 2013.
- J.-L. Coatalem, cité in Th. Dussard, Le gecko breton, Le Télégramme, Brest, 16 mai 2010.
- Pour une littérature voyageuse, N. Bouvier, M. Le Bris, Regard littéraire
- Grasset - Jean-Luc Coatalem
- Consolation des voyages (La) - Coatalem J.-L.
- - Jean-Luc Coatalem
- Le gouverneur d'Antipodia - Jean-Luc Coatalem
- Nouilles froides à Pyongyang - Jean-Luc Coatalem
- Fortune de mer - Jean-Luc Coatalem
- Suite indochinoise - Jean-Luc Coatalem - Le Dilettante
- Mission Au Paraguay - Jean-Luc Coatalem
- Grasset - Jean-Luc Coatalem
- Je suis dans les mers du Sud - J'ai Lu - Jean-Luc Coatalem
- Astrid De Larminat, « Le Prix Roger-Nimier pour J.-L. Coatalem », sur lefigaro.fr, (consulté le )