Jérôme de Gramont

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jérôme de Gramont
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Doyen
Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris (d)
-
Laurence Devillairs (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Institut catholique de Paris
Lycée Alain (Alençon) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeur de thèse

Jérôme de Gramont, né en 1957, est un philosophe français, spécialiste de phénoménologie et professeur à la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Agrégé de philosophie et docteur en philosophie[1], il a longtemps enseigné à Alençon, avant de rejoindre la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris, dont il a été doyen de 2015 à 2018. On a pu le rattacher à tout un courant de la phénoménologie, celui que Dominique Janicaud avait jadis désigné comme marquant un "tournant théologique"[2], marqué par des figures comme Jean-Louis Chrétien, Jean-Luc Marion, Jean Greisch ou encore Emmanuel Falque pour la deuxième génération[3].

Il est aussi membre du comité de rédaction de la revue Nunc.

Publications[modifier | modifier le code]

  • La vie quotidienne - esquisses?, Paris, Éditions universitaires, 1991 ;
  • Kant et la question de l'affectivité, Paris, Vrin, 1996 ;
  • L'entrée en philosophie. Les premiers mots, Paris, L'Harmattan, 1999 ;
  • Le discours de la vie - Trois essais sur Platon, Kierkegaard et Nietzsche, Paris, L'Harmattan, 2001 ;
  • Blanchot et la phénoménologie, Clichy, Éditions du Corlevour, 2011 ;
  • L'appel de la loi, Louvain, Éditions de l'Institut superieur de philosophie, 2014 ;
  • La pensée monotone, Bruxelles/Paris, Lessius, 2019 ;
  • Le commencement à venir, Paris, Hermann, 2022 ;
  • L'Atelier philosophique. 1, L'évidence perdue, Paris, Hermann, 2023.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jérôme de Gramont, « La question de l'affectivité dans la troisième critique kantienne », Université Paris X,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Dominique Janicaud, Le Tournant théologique de la philosophie, Combas, Éditions de l'éclat, 1991.
  3. Étienne Pinat, « Jérôme de Gramont : Blanchot et la phénoménologie », sur Actu Philosophia, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]