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Jean-Luc Coatalem

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Jean Luc Coatalem
Naissance (64 ans)
Paris, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français

Breton issu d'une famille léonarde installée à Brest, né à Paris en 1959, Jean-Luc Coatalem[1] est journaliste et écrivain français.

Biographie

Dans le sillage d’une famille d’officiers, Jean-Luc Coatalem passe son enfance en Polynésie et son adolescence à Madagascar. Les déménagements incessants lui donnent le goût de l’ailleurs et le rendront boulimique de voyages et de reportages.

Revenu à Paris, il travaille dans l’édition puis se fait reporter sur les traces de Francisco Coloane, Nicolas Bouvier ou Ella Maillart pour Grands Reportages[2], le Figaro Magazine et Géo, qui lui ouvre un poste de rédacteur en chef adjoint. Il explore près de quatre-vingt pays, « à pied, à cheval, en ULM et en brise-glaces »[3]. Il produit en particulier deux reportages remarqués sur Chiloé au Chili et le Labrador.

Parvenant à la trentaine, cet écrivain voyageur, romancier, nouvelliste et essayiste pour qui « tous les voyages finissent en livres et tout part d'une lecture »[4], publie ses récits bourlingueurs (Mission au Paraguay, Suite indochinoise...) et des romans drolatiques (Capitaine, Le Fils du fakir ).

En 1992, il est avec Nicolas Bouvier et Gilles Lapouge l'un des neuf signataires du Manifeste pour une littérature voyageuse[5] publié sous l'égide de Michel Le Bris.

En 2001, Je suis dans les mers du Sud, essai très personnel qu'il tire d'une enquête sur Paul Gauguin, est distingué par de nombreux prix, dont le Prix Breizh 2002[6] et est traduit en anglais et en chinois. Il confirme sa notoriété deux ans plus tard par une ode à la géographie et à l’errance, La consolation des voyages[7].

Jean-Luc Coatalem n'hésite dès lors plus à aborder l'écriture intimiste. Il faut se quitter déjà[8], paru en 2008, est un récit mélancolique d'une non passion amoureuse divaguant entre Buenos Aires et Montevideo. Le Dernier roi d'Angkor, inspiré de la difficile adoption d'un orphelin cambogdien, évoque l'indicible déchirure d'avec un passé aboli.

Après Le Gouverneur d’Antipodia[9], publié au Dilettante en 2012 (et repris chez J’ai Lu), couronné par le prix Nimier, il publie Nouilles froides à Pyongyang[10], un récit insolite sous la dictature de Kim Jong-Il. Son dernier ouvrage, Fortune de mer[11], est paru chez Stock, en 2015.

Passionné d’art et de graphisme, il a participé en parallèle à des ouvrages ou à des catalogues autour du sculpteur Denis Monfleur aux éditions de la Table ronde, du peintre François Dilasser aux éditions La Navire, mais aussi a développé une collaboration fructueuse avec son complice et ami Loustal. Ils signeront ensemble trois albums aux éditions Reporter & Casterman.

Œuvres

Distinctions

Liens externes

Bibliographie

Services de documentation, Notice biographique Jean-Luc Coatalem - 54 ans - Romancier, nouvelliste, reporter., Radio France, Paris, 5 avril 2013.

Notes